Alestorm – No Grave but the Sea

Le 13 juin 2017 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Christopher Bowes : Chant • Máté Bodor : Guitare • Elliot Vernon : Claviers • Gareth Murdock : Basse • Peter Alcorn : Batterie

Style:

Pirate Metal

Date de sortie:

26 mai 2017

Label:

Napalm Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.6/10

The pirates are back ! Je ne parle pas de Jack Sparrow et son équipage – même s’ils le sont aussi, mais je n’ai pas envie de pérorer cent-sept ans sur le dispensable La Fontaine de Jouvence qui ne m’a pas plus donné envie que ça d’aller payer pour mater la raie à Salazar – mais du fait qu’Alestorm est de nouveau sur le pont et nous ramène son Charrette millésime 2017 avec No Grave but the Sea.

Quand certains se demandent que faire d’un marin bourré, Alestorm en fait dix escales de biture et de chasse au trésor. Pour resituer sur la carte du Metal avec une croix – qui indique TOUJOURS l’emplacement du trésor – on est resté dans les baux du folk pouêt-pouêt avec de l’accordéon, du crincrin et des cuivres pour l’epicness, avec des thématiques maritimes autour des célèbres flibustiers et leur crew. Du Pirate Metal avec dans l’idée stylistique qu’on se trouve entre Sabaton et Nightwish première période, avec des sons de claviers sortis d’un abysse quelconque comme celui de la banque MIDI du Yamaha PSR 350, dégueux au point que je me demande encore si un vrai violoniste avec un fiddle est intervenu pour l’enregistrement ou si tout est fait par les mimines potelées de Christopher Bowes qui enfile son tricorne de claviériste-chanteur quand il ne fait pas de même avec une toge de sorcier de l’espace avec Gloryhammer – même si l’enregistrement des pistes de clavier pour cet album a été laissé à Elliot Vernon.

« A pirate’s life is simple: we drink and steal and kill. » Comme on peut se douter on navigue entre les ports et les légendes des 7 mers dans un esprit tantôt festif tantôt narratif. Atout majeur d’Alestorm : les refrains… Imparables, efficaces, mémorisables (et prévisibles) dès la première écoute, on ne peut et ne pourra s’empêcher de les fredonner en arpentant les chemins, des quais bas aux kebabs, qui mènent vers la salle de concert où ils se produiront, en attendant cet instant jovial où tout le monde les braillera en secouant sa booze dans une choppe levée plus haut que celle de son alcoolique acolyte dans une tempête de bière renversée.

Et yohohoho et une bouteille de rhum plus tard, toute la joyeuse troupe d’anacoluthes et bachi-bouzouks descendants du capitaine Haddock sera en train de sautiller ou faire des vagues en se tenant par l’épaule – ce moment romantique où l’on est tous frères dans le Metal, l’alcool dans le sang et la sueur qui coule en suintant le long des aisselles sur ce que tu essayes de sauver ce qui reste de sec de ton T-shirt – en gueulant plus fort que son voisin de bâbord ou tribord des paroles universelles comme « Rum, beer, quests and mead, these are the things that a pirate needs » ou encore « Fuck you, you’re fucking wanker, we’re gonna punch you right in the balls ! Fuck you with a fucking anchor, you’re a cunt so fuck you all ! » ou – spéciale dédicace à mon camarade Diego d’un certain groupe rouennais tribute à David Gemmell – « Free margaritas and tacos ! » dans un « Mexico » sous son soleil qui chante – hiiii – qui débute et déboite sur du son 8-bits.

Bref, vous l’aurez compris, avec Alestorm, on fait davantage dans la corde à nœud que la dentelle et tout sérieux que seraient Barbe noire ou Anne Bonny, ils se laisseraient quand même entrainer par le cinquième album de cette bande de forbans écossais, intronisant le nouveau membre d’équipage Máté Bodor à la guitare, qui ne jouera pas pour autant de rockabilly dans la rade de Glasgow, y compris sur les huit minutes finales du « Treasure Island ». Pari réussi le godet haut levé !

A écouter en se sifflant une bouteille de Diplomatico Reserva Exclusiva – cherchez pas à test, y a pas meilleur avant l’Ambassador 25 ans d’âge à 195€ la bouteille…

Tracklist:
1. No Grave but the Sea (3:36)
2. Mexico (3:16)
3. To the End of the World (6:55)
4. Alestorm (4:04)
5. Bar und Imbiss (4:18)
6. Fucked with an Anchor (3:34)
7. Pegleg Potion (4:01)
8. Man the Pumps (6:01)
9. Rage of the Pentahook (3:13)
10. Treasure Island (8:02)

Facebook: https://www.facebook.com/alestormband
Site officiel: http://www.alestorm.net/
Spotify: https://open.spotify.com/album/7sspFkDPgAZhCRztrVjzQ3

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