Cephalic Carnage

Le 12 mars 2015 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Divers sur chaque album.

Style:

Grind

Date de sortie:

1988 à 2010

Label:

Relapse Records

Conforming To Abnormality

 

Label : Headfuckers Records
Sortie : 1998
Note : 7,5/10

Quand des mecs déboulent avec un premier album de la trempe de Conforming To Abnormality, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que de s’incliner et reconnaître la toute puissance d’une formation amenée à dominer la scène Grind.
D’entrée de jeu, Cephalic donne dans le Carnage, un peu comme un défenseur qui ne ferait que des tacles aux genoux et des coups de la corde à linge avec l’endurance d’un marathonien. Leur musique n’est déjà plus du Grind, elle est bien plus folle que ça. Un mix supersonique de Brutal Death, d’expérimental, de délires techniques, le tout dans un esprit de bestialité permanente. C’est bon mais putain que ça fait mal ! Ceux qui en doutent encore pourront déjà se faire une idée du monstre avec un titre tel que « Analytical », il y a à peu près tous les ingrédients qui rendent Cephalic Carnage unique en la matière.
Tradition oblige, le disque dure moins de trente minutes. Peu mais largement suffisant pour avoir un premier aperçu du génie des Américains qui mettent de suite tout le monde à l’amende. Ce n’est qu’un début…

    Line up :
    Leonard Leal : chant
    John Merryman : batterie
    Steve Goldberg : guitare, basse
    Zac Joe : guitare, basse

1 : Anechoic Chamber
2 : Jihad
3 : Analytical
4 : Wither
5 : Regalos De Mota
6 : Extreme Of Paranoia
7 : A.Z.T.
8 : Waiting for the Millennium

 

Anomalies

 

Label : Relpase Records
Sortie : 15/03/2005
Note : 10/10

Des déçus, il y en a sûrement eu. Des mecs (et des nanas) qui se sont crevé les tympans sur Lucid Interval et qui ont du coup considéré qu’Anomalies trahissait la cause Underground pour empiéter sur des rivages musicaux plus accessibles : il y a du chant clair putain ! Il faut vous faire un dessin ou bien ?
Pourtant, avec ce disque, Cephalic Carnage a exécuté un bond quel seuls les meilleurs sont capables de réaliser, largement de quoi faire chier dans leur froc la masse de besogneux qui n’existent que par charité publique.
Déjà, tu te manges « Scientific Remote Viewing » et sa tornade de riffs en ouverture : tête à l’envers, blasts de trépanés, plans techniques dans tous les sens et hachoirs à viande. Pas vraiment une musique de coiffeurs. Des fois que tu n’aies pas compris, « Wraith » met les choses au clair. Tu l’avais senti ce ralentissement ? Ce break qui te colle de méchantes palpitations cardiaques ? Il y en a encore pour se plaindre ? Impossible. Et « Counting The Days » alors ? Il n’est pas féroce ce chant guttural ? Personnellement, il n’y a pas un seul titre qui me déçoive dans Anomalies, tout y est parfait. Talent, inspiration, technique, puissance, créativité, les mots manquent. Quel que soit le tempo, quel que soit le genre dominant du titre (genre le gros Hardcore Stoner d’enculés sur « Piecemaker »), c’est systématiquement la claque, la classe. On navigue uniquement dans le génial, le parfait. C’est vrai, les titres sont longs pour du Grind puisqu’on dépasse allégrement les 20 secondes et il y a même des passages calmes (« Inside Is Out », « Ontogeny Of Behavior ») voire des vocaux proches du Heavy Métal (« Dying Will Be The Death Of Me ») mais il faudrait n’avoir rien entre les oreilles pour ne pas reconnaître qu’Anomalies est tout simplement monstrueux. Un de mes albums fétiches, la messe est dite.

    Line up :
    Jawsh : basse, chant
    Leonard : chant
    John : batterie
    Steve : guitare
    Zac : guitare

1 : Scientific Remote Viewing
2 : Wraith
3 : Counting The Days
4 : The Will Or The Way
5 : Piecemaker
6 : Enviovore
7 : Dying Will Be The Death Of Me
8 : Inside Is Out
9 : Sleeprace
10 : Kill For Weed
11 : Litany Of Failure
12 : Ontogeny Of Behavior

 

Xenosapien

 

