Fear Factory – The Industrialist

Le 5 octobre 2012 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


  • Chant - Burton C. Bell
  • Guitares/Basses - Dino Cazares

Style:

Industrial Metal

Date de sortie:

Juin 2012

Label:

AFM

Note du SoilChroniqueur (Homer_Fry) : 8/10

 

 

Fear Factory est fondé à Los Angeles aux États-Unis en 1990 par Burton C. Bell (chant), Raymond Herrera (batterie) et Dino Cazares (guitare). Entre 1989 et 1993, groupe changeât trois fois de bassiste pour les enregistrements de Concrete (démo sortie en 2002), Soul of a New Machine et Fear Is a Mindkiller pour finalement garder Christian Olde Wolbers pendant de longues années. De cette formation sort Demanufacture et son remix : Remanufacture, Obsolete, et Digimortal.
En mars 2002, Burton C. Bell annonce son départ du groupe, puis le groupe annonce sa séparation. Cependant, il se reforme plus tard la même année, avec Burton C. Bell mais sans Dino Cazares. Christian Olde Wolbers passe à la guitare, la basse étant assurée par Byron Stroud. 2004 est témoin de la sortie d’Archetype. En avril 2009, Burton C. Bell et l’ex-guitariste Dino Cazares annoncent leur réconciliation, et la formation d’un nouveau Fear Factory avec Stroud à la basse et Gene Hoglan derrière les futs remplaçant respectivement donc Christian Olde Wolbers, bassiste puis guitariste depuis 1993 et Raymond Herrera membre depuis 1988. En février 2012, le groupe annonce l’arrivée Matt DeVries en remplacement de Byron Stroud suivit par quelques mois plus tard par Mike Heller à la batterie.

Compliqué que l’histoire de Fear Factory. The Industrialist est le deuxième album depuis la réconciliation des deux compères Burton C. Bell et Dino Cazares qui finissent par être les deux seuls membres du groupe à créer l’album. The Industrialist est un retour aux vieilles coutumes, à savoir un bon vieux concept album, le premier depuis Digimortal et ces deux prédécesseurs. Burton C. Bell explique le concept :
« Le protagoniste (The Industrialist) est l’incarnation de toute l’industrie sous la forme d’un automate. Le progrès mécanique, technologique, et scientifique à travers l’ère industrielle a conduit à la création de The Industrialist. Dans l’histoire, l’automate devient sensible car il collecte des souvenirs chaque jour qui passe. Grâce à l’observation et l’apprentissage, il gagne la volonté d’exister. Ce qui devait aider l’homme, finira par le conduire à sa disparition.»

Sur le plan musical, c’est un bon album, pas le meilleur c’est sûr mais c’est très loin d’être le plus mauvais non plus. On trouve de bons titres, d’autres qui sont plus ordinaires mais pas au point de faire du déjà vu, ou de se plagier (par rapport aux précédentes sorties) . Le titre éponyme est un bon commencement avec des bruits mécaniques (industriels), puis une sorte de discours introduisant bien le titre avant de commencer sur ce thrash très Fear Factory, qu’on peut reconnaître entre mille. On trouve un solo sur la fin et bien sûr quelques samples tout du long. En général les autres pistes reprennent les mêmes caractéristiques. Beaucoup de thrash dans l’album, qui est surement leur « vrai » style musical, l’industrial étant désigné à cause des samples et de ce son si mécanique (on peut designer le thème aussi), on en aperçoit donc dans « Recharger », « New Messiah », « Depraved Mind Murder » principalement. « God Eater » débute et finit lui sur du piano, le seul que j’ai pu remarquer. Peu de samples en tous cas, enfin tous discrets et bien fondus dans le son (« Depraved Mind Murder », « The Industrialist ») alors que l’album se clôt sur une musique uniquement mécanique, de 9:05 : « Human Augmentation », une grosse outro. Malheureusement, quelques moments me dérangent, les chants dans un style limite religieux. J’ai toujours trouvé ça malsain, dont « God Eater » à un certain moment et « Religion is Flawed Beacause Man is Flawed » qui lui est complètement dans ce style, je les trouve … gênants.
Une certaine homogénéité ressort grâce à ces morceaux composés sur les même bases, malheureusement parfois ça devient trop identique comme pour les refrains : « Recharger », « New Messiah » et « God Eater » ont un refrain clair, clairement signé Fear Factory, qui sont particulièrement bien réussis mais à trop vouloir faire comme à l’habitude celui de « Virus of Faith » devient trop ressemblant à « Recharger », gâchant le plaisir qu’on a de l’écouter.
Bien heureusement cette harmonie n’est pas toujours présente à l’image de « God Eater », titre le plus différent notamment grâce à son piano, et ces couplets moins instrumentaux. « Disassemble », dernière vraie musique de l’album, est assez simple : un « Falling Down » répété 14 fois sur à peu près 40 mots (plus les 5 « Breaking Down » qui les suivent) ce qui nous fait quasiment la moitié juste radoté, simple ! Mais c’est foutrement bon et efficace.

The Industrialist me paraît bien meilleur à la fin de ma chronique qu’au tout début, où j’avais déjà une idée sur ma note. Finalement, il n’est pas juste agréable mais c’est le genre d’album à écouter en boucle. Évidement, il est toujours en dessous de ces prédécesseurs (notamment les autres concepts albums) mais il a une bonne place dans la discographie du groupe.

 

Site : http://www.fearfactory.com/
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Twitter : http://www.twitter.com/Fear_Factory
Youtube : http://www.youtube.com/FearFactoryMusic
MySpace : http://www.myspace.com/fearfactoryofficial

 

1 – The Industrialist
2 – Recharger
3 – New Messiah
4 – God Eater
5 – Depraved Mind Murder
6 – Virus of Faith
7 – Difference Engine
8 – Disassemble
9 – Religion is Flawed Because Man is Flawed
10 – Human Augmentation

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