Lonewolf – Made in hell

Le 14 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Jens Börner - Vocals / Guitar Damien Capolongo - Guitar Felix Börner - Drums Alex Hilbert - Bass (également guitariste de Nightmare - bassiste provisoire)

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

2007

Label:

Eat Metal Records

Pour un peu qu’on s’y connaisse en géographie, on sait que la ville de Grenoble est située dans une cuvette. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que c’est aussi un creuset bouillonnant de métal en fusion. Cette ville, coincée entre trois massifs montagneux, nous a offert jadis le grand Présence, auteur d’un seul chef d’œuvre, et maintenant nous ravit d’une foule de jeunes loups suivant fièrement les traces du vétéran Nightmare. Parmi eux, nous nous intéresserons aujourd’hui à Lonewolf.

Ce groupe existe depuis 1993 et compte à son actif trois albums. Made In Hell, le dernier d’entre eux est sorti en 2007 chez les grecs de Eat Metal Records et est diffusé en France depuis février 2008. Le loup solitaire nous livre ici dix brûlots d’un pur Heavy Metal très fortement influencé par la scène allemande des années 80 et 90. Il n’est pas question ici de chercher l’originalité à tout prix. Le schéma classique « intro/couplet/refrain/couplet/refrain/solo/refrain » est le plus souvent utilisé. Ce qui frappe, c’est la prodigieuse efficacité des compos. Les tempos sont soit rapides (Shadowland, Seawolf) soit plus lourds (Made in Hell ou The New Inquisition), mais comportent des refrains ayant tendance à vous rentrer dans le crâne et vous donner une furieuse envie de headbanger sauvagement, le bras levé en les reprenant en chœur. Alors certes, les titres sont un peu moins fouillés que dans l’album précèdent, Unholy Paradise mais sont taillés pour la scène, domaine où Lonewolf excelle réellement, preuve en est leurs participations passées à de nombreux festivals et concerts en France mais aussi en Europe. Le groupe rencontre d’ailleurs un joli succès en Grèce…
En outre, pour cet opus, le groupe, pour la première fois de sa carrière bénéficie d’une production tout à fait acceptable, et prouve par là même qu’il n’est pas forcement utile de s’exiler loin de France pour avoir un son correct. Le mixage a par contre été réalisé par Eike Freese (Dark Age). Chose rare dans ce style de production, le duo basse batterie n’ecrase pas tout et laisse donc librement places aux mélodies et nombreux solis de guitare, ainsi qu’aux lignes de chants très rentre dedans tout en restant mélodiques.

Pour conclure, nous avons ici un très bon album d’un groupe utilisant les ficelles d’un genre maintes fois utilisées. S’ils ne tombent pas dans les travers et les clichés de ce genre, c’est parce qu’ils ont vraiment l’âme du Heavy Metal. Ces mecs depuis 15 ans respirent et vivent la musique avec une passion qui ne peut nous laisser indifférents.

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2 commentaires sur “Lonewolf – Made in hell”

  1. 1

    une chro de cet album par Metalpsychokiller sur un autre site:

    « Crée en 1993, le quatuor grenoblois de Lonewolf nous revient dans les bacs, après « March into the arena » en 2002 et « Unholy paradise » en 2004, avec un troisième opus de 47 minutes intitulé « Made in hell ». Toujours articulé autour des Borner, Félix à la batterie et Jens au chant, le line up a repris sa composition originelle avec le retour du bassiste Dryss boulmedais du Canada. Le lead guitariste de talent, Damien Capolongo complétant le combo. Parallèlement, le groupe est désormais signé par le label grec « Eat Metal Records »; voilà pour les nouveautés…

    Car ce troisième opus pour sa part n’en recèle que très peu. A l’image de bon nombre de groupes (Firewind par exemple puisque nous parlions des hellènes ci-dessus…) Lonewolf a trouvé une voie, sa voie… Et la suit résolument, sans paraître se soucier ni des tendances évolutives du métal actuel, ni des chroniqueurs pouvant faire des gorges chaudes de ce heavy teuton des années 85/90 concocté par nos frenchies. Le loup solitaire se fait plaisir et nous en profitons amplement.
    Car le nerf de la guerre, celui de l’appréciation où non des offrandes des isérois, est très simple: Si vous êtes adeptes du Heavy speed traditionnel allemand vous aimerez; et si en outre vous faites partie intégrante des fans de Running Wild –particulièrement la période des albums « Gates of purgatory » à « Port Royal et Death or glory »-, alors vous adorerez. La production un peu « crue », style quasi True metal, collant d’ailleurs parfaitement à ce heavy burné d’outre Rhin (mixage effectué par Eike Freese de Dark age à Hambourg) et renforçant encore le sentiment conceptuel de « a tribute to ».

