Deströyer 666 – Wildfire

Le 9 mars 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • K.K. Warslut - Chant, Guitares
  • Perracide - Batterie
  • R.C. - Guitares, Chant
  • Felipe Plaza Kutzbach - Basse, Chant

Style:

Thrash / Black metal

Date de sortie:

26 Février 2016

Label:

Season Of Mist

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Alors là, ça ne rigole pas !
Au départ un side project de K.K. Warslut, guitariste de Bestial Warlust, Deströyer 666 nous sort aujourd’hui sont seulement cinquième album après les quatre réussites qu’ont été « Unchain the wolves » (1997), l’ébou-riff-ant « Phoenix rising » (2000), le quasi parfait « Cold steel… for an iron age » (2002) et le plus moyen « Defiance » (2009).
Pour la cuvée 2016, les Australiens n’y ont pas été de main morte : neuf titres (dix sur l’édition limitée) et autant de bombes atomiques !

Et comme le dit justement la bio : Deströyer 666 n’a rien à prouver.
Il y a bien longtemps qu’on les savait implacables, sans compromis, nous distillant un black / thrash metal old school tout comme il se doit, mais d’une efficacité très largement au-dessus de la moyenne !
Ancré dans des rythmiques bloquées sur le full speed, les 39 minutes passent à vitesse grand V et on n’a pas le temps de s’ennuyer : pire encore, lorsqu’on s’aperçoit qu’on est à la fin du dernier morceau, on n’a envie que d’une chose : remettre l’album au début !
Pas un temps mort, pas une faiblesse, ça bastonne sévère du début à la fin !

Si depuis l’album précédent, K.K. Warslut a changé la totalité de son line up en recrutant des musiciens aguerris comme le Suédois Per Karlsson (In Aeternum, Nex, Nominon, ex-Altar, ex-Suffer…) à la batterie, l’Anglais R.C. (Cruciamentum, Grave Miasma, ex-Goat Molestör, ex-Crom Dubh) aux guitares et le Chilien Felipe Plaza Kutzbach (Capilla Ardiente, Nifelheim, Procession…) à la basse, il faut reconnaître que ce « Wildfire » récupère ce que « Defiance » avait quelque peu perdu en qualités.

Là, on se prend chaque titre dans la figure comme un uppercut asséné au moyen d’un poing d’acier qui nous sonne dès les premiers coups !
Pas d’intro calme ou mélodique ou ambiant ou quoi que ce soit du même tonneau : « Traitor » nous arrive directement sans qu’on ne le voit arriver avec des riffs d’une rapidité et d’une fluidité sans fioritures : Deströyer 666 a décidé de nous sonner d’entrée et y arrivent sans problème !
Les riffs sont hyper rapides, la rythmique martèle de façon incessante, et on se prend 3’40 de passage à tabac non-stop sans qu’on puisse respirer un court instant.
Ça part de partout, les soli sont nombreux, très courts et défilent à la vitesse du son !
Et surtout ne pas croire que l’album commence avec un titre rapide avant de se calmer dès le deuxième : rien du tout, « Live and burn » qui suit reste sur la même dynamique.
Le quatuor Australien a décidé de battre le fer pendant qu’il est chaud, ce n’est pas avec ce titre que le metal va se refroidir, loin s’en faut.
Tout aussi fluide que le précédent, on a encore affaire à un déluge de décibels et de riffs aiguisés comme des lames de rasoir : le chant est haineux comme il se doit d’être sur un album de Deströyer 666 et encore une fois, le titre file à vitesse grand V.

S’ensuit un instrumental de trois minutes qui mettra tout le monde d’accord : extrêmement rapide, violent comme il se doit, il est suffisamment accompagné de soli – toujours à vitesse exponentielle – pour que l’absence de chant ne se fasse pas sentir, et l’enchaînement très Slayerien sur « Hounds at ya back » et son intro calme à la basse est des plus réussis : si l’ensemble du titre est un mid tempo proche d’un Sodom contrastant avec les morceaux précédents, il est empreint d’une furie sous-jacente qui ne demande qu’à exploser : ça se fera, petit à petit, pour finir sur un final au refrain proche des hymnes du genre.

Si « Hymn to Dionysus » arrive encore à maintenir l’auditeur en haleine pendant presque six minutes avec un titre mid tempo tout en ambiance à l’agressivité vicieusement contenue, la suite va revenir aux choses sérieuses : déjà, avec « Wildfire », le groupe renoue avec le speed intense qu’on lui connait avec des titres d’une précision diabolique à la limite du black ‘n’ roll. « White line fever » est démentiel là où « Die you fucking pig » est carrément apocalyptique ! Ces trois derniers titres dépassent à peine les trois minutes et beaucoup de choses sont dites, c’est dire l’efficacité mise dans les compositions.

Et l’album va finir en beauté avec les sept minutes de « Tamam Shud » qui alterne les passages rapides et plus mid tempo avec quelques chœurs vikings histoire de donner encore plus de relief au titre, qui s’avère être un des plus beaux que Deströyer 666 a écrits !

On l’aura compris : Deströyer 666 continue à nous distiller des albums, au compte-gouttes certes, de grande qualité.
Ce « Wildfire » s’impose d’ores et déjà comme un des meilleurs albums du genre de l’année !

Rien que ça ! Bravo Messieurs !

P.S :  Ne ratez pas leur concert au Divan du Monde (Paris) le 04/04/2016 avec Bölzer et Trepaneringsritualen en ouverture.

Tracklist :
1. Traitor (3:40)
2. Live and Burn (4:33)
3. Artiglio del Diavolo (Instrumental) (3:01)
4. Hounds at Ya Back (5:14)
5. Hymn to Dionysus (5:50)
6. Wildfire (3:32)
7. White Line Fever (3:30)
8. Die You Fucking Pig (3:00)
9. Tamam Shud (6:59)

Site officiel : http://www.destroyer666.uk/
Myspace : http://myspace.com/destroyer666band
Facebook : http://www.facebook.com/destroyer666page
BandCamp : http://destroyer666.bandcamp.com/
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/destroyer666
Twitter : https://twitter.com/Destroyer666AUS

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