Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Un logo comme on n’en fait plus depuis mon adolescence, une pochette qui rappelle un rien celle d’“Amnesty” de Zoetrope, des looks qui faisaient rage il y a 35 ans à grand renfort de lunettes de soleil, ceintures à clous, de t-shirts de groupes de heavy. Bref, l’horloge de ce quintet Argentin semble s’être arrêtée en 1985…
Musicalement aussi !
Que tout ceci hume bon la NWOBHM !

Le groupe de Buenos Aires se forme en 2020 et sort ce premier EP “Glassbreaker”, en décembre 2021 en autoproduction (en digital), en février 2022 chez Argentina Thrash Metal (en cassette) et enfin en mai 2022 chez RipRide Records pour la version CD !
Et on ne va pas se mentir : encore un groupe aux musiciens d’horizons divers (comprendre : issus tant du black metal que du thrash, du hard rock, du sludge et même du drone) qui vient se faire plaisir dans les racines du heavy metal, et quasiment tous les titres chantés en Espagnol !

Ici, on ne se prend pas la tête, on ressert des sons qu’on entendait à la pelle dans la première moitié des années 80 : ça tripote de près le hard rock avec des influences proches de Blüe Öyster Cult, U.F.O., Rainbow ou Nazareth, mais aussi la NWOBHM des premiers Iron Maiden (of course), Picture ou Diamond Head.
On arrive même à se dire qu’on se retrouve face à des plans déjà appréciés comme l’intro de “Diamantes y sal” qui rappelle les grandes heures d’Ostrogoth de l’album “Ecstasy and danger” (le riff introductif fait penser de suite à “The new generation”).
Il est clair qu’Amulett ne cherche pas à révolutionner le genre mais bien à y rendre un bel hommage vibrant.

Pour ma part, j’adhère !

Tracklist :

1. Overtura (Das Amulettum) (0:44)
2. Sweet Point (2:16)
3. Babylon Fire (3:24)
4. El barquero (2:27)
5. Glassbreaker (4:23)
6. Diamantes y sal (3:12)
7. Ghost Town (3:13)
8. El camino subterráneo (1:48)

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