Destroyer 666 – Defiance

Le 8 mars 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


K.K. Warslut - Chant / Guitare
Shrapnel - Guitare
Mersus - Batterie
M.Razor – Basse

Style:

Black/Death metal

Date de sortie:

22 juin 2009

Label:

Season Of Mist

Note du Soilchroniqueur (Fredo):
8 / 10

Quand le commun des mortels pense à l’Australie, ce sont des images de kangourous, de requins blancs, de rugbymen ou des longs road trains parcourant des centaines de kilomètres dans le bush qui lui vient à l’esprit. Nous autres, indécrottables Metal Kids, notre vision de ce grand pays va plutôt vers AC/DC, les plus âgés se rappelleront des Angels, de Rose Tatoo et les plus jeunes nous parlerons des futures grandes stars Airbourne. Et les plus extrêmes de rétorquer que chez les wallabies aussi on a quelques sacrées bandes de brutos pas piqués des hannetons. Les plus célèbres, autant pour leur musiques de dejantés cérébraux que pour leurs frasques, les terribles Sadist Exekution semblant être en sommeil depuis quelques années, ce sont aux expatriés de Destroyer 666 de prendre la relève. Eux aussi sortant d’une période d’inactivité depuis 2005, c’est grâce à la récente signature chez Season Of Mist que la meute a pu se réveiller.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le réveil est brutal. Parce que « Defiance », est un peu comme un bon vieux raid de B52… on ne s’y attend pas, c’est court, violent, et ça détruit tout sur son passage. La stratégie de cette bande de sauvages qu’est Destroyer 666 est la même que pléthore de combos : sur une base Thrash qui déboule à toute allure, on plaque des vocaux death / black, en déblatérant sur des thèmes très joyeux comme la Mort, la Guerre… la routine, quoi. Mais nos wallabies sont créatifs et parviennent à surnager bien au dessus de leurs concurrents en nous pondant des sales mélodies à la Watain durant 45 minutes, avec refrains mémorisables (« I Am Not Deceived »), accélérations destructrices sur des titres épiques (« Human All Too Human »), roulements de toms terrifiants (« A Stand Defiant », « The Path to Conflict » …). Petite innovation également, l’utilisation de vocaux clairs (« A Sermon To The Dead »), pour l’instant uniquement ici pour souligner la sauvagerie des autres vocaux. Et surtout des solos comme s’il en pleuvait, et ça fait franchement plaisir d’entendre qu’un groupe assimilé très justement dans le metal extrême possède en son sein des gratteux qui savent qu’il existe des notes dans la partie inférieure du manche de leur instrument. Ne vous attendez quand même pas à des shreds à la Satriani, mais de courtes saillies qui renforcent la violence des compositions. Enfin, pour parfaire cette très bonne impression, un petit mot sur la production qui est très correcte, de grands progrès ont été fait de ce coté là, la sonorisation de la batterie notamment est très réussie.

Sans être révolutionnaire, cet album est excellent pour illustrer de façon brutale la période estivale. Et d’après les échos qu’on a pu avoir de leur prestation au Hellfest, Destroyer 666 pour son retour est en passe de devenir l’une des sensations métal de cet été.

http://www.myspace.com/destroyer666band

Fredo


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