Line-up sur cet Album


Heolstor – Tout.

Style:

Ritual Black Metal

Date de sortie:

17 Avril 2020

Label:

I, Voidhanger Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

« O High One ! May he be praised ! The one great of Power !
The Spirit great of Dignity, who places fear of himself among the Gods !
(“A ka dua
Tuf ur biu
Bi a’a chefu
Dudu nur af an nuteru”, chant sacré en ancien Egyptien)

« Subjugué »… Voilà le mot qu’il me vient en tête quand on me demande mes premières impressions après avoir découvert ce premier album de At the Altar of the Horned God, projet solo de l’Espagnol Heolstor (Alverg, Eald, Mystagos, Vanth, ex-Carcharoth, ex-Chains ov Beleth, ex-Trasgo, ex-Cyhiriaeth, ex-Nazgul, ex-Uruk-Hai) qui nous offre un voyage dans des temps anciens, réparti en sept chapitres.

Musicalement, on a affaire à un assemblage de sonorités primitives propres au Black Metal façon Arckanum, combinées aux atmosphères rituelles d’un Urfaust, avec des plages ambiantes qu’on peut retrouver dans les albums de Dead Can Dance, pour une véritable ode à la nature !
Autant dire que, dès la première écoute, cet album transporte l’auditeur de magnifique façon.

Déjà, avec “A Ka Dua”, qui aurait très bien pu avoir sa place sur l’album “Spiritchaser” de Dead Can Dance, et “Before the Flames of undefiled Knowledge” qui rappelle l’esprit de ce même groupe, sont deux compositions ambiantes très ritualistes, nous transportant tant géographiquement que dans le temps. Lancinants, pénétrants, hypnotiques, ces deux titres sont purement fascinants.

Et vient un contraste saisissant : dès la première seconde de “Prayer I”, on se prend quelques G dans la figure tant l’accélération et le changement d’ambiance nous prennent de court sans la moindre transition : là, on se trouve dans une complainte telle qu’Arckanum a su nous en envoyer, surtout dans ses trois premiers albums. Intense, simpliste, monocorde : cinq minutes d’un riff répété ad libitum sur lequel le chant écorché et déchirant prend toute son ampleur.


La deuxième partie de “Prayer” prend ainsi tout son sens, sous-titré “Oh glorious Pan”, confirmant la comparaison avec Arckanum qui a posé les jalons de sa carrière par une adoration au Dieu de la Nature et protecteur des bergers et des troupeaux.
A nouveau, ce titre est un hymne sombre que Heolstor va nous offrir régulièrement dans l’album (entre passages d’un Black Metal on ne peut plus raw et brutal) comme “Perdition in the Oneness” ou “A Circle of swaying Leaves”.

Hymnes sombre, chants nocturnes et prières païennes adressées tant à Pan qu’à Cernunnos, Bacchus et à d’autres divinités anciennes qui ont guidé l’humanité dans le temps, “Through Doors of Moonlight” est un chef d’œuvre de Black Metal ambient et atmosphérique aux tons folk prononcés.

Heolstor l’explique lui même : “L’album est un rituel d’invocation au Cloven One, celui aux cornes, une supplication pour lui de prendre nos mains et de nous conduire dans un voyage extatique sur la rivière de l’Unité, à travers la Terre à plusieurs niveaux.

Oui, subjugué, une véritable pépite qui confine à la beauté absolue ! La plus belle surprise de ce printemps ! Immense et vraisemblablement intemporel…

Tracklist :

1. A Ka Dua (4:19)
2. Before the Flames of undefiled Knowledge (6:37)
3. Prayer I (5:25)
4. Prayer II (Oh glorious Pan) (4:49)
5. Perdition in the Oneness (4:20)
6. Malediction (5:56)
7. A Circle of swaying Leaves (4:39)

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