Pure Inc. – IV

Le 25 novembre 2010 posté par METALPSYCHOKILLER

Line-up sur cet Album


Hoffi : Basse
Gianni Pontillo : Chant
Dave Preissel : Batterie
Sandro Pellegrini : Guitare

Style:

Hard Rock

Date de sortie:

29 Octobre 2010

Label:

Brownsville Records

Note du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller) : 7,5 / 10

 

La neutralité, les banques, les alpages enneigés, son chocolat, sa fédération, Krokus, Gotthard ; vous connaissez les stéréotypes usuels venant à notre esprit lorsque l’on parle de nos voisins helvètes. Il en manque bien évidemment un qui est celui de la grande qualité de son horlogerie réputée internationalement pour sa robustesse et sa précision. Et c’est donc certainement à cette dernière marque de fabrique que le métronome Pure Inc. se réfère pour frapper et asséner tous les deux ans depuis 2004. Le quatuor de Bâle, après avoir définitivement fait son trou –Oui je me permets à nouveau cette joke à deux balles!-, est donc dans ses temps de passage pour nous offrir ce « Zeppelinien » « IV » succédant à un excellent « Parasite And Worms ».

Le temps étant de l’argent, particulièrement chez nos frontaliers, économisons le et sautons les étapes de cadrage et présentation pour s’atteler à un opus viscéralement et intrinsèquement marqué du sceau de l’alchimie « Pure ». Toujours un big Hard Rock au gros son influencé Us dont le fil conducteur, la véritable trame, est une dualité omniprésente entre les lignes de guitares chaudes et saillantes mises en avant d’une part ; et de l’autre la prestation vocale de Gianni Pontillo tirant perpétuellement et rageusement l’attelage. Les Influences auto proclamées des Alice In Chains et Led Zeppelin ne se démentent pas certes ; -Les quatre ayant d’ailleurs repris « Immigrant Song » sur l’édition limitée digipack de leur précédent release-, mais l’ensemble concocté sera toujours voluptueusement convaincant. Contrairement par exemple au « Moonstone Project » italien de Matt Filippini usant d’ingrédients semblables mais sans la même réussite au final.

« IV », donc, comme la quadrette d’entame dans la plus « Pure Inc. » veine, entre Hard rock classique et metal moderne, servie jusqu’alors par le quatuor. Quatre titres couillus et pêchus, qui d’ « Once Upon A Time » à « F.U.C.K » nous feront naviguer en eaux connues et sillonnées par le combo. Un premier tiers d’album maitrisé, sans concessions et conquérant, et dont les plages s’avéreront dans la droite lignée des brulots à la « The End » du « Parasite And Worms » précité. L’effet est garanti et saisissant soit, mais l’on se dit que comme bon nombre de groupes ayant trouvé leur voie et une recette porteuse; les suisses vont nous resservir celle-ci à toutes les sauces… Et ainsi tempérer notre agrément par des sentiments de remake, de linéarité ou encore d’absence d’originalité…

Rien de Tell mon cher Guillaume ! Les ptits gars vont modérer le tempo et nous laisser coi devant une nouvelle facette de leur talent jusqu’alors seulement devinée et entre aperçue. Un « My Riverbed »  fleurant bon le meilleur Lenny Kravitz donnera la tendance de ce relâchement de testostérones au profit d’inspirations créatrices insoupçonnées. Un groovy « Diary Of A Suicidal Man », un « Number 7 » à la structure progressive ambiante sonnant très seventies et rehaussé de tonalités harmoniques subtiles à l’instar des nuances de guitare…Ce Pure Inc. là surprend et sidère avant de nous éclabousser indélébilement du véritable Highlight de l’opus ; un « Take Me Away » lourd, syncopé et corrosif, et sur lequel vous n’avez pas fini de vous égosiller à essayer de reprendre le refrain du Gianni.

Ne restera plus alors qu’à relancer la sauce par un chaloupé « To The Rythm » et ensuite caller l’originalité d’un « Sexxells » déjanté et groovy. Une plage à l’esprit soul et funk surprenant et suintant quasiment le James Brown sur son entame, et dont les lignes de basses énormes trouveront en écho un saxo subtil et insidieux. Pure Inc. assène au final avec ce « IV » un album à la dualité sympathique et captivante. D’un coté il conforte son assise et son savoir faire dans son Big Hard Rock lui ayant conféré une certaine notoriété ; et de l’autre il apporte une nouvelle dimension à ses compositions et sa musicalité en proposant une évolution permissive et nuancée. Pas de révolutions, mais un panel plus édulcoré qui conservera les fans déjà conquis et permettra d’en séduire éventuellement un éventail plus élargi. Personnellement…, je trouve néanmoins que l’effet de surprise est déjà un tant soi peu derrière nous…

 

Myspace : http://www.myspace.com/pureinc

Site Officiel : http://www.pureinc.net/

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