Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Une des belles surprises de cet été nous vient du Portugal avec le sextet Attick Demons.
Seulement deuxième album pour vingt ans de carrière, « Let’s raise Hell » arrive après un déjà bien réussi « Atlantis » (2012) (en plus de deux demos en 1996 et 2006 et un EP éponyme en 2000) avec de très forts relents d’un Iron Maiden qui aurait copulé avec Helloween.
Rajoutez un côté épique à la Manowar et vous avez le cocktail que nous propose le groupe.

Le chanteur Artur Almeida, également nouvelle recrue du groupe belge Iron Mask, possède un fabuleux timbre de voix plus que comparable à celui de Bruce Dickinson.
D’entrée, Attick Demons nous balance un « The circle of light » bien nerveux et direct : pas d’intro, pas de fioritures. C’est in-your-face d’entrée avec ce heavy/speed bien fougueux avec ce chant aigu. Couplets imparables et refrains à hurler tue-tête, rythmique épileptique et solo aux petits oignons, « Let’s raise hell » démarre tambour battant avec ce titre « The circle of light » qui pourrait bien faire office d’hymne pour le groupe et risque de foutre un vrai boxon d’entrée lors de leurs prestations live.

« Adamastor » n’est pas en reste et confirme le bien qu’on pensait avec le premier morceau : si le tempo est moins frénétique que le premier titre, le groupe nous envoie une énergie et une puissance phénoménales.

La basse claque comme jamais, les guitares partent de partout et le batteur frappe ses fûts comme si sa vie en dépendait : encore un titre à se délecter sans modération.
Attick Demons, que ce soit dans le registre véloce, voire speed (« The Circle of Light », « Let’s raise Hell », « Ghost », « Nightmare », « Ritual »), mid tempo (« Adamastor », Glory to Gawain », le très Dio “Dark angel”), plus épique avec le long « The endless Game » qui rappellera les plus grands moments de la Vierge de Fer, Attick Demons est capable de nous balancer des titres suffisamment riches pour tenir l’auditeur sous haleine tout le long des 50 minutes que durent ces neuf titres mais relativement facile d’accès pour qu’on ne s’y perde pas dans des méandres de breaks inutiles. Non, Attick Demons a une réelle maîtrise de ses instruments et de sa musique mais le tout est d’une fluidité séduisante.
Et les passages de bravoure ne manquent pas avec des mentions spéciales aux arrangements (« The endless Game » qui pourrait à lui tout seul justifier l’achat de l’album) et à certains passages instrumentaux (« Ritual », « Adamastor », « Ghost » avec ses riffs très Maideniens une fois de plus ou « The Circle of Light » en tête), et on ne peut que saluer le jeu des guitaristes sur chaque morceau, surtout lorsqu’ils nous gratifient de duels de guitares dignes des meilleurs moments de la paire Murray/Smith.

Définitivement, il n’y a rien à jeter dans cet album : se l’écouter plusieurs fois d’affilée est un pur régal. Avec ce « Let’s raise Hell », Attick Demons nous envoie un album excellent qui ravira les fans de Dio, Helloween, Manowar et surtout d’Iron Maiden avec une patate incroyable !

Fortement recommandé !!!

Tracklist :
1. The Circle of Light (3:55)
2. Adamastor (4:31)
3. Glory to Gawain (4:21)
4. Dark Angel (6:31)
5. The endless Game (7:27)
6. Let’s raise Hell (5:50)
7. Ghost (6:19)
8. Nightmares (4:37)
9. Ritual (5:31)

Site officiel : http://www.attickdemons.com/
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