Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Aujourd’hui, je vais faire une bonne action. Je vais m’intéresser à un one-man-band brésilien non signé, Eternal Necrosys, qui vient de sortir son troisième album (les deux précédents étant tout deux parus en 2019).

Le programme de ce « Genital Deformity Alive« , bien que simple, s’avère toutefois très plaisant. Déjà, je trouve la pochette aussi accrocheuse que foncièrement dégueulasse, la perspective de me faire bouffer les couilles par des rongeurs n’étant pas ce que je qualifierais de « journée plaisante ».

Mais au-delà de cet artwork raffiné, il y a surtout Sodomizer qui s’y entend pour jouer du death metal. Bon, le mec n’est pas un débutant puisqu’il officiait chez Defecation of Putrid Blood (ce genre de nom militant encore une fois pour la théorie voulant que les musiciens de death tirent des mots au hasard dans un chapeau) mais là il est tout seul aux commandes et ça aurait pu tourner vinaigre.

Il n’en est rien. Même si la production est réduite au minimum syndical, j’adore la façon donc la guitare sonne (un petit côté vieux Morbid Angel il me semble, voire Immolation) et les compositions sont relativement riches de breaks, de changements de riffs et de tempos. Bon, pas loin de 45 minutes de musique, c’est peut-être encore un peu trop et Eternal Necrosys gagnerait selon moi à condenser son propos mais, l’un dans l’autre, ces dix compositions s’avèrent réellement séduisantes.

Si vous voulez plonger dans l’underground brésilien, c’est le moment de le faire avec ce bel ambassadeur qu’est « Genital Deformity Alive« .

Tracklist :
01 : Nightmares
02 : Genital Deformity
03 : Eternal Remorse
04 : Enemy of Humanity
05 : Impulsive Pathology (The Begin of the End)
06 : The Dead Spirit of Psychopath
07 : People Incinerated the Rapist Alive (The End)
08 : Grotesque Madness
09 : Self-destruction
10 : O Caçador da Noite (Dorsal Atlântica cover)

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