PYRO

Le 21 novembre 2014 posté par celtikwar
Bonjour,
Je suis Celtikwar de Soilchronicles et vous remercie par  avance du temps accordé.
-En 2011 vous nous aviez fait une courte  présentation de  votre formation, est il possible de faire un > rappel pour nos > lecteurs en insistant sur la vie de PYRO depuis  « Tomorrow May Never Come »?

Bruno PYRO : Aujourd’hui le groupe se compose de cinq musiciens : nous avons été rejoints par Nico Baillet (batterie) et J.J Deplaix (basse) du groupe Mister D. Moi-même, Joël et Manu Taffarelli formons le noyau dur du groupe depuis 2010. Nous n’avons pas arrêté de composer, la preuve !

-Vous venez de  sortir un  nouvel opus « Chapter 6 », comment se  sont passées les séances  d’enregistrement?

Bruno PYRO : très bien dans l’ensemble. On a commencé par la partie rythmique et on a poursuivi par les guitares, le tout dans le Sud de la France et le chant, enregistré lui en région parisienne.

Emmanuel TAFFARELLI : Le meilleur pour la fin… (rires)

-Quels sont les  retours que  vous avez eut depuis sa parution?
BP : Les premières réactions sont positives, une bonne production et de bonnes chansons sont des commentaires fréquents. On revient à la source rock/hard rock de Pyro, peut-être un peu moins métal.

ET : De mon côté, les retours sont semblables. Certains fans de Pyro retrouvent dans le chant le groove de Dave Danger (chanteur sur Velvet Glove en 92) ce qui est une bonne chose. Après, comparaison n’est pas raison –j’ai entendu « voix à la Ozzy ,Bruce Dickinson, ou Blaze Bailey »- mais ça fait plaisir.

-Il est  d’ailleurs sortit >sous la forme d’un double album, car vous  avez décidez de  réenregistrer « Stab In The > Back » , pourquoi ce choix?

ET : SITB n’avait pas révélé tout son potentiel lors de sa sortie initiale. C’est pourquoi j’ai réarrangé et réinterprété les morceaux en conservant toutefois les lignes originales de chant. Aujourd’hui, cet album sonne comme il aurait dû toujours sonner, débarrassé de ses « défauts ».

BP : Je suis d’accord avec Emmanuel et je rajouterai que Joe et moi avions traîné cet album un peu comme un boulet pendant toutes ces années ; c’est pour cela qu’on a voulu le réhabiliter car, pour mon frère et moi, il est clair que, en tant que producteurs, nous avions laissé passer trop de choses sans y revenir. Du coup, avec un chanteur de la trempe d’Emmanuel, on s’est dit que ce serait trop bête de ne pas refaire certaines parties, notamment la voix. On lui a laissé carte blanche pour la production de ce disque. Et je dois dire que nous sommes contents du résultat.

-En écoutant des morceaux comme  « Sweet Megalomania » ou  « Around The Black Ground » on trouve un Pyro des plus  mélodiques, c’est d’ailleurs  l’impression générale de  « Chapter 6 ». En étiez vous  conscient, était ce une ligne de  conduite, ou alors un hasard?

BP : Absolument pas ! Quand nous commençons à composer la musique, Joe et moi ne savons pas quelle direction nous allons prendre. Une fois que nous avons un nombre conséquent de titres, ils prennent vie en les travaillant avec la section rythmique et le chant.

ET : Nous travaillons beaucoup à distance. Je reçois les démos « brutes » et je dégage une ligne de chant ; les paroles suivent. Je dois dire que j’ai une grande marge de manoeuvre grâce aux frangins et je les en remercie.


-Pouvez vous nous dire deux mots sur la  pochette du disque?  Ce qu’elle évoque pour vous? Avec ces  cartes brûlantes, on  s’imagine facilement un côté un  peu Rock Sudiste, un Saloon  qui aurait brûlé…

BP : On travaille avec un graphiste à partir du titre de l’album et il me propose différentes idées. A titre perso, je m’occupe beaucoup du design des albums. L’idée des cartes en feu m’a plu tout de suite. Au départ, l’album devait s’appeler « the Gamble » -le jeu de hasard, si tu veux ; on se brûle les doigts au poker, d’où cette image. Puis, on a évolué vers « Chapter 6 », un peu par hasard –notre sixième disque. On a changé le titre et on a gardé l’image qui correspond toujours à notre vision. On redistribue les cartes pour un nouveau départ.

