Photos + Report : Aur’Hell

Ce soir, le Debaser affiche complet pour accueillir les sales gosses du punk Norvégien The Good The Bad And The Zugly.
Pour chauffer la salle, ils ont misé sur le groupe Suédois Alarm ! et ils ont bien fait !

Un style hardcore punk qui envoie du lourd d’entrée. Formé en 2023, le groupe se décrit comme “75 % Victims 50% Outlast, 125 % Hardcore” faisant référence aux différents groupes auxquels appartenaient précédemment les membres du groupe : le chanteur Henrik Lindqvist (anciennement dans le groupe Outlast), le bassiste Jon Lindqvist (anciennement guitariste dans Victims), le guitariste Gareth Smith (lui aussi ancien de Victims) et le batteur Andy Henriksson (ancien membre de Victims également).

Le style est rapide, intense, parfait mélange de hardcore, de punk suédois et de crust, mais qui reste très mélodique. Je les reverrai avec plaisir. Je vais continuer de les découvrir en écoutant leur album “Alarm !” sorti en 2024 (Armageddon Label).  Un groupe à suivre, assurément !

C’est sur l’air de “Le bon, la brute, et le truand” que s’installent ensuite The Good The Bad and The Zugly. Ils annoncent la couleur : ils ne sont pas venus là pour enfiler des perles !
On se prend une claque d’entrée et ils nous tiennent jusqu’à la fin. L’énergie est folle et on se laisse volontiers emporter par la tornade venue d’Oslo.

Emmené par le chanteur charismatique Ivar Nikolaisen (de Kvelertak, tout à fait), le groupe, digne héritier de Turbonegro,  propose un style punk hardcore avec des mélodies à tomber, des riffs impeccables et une énergie communicative.
La tournée porte le nom de l’album éponyme sorti en septembre dernier, « November Boys » (Indie Recordings) et présente un bon équilibre entre les nouveaux titres et des titres plus anciens.

Le titre « November Boys » est mon préféré, avec un refrain mémorable . Toujours sur le ton de l’humour, il rend hommage aux personnes nées en fin d’année, qui, selon une croyance, seraient un peu “à la traîne” par rapport à “l’élite” née en janvier.
Le ton est provocateur, insolent, ironique, absurde, satirique. Ils ne se prennent pas au sérieux, se jouent des convenances, et c’est ce qu’on aime chez eux. Ils ont une manière unique de se connecter au public, encouragent volontiers chanter avec eux ou à se jeter depuis la scène et se laisser porter par la foule.

Quand le show s’arrête, on a l’impression d’être passé dans une machine à laver, on ne sait plus où on habite ou ce qui s’est passé. On sait juste qu’on en veut encore.
Je n’avais jamais entendu parler d’eux avant cet été, jamais écouté un album avant le mois d’octobre, mais j’ai un vrai crush pour ces petits génies venus du Nord. Retenez bien leur nom, The Good The Bad and The Zugly (GBZ), on va entendre parler d’eux à l’avenir, c’est sûr!

Setlist : How to Do Nothing / NAV or never / A Blazer in the Northern Sky / Vik Bak Meg Satan / FOMO (Fear of Missing Oslo) / Song For A Prepper / November Boys / Corporate Rock / The Kids Are Alt-Right / Hadeland Hardcore / The PKA Took My Money Away / Nostradumbass / Sickness Unto Death / Nowhere to Go / Welcome to the Great Indoors / Dig a Ditch / New Kids on the Blockchain
Line up : Ivar Nikolaisen : Chant / Eirik Melstrøm : Guitares / Kim Skaug : Guitares / Lars Gulbrandsen : Basse / Magne Vannebo : Batterie.