Cailleach Calling – Dreams of Fragmentation

Le 21 avril 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Yurii Kononov : Batterie
  • Tony Thomas : Guitare, Clavier, Basse
  • Chelsea Murphy : Chant

Style:

Post-black Metal/ Progressif

Date de sortie:

11 mars 2022

Label:

Debemur Morti Productions

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Je n’arrive pas à me souvenir quel autre groupe j’ai récemment écouté et qui proposait également en guise de pochette la photo d’une ville la nuit mais j’ai l’impression que, ces dernières années, l’esthétique urbaine revêt une place de plus en plus prépondérante dans l’imagerie black metal et que les forêts et autres paysages montagnards sont peu à peu remplacés par l’illusion de la déshumanisation engendrée par l’observation lointaine d’une métropole… Enfin, les « vrais » restent encore et toujours fidèles à Dame Nature mais il y a une frange post qui s’est totalement affranchie de cette imagerie et qui considère les néons comme la neige de l’ancien temps. Il ne faut pas leur en vouloir, ils n’ont sans doute jamais tâté le cul d’une vache (coucou Jacquo). Et quand je vois ça, je pense toujours au clip « Aut Caesar Aut Nihil » de Sektemtum, pour moi parfaitement représentatif de ce glissement des valeurs.

Mais revenons au sujet initial : Cailleach Calling et son premier album « Dreams of Fragmentation« , directement signé chez Debemur Morti Productions.

Comme au sein de la formation on retrouve Yurii Kononov, ancien White Ward, groupe faisant déjà partie du catalogue DMP, on se dit que la signature n’a pas dû poser trop de problème mais, au regard de la qualité des productions de ce label, on imagine aussi qu’il doit y avoir autre chose, du talent par exemple.

Et c’est vrai que même si Cailleach Calling pratique le post black metal, style auquel je comprends que l’on puisse être allergique, il reste que ces quatre (longues) compositions sont carrément bonnes et, surtout, hyper vénères ! Le tempo est rapide avec des blasts supra luminiques, le chant est une décharge incessante de haine maladive (on retrouve d’ailleurs le chanteur Chelsea Murphy chez Dawn of Ouroboros) et les guitares sont plutôt intelligentes dans leur façon d’alterner les rythmiques ultra speed et les arpèges clairs, symptomatiques du post. Bien entendu, il faut ajouter à cela quelques arrangements au clavier, des volutes subtiles aussi inflammables que de l’essence, et l’on a là un excellent disque de post black metal agressif, dépressif et profondément citadin.

Est-ce que ce ne serait pas ça le futur du black metal ? War Paint versus costume trois pièces ?

Tracklist :

1. Phosphenic Array (8:46)
2. Bound by Neon (8:10)
3. Cascading Waves (15:06)
4. Mercurial Inversion (7:37)

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