-Est il possible de nous faire un Track By  Track de votre  album, avec quelques lignes sur chaque morceaux?  Histoire de  nous dévoiler tous ce que vous voudrez, une  anecdote lors de l ‘enregistrement, ce qu’ils évoques pour vous…. etc… tous ce que vous voudrez, lâchez vous.

FRET WANKER

BP: On cherchait une intro pour l’album et ce titre était destine à devenir l’intro d’un autre titre. Finalement réarrangé par Joël, Emmanuel a trouvé le titre de ce morceau.

NO NEED TO CRY

BP : c’est la première fois que Pyro s’essaie à ce type de morceau, lourd et mélodique. Sans doute l’un des morceaux les plus heavy de l’album ; il groove beaucoup grâce à la batterie. Le feeling vocal est présent.

ET : le premier morceau que j’ai composé pour cet album. Assez direct tout en gardant l’énergie.

THE RIGHTEOUS ONE

BP : Un morceau de pur hard-rock ; j’apprécie particulièrement le refrain, l’un de mes préférés de l’album.

ET : Une veine hard-rock avec toujours du groove et un très beau solo. On s’embarque dans le disque pour de bon.

LOVE LUST AND DIAMONDS

BP : pour moi, l’un mes trois morceaux favoris. Toujours du pur hard-rock, on tape du pied tout le long du titre, taillé pour la scène. Les vocaux sont bien sentis et nous entraînent dans son histoire.

ET : Enfin un titre qui parle de cul et de fric –la base du rock n’est-ce pas ? Le riff et l‘ambiance sont propices à une forme de débauche pleine d’humour cynique. En prime, un super solo de Joël.

PERSONAL GETHSEMANE

BP : C’est un titre que nous avons beaucoup répété. On cherchait une progression rythmique avec la batterie ; au final, le résultat est là. Un morceau plus complexe qu’il n’y paraît.

ET : Le titre est une façon imagée de parler de son jardin secret. Tout un programme.

TOUCHDOWN !

BP : A mon avis, le titre le plus heavy de l’album ! Sur les couplets, le chant est presque malicieux et toujours énergique.

ET : On parle du foot américain professionnel et de sa violence inhérente. J’aime beaucoup le film d’Oliver Stone Any Given Sunday et ce titre est une forme d’hommage à ce chef d’œuvre moderne.

SWEET MEGALOMANIA

BP : Au départ, ce titre ne devait pas figurer sur le disque. J’ai travaillé les différentes parties en parallèle du reste de l’album. Un jour en répète, j’ai balancé les riffs les uns après les autres, les gars ont suivi et on a construit le morceau comme ça. Les différentes ambiances justifient le titre à mes yeux –qui n’a rien d’autobiographique, je te rassure… !

MOODS

BP : le deuxième titre de mon top 3 personnel. Je dois t’avouer que l’intro est inspirée d’un morceau de Led Zeppelin, sur l’album Presence. Un autre morceau bâti pour la scène, vraiment jouissif. Si j’osais la comparaison, je le trouve plutôt dans la lignée d’un Whole Lotta Rosie. Le chant est bien amené, et pour l’anecdote, Manu n’avait rien écrit au niveau du pont ; il l’a improvisé en studio ! Chapeau !

ET : Le titre se traduit par les « humeurs » ; celles de nos amies les filles quand elles ont décidé de nous tourner en bourrique… Tout le morceau transpire ça.

INTO THE LIGHT OF LOVE

BP : un morceau très mélodique. La partie batterie est parfaitement sentie sur les refrains. Je dois bien avouer que le chant est bluffant. L’interprétation amène une émotion très particulière.

ET : Le titre favori de ma compagne. Elle est perspicace en règle générale, donc je suis ravi. Que dire de plus ?

LAST LOVE

BP : Je me suis creusé la tête pendant plusieurs jours pour trouver le bon riff de couplet de ce titre. Au final, il complète mon top 3. Tout y est : basse, batterie, guitares. Et le chant est ce que j’apprécie le plus dans le heavy : lourd, mélodique, entraînant.

