Gallon Drunk – The Road Gets Darker From Here ...

Le 18 septembre 2012 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


  • James Johnston (Guitare/Chant/Orgue)
  • Terry Edwards (Sax)
  • Leo Kurunis (Basse)
  • Ian White (Batterie)

Style:

Rock Alternatif

Date de sortie:

Aout 2012

Label:

Differ-Ant

Note du Soilchroniqueur (Homer_Fry):7/10

 

Après s’être formé en 1990, Gallon Drunk sort son premier album long format, « You, the Night…and the Music » deux ans plus tard, puis obtient un peu de popularité avec « From The Heart of Town », l’année suivante, donnant lieux à leurs premiers concert aux Etats-Unis, notamment au Hollywood Bowl et au Madison Square Gardens de New York, avec comme guest Morrissey (ex-The Smith).

Fondateur, front-man et unique membre du line up originel James Johnston a aussi joué avec Nick Cave and the Bad Seeds, qu’il a rejoint en 1994 pour une tournée du Lollapalooza avant d’en faire entièrement partie entre 2003 et 2008. Il est aussi actuellement membre de Faust, Ulan Bator, et Big Sexy Noise avec Lydia Lunch.

Le groupe ne cesse de tourner et d’enregistrer durant toutes ces années avec 7 albums en 22 ans d’existence.

Gallon Drunk est le groupe que j’ai du chroniquer pour le lequel j’en attendais le moins. Un groupe étranger, peu reconnu, dans un style pour le moins particulier (Rock Alternatif avec du sax et de l’Orgue Électrique), ce n’est pas le genre de truc où je m’attends à une claque. C’est pas ce qui est arrivé. Mais une belle (petite) surprise malgré tout.

« The Road Gets Darker From Here », est une sorte de swamp rock, musique de Louisiane, mélange de blues, de rock, de country, de boogie, et de zydeco, pour le groupe c’est un parfait mix entre un bon tas de genres partant du rock alternatif pour arriver au jazz. Sur le papier ça parait assez spécial et pas très attirant mais le groupe a de l’expérience dans ce style, ce septième album en plus de vingt ans ne sonne donc pas amateur.

« You Made Me » est le single par excellence pour cet album : d’une durée moyenne par rapport à certains titres , un chant répétitif nous permettant de mémoriser facilement, un superbe riff prenant, pas chiant sur la longueur et dans un style à la limite du stoner. Ce single est tout simplement mon titre préféré, pour sa simplicité, son style et son coté répétitif mais efficace. Un très bon single quoi. Puis on passe à un titre totalement différent : même s’ils sont de durées identiques, les deux se ressemblent peu, ce qui dû au fait qu’il est composé dans un style moins festif (malgré le « Hanging On » du refrain assez kitch), il donne moins la pèche que « You Made Me ». C’est aussi la première musique de l’album qui a une grosse partie uniquement instrumentale, qui en introduira d’autres par la suite. Re-changement de rythme avec « A Thousand Years » où le saxophone fait son apparition pour la première fois. Ce que ça donne ? Un bon titre, le saxophone s’accompagne bien et donne même une touche retro, 80’s. Mais ça se finit très vite, sans qu’on ait eu le temps de tout comprendre dans la chanson. Là on commence à penser qu’ils souhaitent juste nous martyriser avec leurs changements de rythmes à cause d’un « Stuck In My Head » calme, à chant léger et plus grave, mais aussi à un chant féminin sur la fin, contrastant avec sa précédente. C’est un titre très reposant, relaxant, ça fait du bien un peu de douceur, il faut se l’avouer.
« Killing Time » débute sur un rythme lent, on retrouve une guitare bien présente grâce à un bon riff, et un chant plus « agressif » que son devancier. C’est un très bon titre où on a le plaisir de réentendre un sax bien présent à partir du refrain, nous menant un début d’instrumental mené par ce dernier, puis après un bon couplet chanté, le titre nous ramène vers elle pour finir parfaitement avec l’instrumentent à vent. La chanson la plus longue mais pour moi, celle qui m’emmène le plus loin d’ici. Sa suivante est quasiment à son image, une structure relativement identique avec une musique longue, sur riff que je trouve psyché sur les bords, mais bonne, finissante uniquement avec ces instruments. Sur celle-ci on trouve de jolis, et légers, solos de saxo et de guitare. Avant-dernière piste et toujours dans le même style : encore une longue fin en instrumental. Pas grand-chose d’autre à dire sur ce titre.

« The Perfect Dancer » clôture l’album. On a le droit à un joli début calme sur une batterie omniprésente accompagnée de piano ainsi que de la basse, le tout avec d’une guitare en fond. Un chant calme doux et léger apporte une nouvelle touche de douceur dans cette ultime chanson qui gardera ce rythme apaisant. Chaque partie s’effacera petit à petit pour clore cet album : d’abord le chant puis la guitare, puis le piano, puis la basse et enfin ces percussions si présentes malgré le silence qui règne à présent.

« The Road Gets Darker From Here » m’a surpris, ce n’est pas un modèle du genre je pense, mais c’est un bon album alors que je m’attendais à une merde dantesque. Pas trop d’erreurs dans le disque je pense mais des titres pas particulièrement marquant puis les 37 min pour 8 pistes, je trouve ça peu. La durée moyenne est bonne (entre 4 et 6 minutes) mais seulement 8 musiques, ce qui donne une durée totale relativement courte pour un album Alternatif. Une belle découverte qui change des styles habituels.

 

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