Tommy Vitaly – Just Me

Le 28 octobre 2010 posté par METALPSYCHOKILLER

Line-up sur cet Album


Tommy Vitaly : Guitare, claviers
Thomas Vikstrom : Chant
Andrea Torricini : Basse
Rhino : Batterie

Style:

Metal

Date de sortie:

10 Septembre 2010

Label:

Rock It Up Records

Note du soilchroniqueur (MetalPsychoKiller) : 09 / 10

Rock It Up, Rock It Up, Rock It Up… Records!!! Exceptionnellement, avant de s’attaquer voluptueusement à la chronique de ce “Just Me” premier opus solo de Tommy Vitaly, votre Mpk préféré va donner pour une fois dans le cirage de pompes à la limite de l’indécence. Comme dirait le sieur Wen, Docteur es reviews du team rédactionnel, l’ampoule de Soil devenant exponentiellement lumineuse attire de plus en plus de papillons; et ce pour votre votre pur plaisir. A ce petit jeu perpétuel des démarchages, collaborations et soutiens, vous préciser l’enthousiasme que j’ai à vous notifier notre nouveau partnership avec Rock It Up Records tiendra du doux euphémisme.

Inexorablement, viscéralement, tous les amateurs ou amoureux de Power mélodique vont se mettre à frétiller en se remémorant immédiatement un catalogue d’artistes haut de gammes dans lequel figurent des Axenstar, Synthphonia Suprema, Stamina, Orion’s Reign et autres Perpetual Fire. La puissance et la rigueur teutonne alliées à la légèreté et l’inspiration latine, que souhaiter de plus ? Les sorties « Heavy » de Pure Steel Records mettent notre ami Celtik dans tous ses états (jusqu’à lui mettre le zizi tout dur parait-il ! – Enfin s’il n’est pas trop abreuvé- !)… Et bien pour tous ceux comme moi dont la tasse de thé est le genre Metal initialement précité, grande est la joie de dorénavant pouvoir chroniquer les releases d’un label promouvant IceWarrior Records d’une part, et City Of Light Records de l’autre. Et pour en finir avec les louanges dithyrambiques, un grand merci et clin d’œil à Franko.

Revenons en donc à nos moutons après ces longs apartés pour enfin parler de cette riche toison d’or que nous délivre le sieur Tommy Vitaly avec ce premier album solo sobrement intitulé « Just Me ». Tout d’abord pour votre gouverne, sachez que le « Dude » n’est pas un illustre inconnu ni un nouveau venu surgi de nulle part. Il n’est autre en effet, que Tommaso Vitali, le guitariste –et accessoirement claviste- du combo italien « Seven Gates » ayant à son crédit deux excellents albums « Unreality » en 2002 et « The Good And The Evil » en 2008. Et forcément, quand on a de la bouteille et des connaissances, se faire entourer de musiciens talentueux sera chose on ne peut plus aisée. S’y colleront donc: Le batteur Kenny (aka Rhino) Earl Edwards d’HolyHell, Forgotten Realm, Angels of Babylon, et ex Manowar, Fast Taker ; le chanteur de Therion Thomas Vikstrom, 7days, Dark Illusion, Mehida, Stormwind et même il ya bien longtemps…Candlemass. Le bassiste Andrea « Tower » Torricini, ex Vision Divine, Wonderland, complétant le line up, excusez du peu (second degré !). Et pour être complet si cela ne vous suffisait pas, « Just Me » a été mixé et mastérisé aux Zenith Studios de Lecce par Franck Andiver (Labyrinth, Wonderland, …) et des guests achalanderont encore un peu plus l’étal avec le guitariste David « Shred Demon » Shankle sur la track « Ready To Die », et les keyboarders Mistheria sur « Finally Free » et Vitalij Kuprij sur «The Fury ».

Forcément, vu le déballage de mets succulents exposés sur le comptoir, bon nombre d’entre vous doivent se dire que tout cela parait prometteur, mais que sans cuisinier compétent et recette savamment maitrisée, la saveur au palais ne sera pas obligatoirement délicieuse. Certes, quelques fois la mayonnaise ne prend que parcimonieusement à l’image d’un Fire-Hearted d’Elias Viljanen, ou vire carrément à l’aigreur comme le dernier Fullblast de Kiko Loureiro. Mais autant le concéder d’entrée, Tommy Vitaly pour son premier opus solo a su éviter tous les écueils trustant régulièrement les offrandes initiales du genre. Par exemple, notre florentin est un Shreder ; un véritable, un pur et dur, une antithèse vivante des bouchers de la guitare -ceux connaissant et plaquant trois accords saturés-… Et par la même, grands étaient les risques et tentations que ses influences et réminiscences des Randy Rhoades, et plus encore Yingwie Malmsteen, n’étouffent et n’asservissent les compositions proposées. Tant de pseudos « guitar Hero » ont perdu de vue que l’appréciabilité d’une musicalité n’est pas qu’un concours de dextérité et rapidité…

Or,  l’alchimie assénée sera de proportion parfaite, avec de purs moments de dégoulinés instrumentaux de maestro comme des « Storm Of Fire »,« The Fury », et autres « The Raven Attack » divins et portant bien leurs noms. Des cascades en feu de lignes organiques entremêlées ou rendant la répartie à des tablatures de six cordes faramineuses, le tout rehaussé de sonorités d’excellence « époque renaissance et clavecin » si je puis dire ainsi. Du grand art, tout simplement ; des instants de bravoures sublimes nous faisant nous remémorer pourquoi nous apprécions ce Metal là plutôt qu’un autre. Mais ces « tueries » instrumentales ne seront pas trois highlights isolés tant notre italien saura dévoiler une science parfaite de l’équilibre tout au long d’une tracklist sans manquements ni faiblesses. Ainsi, les titres, éponyme à l’opus « Just Me » -en intro et en version orchestrale plus développée en clôture-, ou encore le subtil et aérien « Eternal », délivrés uniquement au piano et claviers sur des tempos emplis de quiétude et nostalgie seront de la même couture. De pures sucreries auditives !!! Là où Ingwie s’était lâché et fait plaisir en reprenant un quatre saisons de Vivaldi, notre transalpin répondra subtilement et sobrement par un Air de Jean Sebastien Bach et de plus progressifs « Finally Free » et « Passion ».

Les deux cavalcades aux sublimes prestations vocales « Fly High, Touch The Sky » et « Ready To Die » compléteront le tableau et satisferont « presque » intégralement les plus pointilleux et plus difficiles. « Presque », car pour rester franc du collier avec vous; l’annonce de break me parait bizarrement ficelée sur le « prêt à mourir »… Et que selon votre culture musicale, vous serez enclin à trouver maintes similitudes dans ces deux plages avec des Rhapsody, Vision Divine, Reinxeed, Roger Staffelbach, voir même du bon vieux Dédé Matos !!! Au final néanmoins, l’unicité de Tommy Vitaly s’avérera et restera indiscutable. Pour un coup d’essai, et à l’opposé du coup d’épée dans l’eau, ce « Just Me » est indubitablement à mon sens un pur coup de maitre, je le réitère. Un joli cadeau de Noel un peu avant l’heure…

Site Officiel : http://www.tommyvitaly.com/
Myspace : http://www.myspace.com/tommyvitaly

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2 commentaires sur “Tommy Vitaly – Just Me”

  1. 1

    J’attends avec impatience cet album pour le chroniquer 🙂 Belle chronique MPK, bel opus j’en suis convaincu et surtout beau label !

  2. 2

    salut Mister Dobby. Trés heureux que tu nous ais rejoint, c’est toujours un grand plaisir d’accueillir un grand connaisseur.

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