    Le loup forgeron, à l’image du cover, délivre ainsi un metal puissant et nous martèle avec un véritable déluge de décibels alternant entre cadences lourdes et syncopées, et tempos plus soutenus et frénétiques. Le fil rouge des compositions étant caractérisé d’une part par une facette martiale, guerrière ; et d’autre part par les vocalises de Jens, accrocheuses, éraillées, typées Chris Boltendhal (Grave Digger). Une rythmique colossale, des riffs épais à la Accept, apposés sur des mélodies simples mais efficaces; une multitude de soli guitaristiques toujours omniprésents et valorisants, et une réelle propension à délivrer des refrains hymnaires. La recette typiquement Heavy n’est pas nouvelle, loin s’en faut, mais elle est délivrée avec énormément de talents. Certains titres sont ainsi particulièrement réussis « Shadowland, Divine art of lies, Black heaven » et surtout le « Made in hell » éponyme de l’album et pur joyau standard potentiel à la Manowar.

    Une galette beaucoup plus aboutie, plus peaufinée, plus accrocheuse que ses devancières donc, mais restant dans la pure veine de Lonewolf. Le groupe a gagné en maturité dans tous les secteurs et cela se ressent tout au long de leur offrande.
    Des défauts ? Ben ouep, peut-être ; mais à vous de les chercher car moi Running Wild, j’adore.

    16/20 METALPSYCHOKILLER »

  2. 2

    et une autre de Celtik :

    « Lonewlf , est un groupe de heavy français form en 1993 à grenoble.

    Premier abord , un coup d’oeil sur la pochette. Mélange de couleur rouge orange jaune , et noir marron. Un loup martèle des féroce coup sur une enculume pour fabriquer une épée. Nous voici donc dans les forges de l’enfer. On s’attend à un album avec une batterie puissante , rappellant les coups du loup forgeron . Une voix puissante pour le chant et cris de travail du forgeron…

    mais bon , on ne juge pas un album à sa pochette.

    Début de l’album , un artellement de batterie , un sond bien lourd pour l’intro de shadowland . Arrive la voix , gutturale et puissante . Le titre est tou bonnement un bon gros morceaux de heavy speed , super puissant , avec des refrains bien accrocheurs ,pendant lesquel la musique est coupée reste seul le chanteur et sa voie tonitruante. On imagine facilement le forgeron hurlant afin de se donner du courage avant de frapper comme une brute l’acier incandescant.
    Viens ensuite divine art of lies , morceaux moi rapide mais tout aussi puissant , avec un reffrain renforcé de cris guerriers. S’enchaine ensuite les titres , plus puissant et speed les uns que les autres , on arrive ensuite à Made In HEll , morceaux titre de l’album et on comprends rapidement pourquoi , des riff de guitare biens puissants entre chaque morceaux , un chant puissant et des plus efficaces, un basse batterie martelant à toute vitesse pendant les refrains , donnant encore plus de puissance à un album dèjà bien costaud, des cris guerrier de part et d’autre du MADE IN HEL . Nigthpeace , est un titre bien puissat , avenec un refrain bien prenant et accrocheur petite pause dans le titre , , vers la deuxième minute , le son des guitare est diminué , laissnt plasse à un martelement de baterie ,avant de repartir de plus belle. Vous l’avez compris , si l’infanterie n’avais pas suivi , on envoie la cavalerie à la charge , et tous le monde est achevé. The heart of Hell et The new Inquisition sont tous deux des titres bien accrocheurs avec des refrains bien prenant , on se surprant à crier IN THE HEART OF HELL ou RISE OF THE DARK . Utopia est un titre aussi bien speed , cloture de l’album , un bon refrain prenant au tripes , tous le groupe , se met à crier le » utopia » et le » Welome Life  » partant prfois en aïgus. Un chef d’ oeuvre du métal.

    Conclusion de l’abum , Made in hell , est une oeuvre d’art du métal . Un heavy speed qu’on n’avait pas entendue depuis bien lngtemps . Heureusement que j’étais assis quand je l’ai entendue pour la première fois , j’ai pris une calque à tomber à la renverse , j’avais pas entendu sa depuis le warriors of the world de manowar , le law of the blade de paragon , et le excalibur de grave digger.
    Un album qui porte bien sa pochette , du heavy bien puissant , une force de forgeron . Quoique pendant que je l’ai écouté , sur le titre made in hell , on imagine facilement un général parler à ses troupes avant un combat , l’image que j’ai eu est celle de william wallace dans brave heart avant un combat . En conclusion , l’album nous donne un sentiment de puissance , on gagne 30 cm et 20 Kg en l’écoutant , on a plus peur de rien .

    A la phrase « loup, où est tu , m’entends tu ? » je répondrai , que le grand méchant loup est à grenoble et qu’il fait du métal. »

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