The Quireboys – Live In London

Le 25 janvier 2011 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Keith Weir : Claviers
Spike : Chant
Guy Griffin : Guitare
Jimi Jimmi : Basse
Paul Guerin : Guitare
Phil Martini : Batterie

Style:

Hard Rock

Date de sortie:

05 Novembre 2010

Label:

Replica

Note du Soichroniqueur (Fredo) : 6/10

Vous connaissez les Quireboys?

Non ? Avouez que vous êtes en train de vous dire, en vous grattant nerveusement la tête : « ben, non, Quierboys, j’vois pas… Diantre ! Moi qui croyais être calé en zizique, qui me prenais pour un Metal Archive sur pattes … ben il est en train de me coller, c’te couillon là… ». Si c’est votre cas, rassurez-vous, arrêtez de rougir, c’est pas grave du tout … car à moins d’avoir été un kid branché en Grande Bretagne dans les années 90, ou un glouton ingurgitant le moindre décibel lancé sur le marché alors prospère du disque, vous en êtes tout excusé.

1989. nos 4 londoniens, emmenés par le chanteur Spike se paient le luxe de diffuser leur Hard Rock teinté de Glam en grand grâce à la signature chez EMI. Quelques mois après l’ouragan « Apetite For Destruction » de qui vous savez, le style avait le vent en poupe et le 1er album « A Bit of What You Fancy » vient se placer en 2eme place des charts au pays des sujets de sa gracieuse majesté. Mais la gloire annoncée se transforme en gloriole, faute aux tempos déglingués, aux guitares grasses et lourdes, et aux angoisses existentielles des acteurs du Tsunami venu de Seattle, ce Grunge destructeur qui a emmené tant de formations plus « classiques ». Résultat, « Bitter Sweet & Twisted », bien que produit par Bob Rock est considéré comme un échec, malgré des compos qui ne se différenciaient pas énormément de celles qui ont fait le succès du précédent disque. Tant et si bien qu’il ne restait plus qu’aux londoniens, de retourner à Londres justement, la queue basse et le crâne rempli des beaux souvenirs de leurs faits d’armes remarquables (participation aux défunts Monsters Of Rock, ouverture pour les Stones à Wembley). S’en suit une séparation, puis une reformation au début des années 2000, avec une formation remaniée ayant en outre compris, aux fûts, Jason Bonham (vous savez, le fils du père, parti reformer plus tard un certain UFO…). Le groupe, sans retrouver son faste d’antan, suit son petit bonhomme de chemin, en égrenant de ci de là quelques albums sur des labels moins prestigieux qu’EMI qui se contente de faire les fonds de tiroirs pour sortir quelques compils opportunistes. Le dernier disque datant de moins de 3 ans, Quireboys est maintenant un groupe certes actif, mais n’ayant toujours pas révolutionné le monde du business.

Et c’est donc en fin d’année dernière que nous est parvenu ce package comportant un CD et un DVD live. Sur notre exemplaire promo fourni, point de grandes explications quant à la date de captation de ce concert au mythique Marquee de Soho. Mais au détour d’une des phrases de Spike, et à la vue de son T Shirt arboré ce soir, on pourrait en déduire que l’enregistrement a eu lieu entre 2001 et 2003. D’autant plus que la set list est axée sur les 3 premiers chapitres de la discographie, avec une majorité de « tubes » (si d’aventure vous êtes anglais, merci de ne pas prendre en considération les guillemets de « tubes ». I beg your pardon…) de « A Bit of What You Fancy », 4 de « This Is Rock’N’Roll » pour un seul extrait de « Bitter Sweet & Twisted ». Musicalement, pas de grandes surprises. La voix de Spike, façonnée par le Dry Gin et les Dunhill se taille la part du lion sur des rocks songs énergiques avec quelques relents très vintage distillés par un piano électrique (« Misled », « C’mon »). Instrument qui s’efface complètement devant les riffs typiquement Glam sur « 7’O Clok » ou sur le titre phare qu’est « Hey You ». Balancez la dessus quelques relents bluesy sur le superbe « Whippin Boy », des « party songs » comme le bien nommé « Sex Party », et on a fait le tour du sujet. Sans grande imagination certes, mais avec une belle efficacité.
La partie vidéo reprend exactement, ni plus, ni mois la partie audio. Un film sobre, sans plus. Pour ainsi dire, la réalisation est aussi nerveuse que le public, un peu apathique. Pas de grandes recherches dans les jeux de lumière, quelques effets de fondus par moment, avec des plans en noir et blanc n’amenant franchement pas grand chose. Celui qui tire son épingle du jeu c’est Spike, qui assure à lui-même une grande partie du spectacle. Souriant, essayant sans cesse de tirer la fosse de sa léthargie, il sauve à lui seul ce film un peu fadasse. Les autres musicos sont assez ternes, pour ne pas dire transparents. En fait, mis à part quelques grimaces du batteur qui a l’air d’être un sacré pitre, et un télescopage entre Spike et un de ses guitaristes, il ne se passe pas grand chose… et s’il est vrai que la plupart du temps, les groupes truffent leurs DVD d’une quantité impressionnante de bonus quelques fois assez inutiles, avouons le, ici, il n’y en a aucun. Même pas la sempiternelle galerie de photos, c’est vous dire. Néanmoins le rendu est tout de même assez plaisant, ça se laisse regarder aussi facilement que ça s’oubliera … ne restera de ce package que le souvenir de cette musique un peu hors d’âge, mais si attachante qu’on qualifiera ce live de « moyen – plus » …

Site Officiel : http://www.quireboys.com/

Myspace : http://www.myspace.com/thequireboys

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