Giöbia – Plasmatic idol

Le 12 février 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Bazu - Chant, Guitares / Saffo - Claviers, Violons, Chant / Detrji - Basse / Betta - Batterie.

Style:

Acid rock / Space rock psychédélique.

Date de sortie:

07 février 2020

Label:

Heavy Psych Sounds Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10

Un groupe qui m’était jusqu’alors totalement inconnu !
C’est fascine par la pochette que je me décidais de découvrir cet album, et ce quatuor Italien signé chez les excellents Heavy Psych Sounds Records.
Ce côté psychédélique, entre hypnose et en plein trip hallucinogène, a de quoi interpeller !
Je mets les mp3 en route et bim, c’est la grosse claque !

“Parhelion” débute par des nappes de synthés qu’on n’avait que très peu entendues depuis les seventies !
On nage entre space rock et krautrock, un croisement des Tangerine Dream avec Hawkwind, prenant au passage les Pink Floyd, Monstermagnet et The Doors en stop pour un voyage initiatique des plus hallucinés.
C’est lent, lancinant, fuzzy, psyché à mort, et diablement efficace : la parfait musique pour planer sans se prendre un acide au préalable.
C’est après ces sept minutes de plaisir instrumental que vient “In the dawnlight” : les guitares sont plus présentes, un chant embrumé et lointain, à peine palpable et sous une légère reverb’, fait officie d’instrument supplémentaire.
L’ensemble reste tout aussi aérien et donne envie d’écouter égoïstement, les yeux fermés.
Giöbia mélange maintes influences à chercher dans les sonorités seventies, on retrouve ces nappes de claviers et ces sons qu’on avait dans les vieux films de science-fiction de cette époque, et Giöbia arrive à transformer des sons on ne peut plus kitsch en ambiances psychédéliques du plus bel effet au service d’une musique on ne peut plus planante et hypnotique.

Les passage instrumentaux aériens sont légion, comme ce “Plasmatic idol”, sorte d’outro pour clore un chapitre psychédélique histoire d’enchaîner sur quelque chose de plus rock.

C’est ainsi qu’arrive le long (8:30) “Handwar” avec son intro rappelant des morceaux comme le “Sweet child o’mine” de Guns ‘n’ Roses ou “Let the levee break” de Led Zeppelin.
Mais lorsqu’arrive le chant, toujours aussi lointain et en retrait, de suite le retour dans les années 70 se refait sentir : Jefferson Airplane ou Pink Floyd ne sont pas loin.

Entre expérimentation progressives et space rock hallucinogène, Giöbia arrive à nous fasciner minute après minutes pour arrive à nous rendre accro à cette musique on ne peut plus attractive : les passages instrumentaux sont absolument accrocheurs, avec des passages de guitares qui sont comme autant d’invitations à un voyage spirituel duquel il sera difficile de ressortir (“Far behind”)

Et lorsque le chant se fait plus pose, on atteint carrément des sommets de plaisir intense : “Heart of stone” est l’archétype du titre capable de me faire frisonner avec ce chant toujours en retrait, son refrain à tomber, ces nappes de clavier et ce violon impalpable.
Et le final “The mirror house” clôt en beauté un album quasi parfait, où les influences du flamand rose se font encore ressentir.

D’ores et déjà un de mes albums de chevet pour les mois à venir !

Tracklist :

1. Parhelion (7:03)
2. In The Dawnlight (4:13)
3. Plasmatic Idol (2:02)
4. Handwar (8:29)
5. The Escape (5:28)
6. Far Behind (7:20)
7. Heart Of Stone (4:30)
8. The Mirror House (5:25)

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