Label : Relapse Records
Sortie : 25/05/2007
Note : 9/10

Si, pour beaucoup de groupes, la sortie d’un album exceptionnel rend la suite de leur carrière périlleuse tant ils ont du mal à pérenniser le coup d’éclat, on ne peut pas dire que ce soit le cas de Cephalic Carnage qui finit, avec Xenosapien, d’ouvrir la brèche ouverte par Anomalies.
Evoluant désormais dans un registre dont ils sont les seuls représentants fiables (un mix ultime de Grind Death technique qui n’hésite pas non plus à emprunter des plans au Hardcore ou au Métal plus traditionnel), les Ricains nous mettent encore une fessée bien sévère. Et si je pense à l’occasion aux trépanés de Daughters (« Divination And Volition ») du fait du traitement des guitares, il n’y a encore une fois rien dans Xenosapien qui puisse être sujet à la critique. Parce que non seulement la formation ne nous assène que le meilleur d’elle-même mais elle se permet en plus le luxe de torcher de véritables hymnes (notamment le bien nommé « Touched By An Angel ») qui parviennent à mêler idéalement brutalité et mélodie.
À titre personnel, il ne m’en faut pas plus pour placer Cephalic Carnage parmi l’élite, même si l’effet de surprise est émoussé pour ceux qui auraient craqué sur Anomalies. D’une technicité redoutable sans jamais perdre de vue l’homogénéité des titres (les mecs ne se contentent pas de balancer du riff sans se soucier de l’harmonie ou du feeling), Xenosapien fait intelligemment mal grâce à une alternance savante des tempos allant du calme (« G.lobal O.verhaul D.evice ») au super brutal (80% du disque) ainsi qu’à des vocaux versatiles n’évoluant que dans l’excellence.
S’il y en a encore qui rechignent à écouter le groupe à cause de son nom, il faut vraiment qu’ils passent outre car il s’agit là de la crème. Un tel talent, c’est suffisamment rare pour ne pas passer à côté.

    Line up :
    Leonard Leal : chant
    John Merryman : batterie
    Steve Goldberg : guitare
    Zac Joe : guitare
    Nick Schendzielos : basse

1 : Endless Cycle Of Violence
2 : Divination & Volition
3 : Molting
4 : Touched By An Angel
5 : Vaporized
6 : Heptarchy (In The UK)
7 : G.lobal O.verhaul D.evice
8 : Let Them Hate So Long As They Fear
9 : The Omega Point
10 : Megacosm Of The Aquaphobics
11 : Ov Vicissitude
12 : Hidden Track

 

Misled By Certainty

 

Label : Relpase Records
Sortie : 31/08/2010
Note : 9/10

Cephalic Carnage, c’est typiquement le genre de groupe où plus il y en a, plus on est content. S’il y a des albums où l’on attend la fin avec impatience, je croise les doigts pour que ce ne soit jamais le cas avec ces Américains qui nous régalent à chaque fois de ce qu’il se fait de mieux en matière de musique extrême. Misled By Certainty ne déroge pas à la règle, même si l’album me semble globalement plus abordable que les précédents du fait de tempos légèrement moins rapides. Cela dit, même si les plans des instruments sont de plus en plus techniques et, paradoxalement plus mélodiques, au point que l’on se demande où le groupe s’arrêtera, ce n’est toujours pas une musique que vous pouvez faire écouter à grand-mère à moins de souhaiter la voir périr dans d’atroces souffrances.
Le quintette a désormais clairement trouvé son style, il n’y a peut-être plus le petit effet de nouveauté des débuts mais les formations qui aujourd’hui balancent des titres de cette qualité se comptent sur les doigts de la main. Du coup, ces quatorze titres, on les chérit, les bichonne, les écoute quasi religieusement et l’on prie pour qu’il y ait rapidement du neuf parce que tout ça date déjà de 2010. Mais putain, qu’il est bon ce Techno-Grind ! C’est un peu comme si Cynic se remettait à faire du Métal ou qu’Atheist durcisse le ton ! Sur chaque chanson il y a le truc qui tue, le micro riff, les secondes décisives, un arrangement venu de nulle part qui arrache la tête et envoie le tout bien au-dessus de la concurrence qui, à côté de ces pavés, semblent bien mièvres.
Je n’ai même pas envie d’en dire plus, de vanter les mérites du jeu de basse de Brian Hopp ou de tout ce qui fait que ce disque nage encore une fois dans l’excellence, le simple nom de Cephalic Carnage doit désormais se suffire à lui-même comme marque de qualité, de talent et de respectabilité. La branlée en somme.

    Line up:
    Leonard Leal : chant
    John Merryman : batterie
    Steve Goldberg : guitare
    Brian Hopp : guitare
    Nick Schendzielos : basse

1 : The Incorrigible Flame
2 : Warbots A.M.
3 : Abraxas Of Filth
4: Pure Horses
5 : Cordyceps Humanis
6 : Raped By An Orb
7 : P.G.A.D.
8 : Dimensional Modulation Transmography
9 : Ohrwurm
10 : When I Arrive
11 : A King And A Thief
12 : Power And Force
13 : Repangaea
14 : Aeyeuchg

 

Site officiel : http://cephalic-carnage.com/home.html
Facebook : https://www.facebook.com/CephalicCarnage
Myspace : https://myspace.com/cephaliccarnage

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