Downfall of Gaia – Ethic of radical Finitude

Le 11 mars 2019 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Anton Lisovoj - Basse, Chant
  • Dominik Goncalves dos Reis - Guitares, Chant
  • Michael Kadnar - Batterie
  • Marco Mazzola - Guitares

Guest :

  • Nikita Kamprad - Chant sur 3
  • Mers Sumida – voix sur 4

Style:

Sludge/Post Black Metal

Date de sortie:

8 Mars 2019

Label:

Metal Blade Records

Note du SoilChroniqueur (Le Révérend) : 9/10

Voilà maintenant dix ans que Downfall of Gaia, parcourt le monde musical. Tout du long de leurs cinq albums, les Allemands n’ont pas hésité à bouger les carcans de leur style musical, qu’on peut appeler pour les amateurs de genres bien classés, Post-Black Metal.
Cette musique, leur sert avant tout à porter leur émotion, les partager et ce nouvel album, ne changent pas la règle, évoluant une fois de plus vers un univers qui leur est propre. Après la parenthèse rageuse et âpre de l’album Atrophy sorti en 2016, Ethic of radical Finitude revient vers plus de respirations, de construction dans les morceaux.

L’album est centré sur la mort, qui nous attend, qu’on essaye de ne pas regarder, la place qu’elle prend dans notre vie au fil du temps. L’atmosphère des compositions s’en ressent, d’une noirceur mélancolique, rage, envolée, introspection. Car si une chose caractérise l’album, ses biens l’équilibrent trouvés dans les compositions, âpreté, violence, se mêlant avec harmonie a l’apesanteur ténébreuse.

Hormis l’introductif instrumental « Seduced by… » à l’atmosphère post-rock et le très brutal « As our Bones break to the Dance » déversant pendant cinq minutes une hargne rarement entendue chez les Allemands, les quatre autres titres se construisent autour de ce schéma, brut et aérien, d’une rare homogénéité.
« The grotesque Illusion of Being » à l’entame furieuse, batterie martelant un rythme black, les guitares à l’unisson, des chœurs plaintifs, avant de s’envoler dans le chant hurlé de Dominik Goncalves dos Reis.
« We pursue the Serpent of Time » qui suit est certainement une des pistes les plus fortes de l’album. Le morceau passe de la furie black à la douceur post-rock dans la fluidité, avec un invité à poser sa voix, Nikita Kamprad, de Der Weg einer Freiheit, ce morceau est épique, sans être grandiloquent !
Tout comme pour « Guided through a starless Night » avec cette fin en parlé de Mers Sumida de Black Table, sublime de délicatesse triste.
« Of withering violet Leaves » qui finit, condense tout ce qu’on vient d’entendre et dans un imaginaire de critique, le parfait exemple du savoir faire des dix ans de carrière des Allemands.

J’ai, oui, une tendresse particulière pour Aeon unveils the Thrones of Decay que certains considèrent comme leur meilleur album. Mais avec Ethic of radical Finitude, le groupe pose un nouveau jalon dans sa carrière : puissant, profond, ayant pris le temps dans la confection, dans les titres, pour dire et appuyer leur propos.

Un très grand album d’un groupe discret, allez le découvrir et en passant vers chez eux, découvrez le reste de leur discographie qui vaut qu’on s’y attarde.

Tracklist :

1. Seduced by… (2:43)
2. The grotesque Illusion of Being (5:53)
3. We pursue the Serpent of Time (9:38)
4. Guided through a starless Night (9:29)
5. As our Bones break to the Dance (4:54)
6. Of withering violet Leaves (7:30)

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