Photos + report : Metalfreak

HD

Dire que la soirée a été placée sous la signe de la brutalité ce 10 novembre dernier au Brin de Zinc ne sera pas exagéré !
Loin de là…

Hideous Divinity 03 (Copier)

Déjà, d’entrée, on se prends le trio Michel Anoia : ils ne sont pas venus pour plaisanter, ça s’est ressenti dès les premières notes d’un set (très) difficile d’accès, jouant sur les variations de rythmes nous prenant souvent à contre-pied : accélérations brutales, growls brutaux, un batteur au bagage technique remarquable, un bassiste omniprésent, un guitariste / chanteur qui tient franchement la route pour le style proposé. Bref, ça tabassait sévère.
Michel Anoia joue sur les breaks imprévisibles, les dissonances, avec une musique influencé tant par le death metal que par le psychédélique et … le jazz.
Un mélange à faire prendre des Doliprane par boite entière à tout fan d’easy listening et qui pourrait rendre fou toute personne qui l’écoute à part Anoia !

Michel Anoia 11 (Copier)

Après ce labyrinthe musical en guise d’apéritif, c’est au tour de Bind Torture Kill (BTK pour les intimes) de prendre la scène et on monte d’un cran dans la brutalité.
Un guitariste, un hurleur et un batteur et pis c’est tout.
Oui, ils ne sont que trois pour foutre tout ce bordel, et réussissent même l’exploit de nous cramer un retour.
On officie dans une sorte de hardcore déjanté, aux forts relents de thrash metal mâtiné de crust, le tout pour un set aussi dévastateur que chaotique, malgré tout plus facile d’accès que leurs prédécesseurs, déclenchant quelques timides pogos dans une assistance somme toute assez clairsemée…

Bind Torture Kill 15 (Copier)

C’est toujours un plaisir de revoir Hideous Divinity en nos contrées. Et chaque fois qu’on les revoit – troisième fois (ici et ) en tout en ce qui me concerne – , on se rend compte que les Italiens ont progressé et nous délivrent un set chaque fois plus violent mais également plus technique, les titres du nouvel album « Adveniens » l’attestent.
Malgré une scène relativement petite, le quintet a pu déployer ses drapeaux et nous offrir un set musclé et dévastateur : la technique des musiciens s’est peaufinée avec le temps et sont devenus de véritables tueurs. Hideous Divinity est toujours cette arme de destruction massive qui vous scotche de la première à la dernière minute.
On déplorera juste un manque de lumière, mettant à l’épreuve les photographes… mais une chose est sure, Hideous Divinity n’a rien à envier aux cadors du genre !
Du grand art !

Hideous Divinity 14 (Copier)

Un grand merci au Brin de Zinc et à Minimal Chords pour cette soirée de pure sauvagerie musicale !

 

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