Bleed – Chaos Impact

Le 13 février 2017 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Florent Orsini : Chant
• Vincent Le Guével : Guitare lead
• Olivier Ribeiro Dias : Guitare rythmique, Chant
• Damien Wiater : Basse
• Nicolas Collet : Batterie

Style:

Thrash/Death Metal

Date de sortie:

27 Janvier 2017

Label:

M&O Music

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10

V’la l’temps des fêtes, v’la l’temps des fêtes… Sonnez kalasch’s, résonnez roquettes ! Ahhhh… la paix dans le monde, ce silence imposant, ce calme universel après que place nette ait été faite par un missile sol-sol… C’est beau la magie de Noël et tous les souhaits qu’on peut en faire, hein ?
C’est aussi le temps propice à s’envoyer le rôti de manman la veille en levant un majeur au véganisme et trucider de la dinde le lendemain ! Je parle de celle que vous allez vous taper, pas de votre ex… Enfin quand je dis « vous taper », je ne parle pas davantage de votre actuelle, mais de celle qui va finir, fourrée, sur la table… Bref, on s’est compris… Tiens d’ailleurs, je me posais la question suivante : on bouffe quoi à un repas de réveillon chez les vegans ? On remplace la dinde par un navet ?

Bref, ça ne répond pas à la question « qu’est-ce qu’on va bien pouvoir mettre comme bande-son le temps d’aller subir le sacro-saint repas interminable de Noël ? » Avant même de penser à envoyer chier mémé qui te demandera « et tu fais quoi maintenant ? » de sa voix chevrotante en lui répondant « je vends de la drogue, ça se voit pas ?! », on va se mettre un petit Bleed, bien saignant (pour rester dans la thématique du rôti ET de la paix dans le monde) qui propose donc un album on ne peut plus adéquat avec l’actualité, intitulé Chaos Impact.

Saignant, certes, mais soigné et seyant. Ça tranche aussi efficacement que le couteau électrique de mémé dans le rôti dominical… J’utilise des outils obsolètes pour en parler avec vous, entre deux bouchées de buche avec les lutins qui s’éclatent à pogotter dessus, pour évoquer leur genre, qui n’est pas nouveau, en l’occurrence un Thrash/Death, teinté de Hardcore par moments. Le temps d’une intro un peu électro mais déjà sinistre et c’est parti pour l’assaut.
Parfois léger comme le contenu du saucier pour vos pommes dauphines, il peut s’avérer lourd comme la farce maronnée qui bordera votre assiette festive. En tous cas, le pacifisme de Lennon ne coule pas dans leurs veines, quand les titres « Prelude to Desolation », « Time to bleed », « War Brothers » ou « Never surrender » portent des intitulés aussi courts que belliqueux.

Musicalement, on sent des influences de Machine Head, Chimaira et Lamb of God, voire In Flames dans l’aspect mélodique et sa construction, mais le tout coloré – si je puis dire – également de Testament et de Thrash old school. Et le quintette parisien a su intégrer ces/ses influences pour en faire quelque chose qui ne tombe pas dans le déjà-entendu – je parle au niveau stylistique – sans pour autant créer la nouveauté, ce qui fait qu’on va s’enthousiasmer à certains moments mais trouver certains passages (rares) un peu fades. Mais…

« Les journées se suivent et se ressemblent » comme disait le fameux chanteur-troupier Joe Fandassin… Un peu comme les erreurs du passé, les déjà-vus de l’agression, la stupidité crasse qui pousse au répétitif de la connerie… Quelle manne inextinguible pour la misanthropie commune ! L’élément problématique, vous vous en doutez, c’est quand on a cette sombre impression en écoutant ledit album, celle de « mais j’ai déjà entendu ça le morceau avant ?! » – ou deux morceaux avant, ne soyons pas bégueules… Mais bon, l’artwork est sympa, on a presque envie de voir un T-Rex ou Godzilla dans la ville ravagée à l’image suivante…

Si l’album ne cassait pas forcément de base – militaire – trois chenilles à un AMX, c’est surtout ce ressenti de répétitivité qui en gâche la bonne énergie car, musicalement, c’est un bon album… mais qui va lasser très vite, si tant est qu’on ne s’ennuie jamais à faire le décompte de déjà-vu, déjà-entendu, ou encore celui des cadavres qu’on vient d’empiler quel que soit l’endroit, la situation géographique ou la raison – mais le terme raison est-il le plus adapté ?

A écouter sur son I-phone 7, écouteur à fond, sur un marché de Noël : on ne sent pas venir l’impact et le chaos qui s’ensuit…

Tracklist:
1. Prelude to Desolation (1:31)
2. Time to bleed (5:07)
3. Your Answer (5:29)
4. The Foreigner (5:16)
5. Retaliation (4:47)
6. Prohibited (4:28)
7. Chaos Impact (6:38)
8. The Fall (4:14)
9. Within the Machine (5:49)
10. War Brothers (5:36)
11. Never surrender (5:11)

Facebook: https://www.facebook.com/bleedparis/
Bandcamp: https://bleedparis.bandcamp.com/album/c … ct-samples Spotify: https://play.spotify.com/album/6hCH7Ru25bbPLMj0YZu8SC
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCxrSKy … aaryGyLFiA

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