Death SS – Resurrection (2013)

Le 14 novembre 2013 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


  • Steve Sylvester – Chant
  • Freddy Delirio – Claviers
  • Glenn Strange – Basse
  • Al De Noble – Guitares
  • Bozo Wolff – Batterie

Style:

Metal industriel

Date de sortie:

Juillet 2013

Label:

Lucifer Rising / Scarlet Records

Note du Soilchroniqueur (MetalFreak): 8/10

 

Ca a souvent été dit des milliers de fois mais il est toujours utile pour les paranoïaques axés sur les points Godwin que le double S dans le nom du groupe ne sont que les initiales du chanteur Stefano Silvestri (ou Steve Sylvester, au choix) pour un groupe dont le nom complet veut dire « In Death Of Steve Sylvester » : parce que si on part de ce postulat, on va y avoir droit avec Sylvester Stallone, Sharon Stone ou Secret Story…
Et dans le genre « je ne suis pas foutu d’avoir un line up stable et encore moins de faire deux albums du même genre musical », donnez-moi les italiens de Death SS.
Actifs depuis 1977 mais avec breaks entre 1984 et 1987, et entre 2008 et 2012, le groupe sort avec « Resurrection » son seulement huitième album et le père Silvestri n’étant que le seul membre originel d’une formation qui aura usé la bagatelle de pas moins de neuf bassistes, quinze guitaristes et une dizaine de batteurs. Rien que ça !
C’est avec quasiment le même line up que l’album précédent « The seventh seal » que « Resurrection » a été enregistré. Seul le batteur est le dernier transfert au mercato des italiens : Bozo Wolff, également marteleur entre autres dans Secret Sphere avec le guitariste Al De Noble lui-même présent dans Death SS depuis 2007, est arrivé l’an dernier en lieu et place de l’ex-Eldricht et ex-Rain Dave Simeone.

C’est donc six ans après le précédent album que Death SS ressort une galette, huitième effort d’un parcours artistique pour le moins chaotique, avec toujours un son sorti des années 80 mais quelque peu modernisé par l’apport de sonorités industrielles qui rajoutent un petit quelque chose au metal teinté de gothique (ou l’inverse) du groupe.
Finies les lourdeurs doomesques du passé à part sur le pesant « Ogre’s lullaby », là on se retrouve dans une mixité kitsch heavy / gothique / indus à classer entre Lordi ou Alice Cooper et Ministry, Rob Zombie ou KMFDM selon le titre, avec des côtés dark bien prononcés et surtout avec la voix toujours si caractéristique de Silvestri.
Là, on parle désormais d’un groupe à l’aura retrouvée, avec des compositions plus inspirées que sur le précédent album passé relativement inaperçu, surtout de notre côté des Alpes : avec ce bien nommé « Resurrection », c’est un retour au premier plan que s’offre Death SS avec sans doute leur album à la fois le plus abouti et le plus accessible.

Et ce n’est rien de le dire : l’album débute tambour battant, avec un « Revived » aux sonorités indus sur fond de grosses guitares, au refrain efficace et à l’ambiance très dancefloor et proche d’un KMFDM. Belle mise en bouche qui pourrait faire mouche dans les clubs gothiques.
Plus dur, s’ensuit « The crimson shine » avec ses chœurs féminins faisant penser à Lacuna Coil pour une compositions également bien directe et une nouvelle fois au refrain accrocheur.
En fait, la première partie de l’album est bourrée de hits potentiels, faciles d’accès, faisant passer l’album à vitesse grand V. Que ce soit le plus metal « The darkest night », le plus rock « Dionysus », l’énorme « Eaters » à nouveau proche de KMFDM ou de Ministry, ou le carrément gothique « Star in sight » font de ces cinq premiers morceaux un parfait début d’album.

C’est ensuite que Death SS se veut plus entreprenant, en nous assénant un oppressant « Ogre’s lullaby » dont la lourdeur se veut proche de Candlemass sur une ambiance à la King Diamond époque « Them ». Prenant, étouffant, ce titre se veut être un parfait petit musée des horreurs à lui tout seul.
« Santa Muerte » et ses côtés étranges ou le plus heavy « The devil’s graal » redonnent des ambiances malsaines à un album déjà haut en couleur, avant un long morceau de neuf minutes « The song of adoration » tout en retenue qui montre une autre facette de l’album.
Morceau de bravoure grandiose s’il en est, ce titre est une pure merveille aussi grandiose que prenante, sorte de power ballade suffisamment bien foutue pour qu’on ne s’en lasse pas au bout de la moitié du morceau.
« Precognition », plus proche d’un Marylin Manson est d’une efficacité redoutable avant le final « Bad luck » beaucoup plus rock ‘n’ roll speedé avec cette touche industrielle toujours omniprésente.

Avec « Resurrection », Death SS frappe un grand coup et il est fort à parier que les italiens vont retrouver enfin des lettres de noblesse.

Pas trop tôt, serait-on tenté de dire…

 

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Clip “Ogre’s lullaby” :

 

Tracklist :

1. Revived (4:25)
2. The Crimson Shrine (4:16)
3. The Darkest Night (3:50)
4. Dionysus (5:10)
5. Eaters (4:18)
6. Star in Sight (4:58)
7. Ogre’s Lullaby (4:40)
8. Santa Muerte (5:17)
9. The Devil’s Graal (4:16)
10. The Song of Adoration (9:02)
11. Precognition (5:37)
12. Bad Luck (3:22)

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