Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Possédant la discographie de Desecresy, à l’exception de The Doom Skeptron (2012), je peux dire que j’apprécie particulièrement le Death Metal pratiqué le Finlandais Tommi Grönqvist et ce depuis que je l’ai découvert totalement par hasard via Chasmic Transcendence en 2014. Le mec ne fait rien pour s’attirer les faveurs de l’auditeur, sa musique est obscure, pesante, crasseuse avec un gros quelque chose qui me fait dire que si le Death Metal existait sur la Lune (et qu’on puisse nous entendre crier dans l’espace, ok), il ressemblerait, tant en son qu’en ambiance, à ce que propose cette formation.

Towards Nebulae ne propose rien de neuf par rapport à ce que je connais déjà du monstre : c’est noir, glauque, abstrait, astral, épais mais, sur cet album, je trouve que ça va un peu trop loin dans l’usage de la reverb et de la production minimaliste. Sans dire que les autres sorties étaient soignées, elles étaient quand même bien au-dessus et ce magma plombe un peu l’ensemble en étouffant dans l’œuf les rares subtilités, cela ayant tendance, à mon sens, à porter préjudice à l’originalité du propos.

Ce bémol mis à part, Desecresy est toujours aussi étrange et inclassable, même sur une scène aussi riche que le Death Métal, proposant des pièces totalement surréalistes de violence froide, à l’image de l’indescriptible « Trophies of Death ».

Tracklist :
01 : The Gate
02 : Trophies of Death
03 : Only Mist Drifts
04 : Fringes of Existence
05 : Endless Swamp
06 : Sediments of Blood
07 : The Dead Language
08 : The Damned Expedition
09 : Transfiguration March
10 : Unbeknownst to Mortals
11 : Forms in Echos

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