CobraKill – Serpent’s Kiss

Le 28 janvier 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Crippler Ramirez – Basse / Toby Ventura – Batterie / Randy White – Guitares / Tommy Gun – Guitares / Nick Adams – Chant.

Style:

Hard rock / Heavy metal

Date de sortie:

19 janvier 2024

Label:

Frontiers Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

 

Deuxième album pour les Teutons de CobraKill, après un déjà séduisant “Cobratör” sorti en 2022 chez Iron Oxide Records.
C’est après une signature chez Frontiers Records, qui a souvent le nez creux pour nous dégoter de bons petits groupes de derrière les fagots, que le quintet d’Augustdorf nous envoie ce “Serpent’s Kiss” qui risque fort non seulement de garder intacte sa fanbase, mais aussi de rameuter de nouveaux adeptes tant leur mélange vicieux de glam rock, de sleaze et de NWOBHM se montre convaincant.

Avec un tel groupe, on se rend compte que jamais des Judas Priest n’ont été aussi proche de Mötley Crüe. Il faut dire que le groupe ne se cache pas de leurs influences, assumées, non seulement de ces deux groupes, mais aussi de W.A.S.P., Ratt, Dokken, Lizzy Borden, Skid Row (celui de Sebastian Bach) ou Keel.
Et ça s’en ressent dans leur musique.
On ne va pas se mentir, on replonge de suite dans la deuxième moitié des années 80 avec un tel album.
Chant aigu à la façon d’un Vince Neil de la grande époque, titres oscillant entre le pur heavy metal et le hard FM, tout en conservant ce côté outrancièrement sale, propre (si j’ose dire) au sleaze / glam.

Imagine : le parfait compromis entre le heavy metal façon Deutsche Qualität qui lorgne vers la scène Anglaise des mid eighties avec l’attitude des aficionados du Sunset Boulevard ! C’est ce qu’on appelle faire un sacré grand écart !
Quelle souplesse… Surtout musicale : parce que nos cinq nostalgiques nous gratifient de douze titres accrocheurs et énergiques.
Et c’est que ça commence fort : “Above the law” est la parfait mix entre tous ces genres cités plus haut. Ca démarre tambour battant, à la façon d’un “Slave to the grind” (le titre) de Skid Row (1991) qui rencontre “Night turns to day” de Steel Vengeance (sur “Call off the dogs” de 1985).
Ca reste encore bien nerveux sur “Bazooka” au refrain absolument imparable qui mettra tout le monde d’accord.
Et bim, retour au pur glam avec un “Concrete jungle” qui laisse apparaitre de savoureux claviers dans sa mixture.
Et tout l’album se montre relativement varié avec cette alternance de hard ‘n’ heavy nerveux (“Monstrous”, l’impeccable “Same ol’ nasty rock ‘n’ roll” qui fera mouche en live, “Ride my rocket”, le final énergique “Velvet snakeskin”) et de hard rock sleazy (“Razor blade”, “Torture me”, “Hungry heart”, “Silent running”), sans oublier la traditionnelle power ballade, “Seventeen” qui n’oublie pas de s’énerver dans sa partie centrale.
Et, comme dominateur commun, des riffs et des soli parfois époustouflants.

Clairement, CobraKill nous offre avec ce “Serpent’s Kiss” une belle surprise pour ce début d’année.

 

Tracklist :

1. Above the law (3:52)
2. Bazooka (3:53)
3. Concrete Jungle (4:18)
4. Razor Blade (3:45)
5. Monstrous (3:25)
6. Same Ol’ Nasty Rock n’ Roll (3:39)
7. Torture Me (3:53)
8. Hungry Heart (4:08)
9. Seventeen (4:58)
10. Silent Running (4:01)
11. Ride My Rocket (4:04)
12. Vetvet Snakeskin (3:38)

 

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