Airforce – Strike hard

Le 3 septembre 2020 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Tony Hatton - Basse
  • Doug Sampson - Batterie
  • Chop Pitman - Guitares
  • Flávio Lino - Chant
  • Guest : Paul Di'Anno - Chant additionnel.

Style:

NWOBHM

Date de sortie:

4 septembre 2020

Label:

Pitch Black Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Bien que formé en 1987, ce Strike hard n’est que le premier véritable album d’Airforce. Bien avant, Chop Pitman (guitares) et Tony Hatton (basse) ont joué ensemble dans un groupe appelé E.L-34 qui se séparera au milieu des années 80.

Chop étant un très bon ami de Steve Harris (Iron Maiden), ce dernier lui a conseillé Tony Hatton lorsqu’il a décidé de reformer un groupe. Steve Harris a présenté Chop à l’ancien batteur d’Iron Maiden, Doug Sampson, qui tenait les baguettes de la vierge de fer de 1977 à 1979 : il est d’ailleurs sur le fameux « The Soundhouse Tapes » (1979) et le single « Running free » (1980).
C’est ainsi qu’Airforce est né !

Le groupe aura énormément de mal à garder un line up stable et jouera pendant onze longues années avec plusieurs chanteurs successifs : c’est en 2001 qu’Airforce se sépare pour réapparaitre en 2008.
Après quelques tribulations et changements de line up, Airforce sort une compilation, Judgment Day (2016), avec trois titres écrits en 1987, deux en 1993, trois en 2010 et trois nouveaux.
C’est alors que Doug Sampson et Tony Hatton sont venus à la release date qu’ils ont décidé de reformer le groupe original. C’est après avoir auditionné Dilian Arnaudov que le groupe était au complet et qu’il s’est mis à écrire de nouveaux morceaux et à jouer live tant en Angleterre qu’en Europe.
En 2018, deux EP voient le jour :The Black Box Recordings volumes 1 et 2. Paul Di’Anno, ex-chanteur d’Iron Maiden sur « Iron Maiden » (1980) et « Killers » (1981)) a même été invité à enregistrer une chanson (‘Sniper’) pour le 2ème EP.
Quelques mois plus tard, le chanteur italien Ivan Giannini (Derdian, Vision Divine) a commencé à aider le groupe pour quelques concerts avant de se voir intégrer la formation de façon permanente.
En janvier 2019, Airforce a enregistré une chanson avec Paul Mario Day (tout premier chanteur d’Iron Maiden, ex-More, ex-Wildfire et ex-Sweet, actuel Gringos et Buffalo Crows) au chant.

Enfin, c’est à l’aube de l’automne 2020 que sort ce premier album Strike hard avec onze nouveaux titres. Et qu’on se le dise : tant d’accointances avec Iron Maiden ne pouvait donner qu’une musique fortement inspirée par la Vierge de Fer !

Au niveau des riffs, de la rythmiques et au chant, on se retrouve en pleine période entre The Number of the Beast (1982) et Powerslave (1984).
Le chant est très proche tant de Bruce Dickinson que de Geoff Tate, les riffs sont dignes de la paire Murray / Smith et les cavalcades de basse rappellent Steve Harris.
Il ne manque que les duels de guitares (Chop Pitman ne pouvant tout assurer à lui tout seul) pour que les comparaisons soient totales.
Le mieux, ils se paient même le luxe d’inviter Paul DiAnno pour des lignes de chant additionnelles.

Et tout dans cet album d’Airforce est passéiste au possible, et dans le bon sens du terme : sans vouloir faire du Quantum et ses descriptions d’artwork, le logo du groupe metallique et clouté, et celui du titre sorti tout droit des vieux Hard Rock Magazine, est d’un kitsch qui force le respect !
Attention, kitsch n’est surement pas un terme péjoratif : Airforce sait nous faire remémorer les meilleurs moments que nous ont offert le Heavy Metal et surtout la NWOBHM de la première moitié des eighties.
Et les références y sont nombreuses : chaque titre, pour peu qu’on a pris cette vague pleine face dans notre adolescence, nous fait penser à des passages qu’on a aimé par le passé : il suffit d’entendre le riff introductif de « Finest Hour » et se dire qu’on n’est pas loin d’un certain « Wasted Years » de vous-savez-qui !
Tour à tour, les noms de Diamond Head, BattleAxe, Saxon ou même Satan viennent bien à l’esprit, mais la dominante reste bien à chercher chez Iron Maiden.

Oscillant entre bon vieil Hard Rock et Heavy Metal, ce « Strike hard », aux refrains très souvent accrocheurs, est une belle leçon de Heavy Metal nostalgique qui ravira les adorateurs du genre, surtout la tranches quadra-quinqua restée ancrée dans les eighties.
Je ficherais bien un billet en affirmant que si cet album était sorti en 1984, il ferait partie des classiques du genre !

Indispensable !

Tracklist :

1. Fight (4:48)
2. Die for you (5:06)
3. Son of the Damned (2:02)
4. The Reaper (5:20)
5. Finest Hour (5:20)
6. Don’t look in Her Eyes (3:58)
7. I feel your Pain (4:39)
8. War Games (5:36)
9. Band of Brothers (4:56)
10. The War inside (5:02)
11. Faith Healer (reprise The Sensational Alex Harvey Band) (bonus) (5:16)

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