Dominance – Echoes of Human Decay

Le 8 mars 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Mauro Bolognesi : Chant Gianluca Fontanesi : Guitare Marco Bertolini : Guitare Saverio Rossi : Basse Davide Tognoni : Batterie

Style:

Death-metal

Date de sortie:

13 mars 2009

Label:

Kolony Records

Note du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller):
7 / 10

Bon et bien pour une fois je vais donner dans la « chro expresse » comme diraient certains confrères de la Team sympathique de SOIL. Souvent cela sous entend chez eux que l’inspiration ne vient pas ; la faute à un Scud peu accrocheur, au manque de temps, ou tout simplement à d’autres opus prioritaires car plus appréciés du reviewer concerné et comme tout à chacun préférant se faire plaisir. Pour ma part, j’ai ce « Echoes of Human Decay » depuis un mois et demi ; et j’en reste au stade où « P’tain, faut que je le fasse !!! ». Pourtant le combo existant depuis 1992 est parait-il une référence dans sa botte natale, comme n’en témoignera pas le seul album jusqu’alors pondu il y a déjà dix ans, « Anthems Of Ancient Splendour » chez Scarlet Records. Et parallèlement les nombreuses auditions de cette nouvelle galette –ouep, ouep j’ai eu le temps…- m’ont plus que conforté dans mes impressions premières et devenues profondes par la suite.

Je résume. Déjà, ici on navigue dans un Death Metal bien traditionnel et plus qu’influencé par les combos Malevolent Creation, Morbid Angel et autres Cannibal Corpse, dont la touche Us fleure à chaque composition délivrée, et dont les italiens se targuent clairement et franchement d’être des adeptes. Des références en soient plus qu’intéressantes, et le schéma mis en place tient assurément la distance. Riffs plutôt bien ficelés calqués avec une rythmique bien pesante et assurant une assise colossale ; batterie martelant sans fioritures mais un tant soi peu mécanique, et enfin une voix gutturale ou les grunts sont légions. Du tradi pur jus sur un tempo majoritairement middle ou les rafales d’accélérations dévastatrices agressent tel un ressac ; et renforcé par une production bien actuelle et vous envoyant un bon gros son dans les cages à miel. Une alchimie bien classique donc…

Heureusement, Dominance se permet d’essayer d’ajouter des onces d’originalité à cette recette métallique en manquant fortement. On ne parle pas ici, des rafales de mitraillettes stylées « Hail Of Bullets » et délivrées dans le « Dead Mechanism » en intro ou plus après dans « Primordial», celles-ci ne visant en effet juste à rehausser une ambiance ; mais de bonus ajoutés et rompant un peu la trop grande linéarité de cette galette. Ainsi, les transalpins nous assènent par exemple de sacrés soli de 6 cordes bien techniques et pointus dont le plus surprenant sera celui de « The Siege » par son coté bien décalé « Hey dude, It’s only Rock N’Roll ». Feeling et virtuosité, les grateux sont un des points bien sympathiques du combo et le lead déchirera agréablement à chaque épanchement. Cela serait-il du aussi à l’influence d’un Death plus suédois et mélodique que représente un cliché comme « At The Gates » ? A vous d’en juger, mais comme de bien entendu, les cinq de Göteborg sont cités comme source d’inspiration par « Dominance » eux mêmes.
Si en outre, je vous livre « cash » en pleine face que « Duellists » est une bonne plage Black mixé Death, à mi-chemin d’Agathodaimon et Helfahrt, vous allez finir par en déduire que l’on a affaire à un kaléidoscope, un patchwork d’entités métal de notoriété. Et le problème récurrent à mon sens est justement celui-ci…

L’ensemble est carré, ciselé, puissant et très pro; les ambiances assénées sont malsaines et plutôt convaincantes; soit. La tracklist reste correcte et agréable à l’image de la triplette « Last Witness »,« The Siege »,et « Duellists », un ton un tant soi peu au dessus du lot ; soit. La démarche des cinq italiens parait sincère, en témoigne le plaisir qu’ils ont l’air de prendre à exécuter leurs compos sans rémissions ; soit. Il n’empêche que ce « Echoes Of Human Decay », par ses accumulations de stéréotypes et son uniformité tendant vers la lassitude -à l’image du chant de Mauro, bien linéaire et manquant d’unicité- risque foncièrement de peiner à sortir du lot, voir tout simplement à se démarquer de la masse. Un album de Death correct et sans prétentions, qui plaira aux férus du genre sans les transcender…

Myspace : http://www.myspace.com/dominancelegions

MetalPsychoKiller

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green