ET : Quand j’ai bossé sur les démos, je me suis planté dans un titre. J’ai écrit pour un morceau qui n’a pas été retenu, faute de temps. Il restait donc un chant à composer pour moi à deux jours du studio. Du coup, on a répété ce titre que je ne connaissais pas le mercredi, j’ai écrit les paroles le soir dans ma chambre d’hôtel ; le lendemain, on a filé à Paris et j’ai enregistré ce titre le vendredi. Il s’intitule Last Love… Pour faire ça, il faut jouer avec de bons zicos ; j’ai de la chance, ces quatre garçons sont excellents.

BP : Je dois bien t’avouer que Joël et moi avons flippé un instant, car le studio était réservé, impossible de faire autrement. Quand nous avons commencé à répéter, on a fait tourner le titre et le chant et les textes sont arrivés rapidement. Pour être tout à fait honnête avec toi, nous étions sûr qu’Emmanuel le ferait, car, comme j’ai eu l’occasion de le dire dans d’autres interviews, nous adorons sa voix et sa capacité de travail (je ne lance pas de fleurs gratuitement, je le pense vraiment.) et ce n’est pas pour rien que nous considérons Manu comme LE chanteur de Pyro aujourd’hui. D’ailleurs Last Love est l’un de mes titres favoris sur Chapter 6.

AROUND THE BLACK GROUND

BP : Pour moi, c’est un titre complet : dès l’intro, le chant nous saisit toit de suite à la gorge. Les couplets sont efficaces avec une pointe de funk rock au niveau de la rythmique de Joël. Le refrain est le meilleur de l’album pour moi. Je pense sincèrement qu’il se passe quelque chose notamment au niveau de la voix grâce à une progression particulière dans le doublage et les hauteurs. Si je devais choisir des solos de Joël, ce serait sans conteste les deux de ce titre. Je le sais depuis longtemps, mais je le dis : mon frère est un très grand guitariste.

ET : A nouveau une belle ambiance pour clore l’album. L’occasion de dire encore une fois que les musiciens sont tous excellents –JJ et Nicolas se complètent à merveille en basse/batterie, avec Bruno qui tient son rôle comme d’habitude. Quant à Joël, il mérite l’Award du Meilleur-Guitariste-Encore-Trop-Anonyme-Mais Qui-Déchire-Au-Moins-La Moitié-De-La-Planète-Rock pour l’ensemble de son oeuvre

-Avez vous des concerts à nous  annoncer?

ET : Nous avons pris des contacts un peu partout en France, nous sommes en train de monter un tour pour 2015, dès le mois d’avril. D’ailleurs, je profite de tes pages pour inviter quiconque souhaite nous faire jouer à prendre contact avec nous via notre site pyroband.com.

BP : Je confirme ! Nous prenons notre temps pour proposer un spectacle de qualité à notre public. Ca va envoyer du bois !

-Quels sont vos plans pour la suite? Des  idées des envies?  -Je vous laisse les deniers mots.

BP : Jouer live, rencontrer du public, faire des albums.

ET : Pareil, du moment qu’on s’éclate et les gens avec nous, c’est l’essentiel. Merci à vous de poser une oreille sur Pyro et de découvrir notre musique.

Merci encore.

 

http://www.soilchronicles.fr/chroniques/pyro-chapter-6

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1 Commentaire sur “PYRO”

  1. 1

    ah le cas Pyro !
    un groupe qui n’ a jamais convaincu et qui aurait pu être un bon groupe de la scene française à l’époque du premier album velvet glove…oui mais c’etait en 1992 ! autrement dit il y a presque un quart de siècle.
    Depuis ces temps reculés l’eau a coulé abondament sous les ponts et le bateau Pyro n’a pas su naviguer faute d’équipage fixe et de capitaine solide.

    Au niveau des (auto)productions du groupe, les deux inécoutables stop the world et stab in the back, l’ ultra-soporifique breaking point, les deux plus récents au chant des plus irritants (un Blaze Bailey grippé) tout celà n’apporte pas grand chose.
    Surtout, l’absence de concerts est d’autant plus surprenante alors que le moindre groupe français arrive à trouver des dates.je programme des groupes sur plusieurs régions et je n’ai aucun problème à les faire tourner régulièrement.
    bizarre tout ça et surtout domage pour le groupe.

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