Draconicon – Pestilence

Le 30 janvier 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Arkanfel - Chant / Alex Moth - Guitares, Chœurs / Grym Hunter - Guitares, Chœurs / Simon Borgen - Violon, Chœurs / Philip Skrim - Basse. Session : Francesco Ferrini - Arrangements.

Style:

Power Metal

Date de sortie:

17 novembre 2023

Label:

Inner Wound Recordings

Note du SoilChroniqueur (Le Marquis Arthur) : 8,5/10

Bienvenue dans un théâtre épouvantable, dans lequel grouillent magie et étranges réflexions.
C’est bien la meilleure approche pour parler de cet album. Les Italiens de Draconicon reviennent avec un deuxième album, avec un Power Metal toujours aussi plaisant et entraînant !!

En effet, le côté « théâtre » est parfaitement approprié à cet album, la thématique en est absolument cohérente.
Lorsqu’on écoute l’album dans l’ordre on commence donc par « Twisted Reflection », l’intro aux violons nous évoque directement quelque chose de triste, mais puissant. Au début j’avais même pensé à une thématique de vampires sur la chanson, en fait il s’agit d’une introspection assez obscure, un acteur, un « héro » perverti par quelqu’un ou quelque chose …
La chanson est très bien composée, elle est ma préférée de l’album. Et par la suite, l’album se déroule vraiment comme les actes d’une pièce de théâtre, un opéra symphonique de l’épouvante dans lequel quelque chose ne tourne pas rond, ça c’est évident.
Le fait que le groupe compte un violoniste parmi ses membres (Simon Borgen) permet justement de pousser de manière très intéressante l’orchestral de la musique, mais sans forcément tomber dans le stéréotype du Symphonic Metal.

Et le violon est utilisé aussi pour de belles mélodies froides, un épique triste en quelque sorte. C’est un point fort du groupe, à mon avis. Plus on avance dans l’album, plus on a l’impression que les « acteurs » de cette pièce sombrent dans la démence et une folie maladive. Maladie oui, dois-je vous rappeler que le titre de l’album est quand même « Pestilence » ?
Et la belle pochette de Dan Goldsworthy nous l’évoque de manière plus qu’équivoque, avec ces corps étranges par terre, et ce seul survivant qui semble être l’origine de cette maladie. D’ailleurs la chanson éponyme de l’album arrive dans la première partie de l’album, il y aurait donc une volonté de le faire comprendre rapidement que c’est lié aux horreurs évoquées dans l’album. En revanche, il y a un détail qui titille ma curiosité, avec la chanson « Theatre of Sorrow », un nom qui nous indique qu’il y a une intervention plus puissante que l’humain, je suis sûr qu’il y a un parallélisme avec le Covid et ses conséquences.
Possible, surtout que l’album a été écrit après les confinements.

Il y a quand même un interlude avec la chanson « Under the weight of your sins » qui ressemble presque à une chanson d’amour, une triste déclaration dans les ténèbres, et qui aboutit sur le final de l’album. Ah, s’il faut convaincre les plus sceptiques, sachez que les arrangement orchestraux de l’album ont été réalisé par Francesco Ferrini, qui travaille avec Fleshgod Apocalypse, ça vaut l’écoute, croyez moi.
En clair, je me suis laissé complètement embarquer dans cette symphonie ô combien captivante qu’est l’album. Bravo à ses musiciens.
Voilà encore un groupe qu’il me plairait bien de voir sur scène.
Pour sûr que j’attendrai avec curiosité le prochain album !

Tracklist :

1 Twisted Reflection (04:05)
2 Heresy (04:10)
3 Thorns (04:03)
4 Pestilence (03:45)
5 Theatre of Sorrow (03:59)
6 Circus of the dead (04,25)
7 Drowned (04:09)
8 Slumber Paralysis (03:58)
9 Under the weight of your Sins (04:15)
10 Faust (04:16)

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