Photos + report : Metalfreak

Fury 19

Je sais, j’ai du retard dans mes live reports.
Ce n’est pas faute de tenter d’essayer d’accélérer le mouvement mais quand on est à proximité d’une salle qui organise autant de concerts intéressants, on se fait vite prendre de vitesse. Non, Thomas, aucun reproche dans ma phrase, continue : la qualité des groupes que tu nous fait (re)découvrir est à l’image du bien-être que je ressens à chaque fois que toi ou un membre de ton staff m’accueille. Je sais d’avance qu’au pire, je passerai une belle soirée au Brin de Zinc.
Ce soir-là, un seul groupe à l’affiche mais quel groupe !

J’avoue, quand j’ai vu qu’un « Fury » provenant d’Angleterre venait nous déverser son heavy metal ce soir-là, j’ai cru initialement à une résurrection du trio Mancunien Fury UK emmené par les frères Luke et Chris Appleton et le batteur Martin McNee, tous musiciens chez Absolva et surtout pour Blaze Bayley, et dont on n’a plus entendu parler depuis 2012.

Et bien non, ce Fury-là, il vient de Worcester et est formé par le chanteur / guitariste Julian Jenkins, l’ancienne chanteuse d’Aramantus Nyah Ifill, de l’extraordinaire bassiste Becky Baldwin qui vient d’intégrer Mercyful Fate après avoir effectué quelques tournées avec eux, du batteur Tom Fenn et du guitariste Tom Atkinson (Vice, Scamthrax) et qui lui aussi a assuré quelques tournées avec… Absolva.

Fury 47

Tout ce tient… le heavy metal : une grande famille ? En voilà la preuve, lorsque tous les acteurs jouent en bonne intelligence !
Et ces cinq personnes sont d’une cohérence certaine : capables de nous déverser un heavy metal, parfois speed aux frontières du thrash, combinant son côté le plus old school très inspiré de la NWOBHM et un aspect plus moderne, ils rivalisent tous d’un talent certain. Nyah Ifill et Julian Jenkins alternent au chant et se montrent complémentaire. Ce dernier se montre d’une complicité sans faille avec l’autre guitariste, Tom Atkinson, qui nous distille des soli aux petits oignons.

Fury 74

Le show se veut intense, particulièrement sympathique avec des interactions entre les artistes et le public emplis d’ondes positives. Ce qui a surtout marqué le public présent ce soir-là, outre le fait qu’on s’est pris de volée une baffe des plus heavy, ce sont l’énergie et l’intensité déployées sur scène de la part des cinq membres. Ca, c’est que ça secouait sévère de la cervicale, dans les premiers rangs… Et puis, même plus loin ! Une telle conviction ne pouvait être que remarquable. C’est sans surprise que leur dernier album, « Born to sin » qui date déjà de 2022, a fini dans ma collection de CD.

Fury 13

Après le show, on a tous pu se rendre compte, sans surprise, que la sympathie affichée pendant tout le set n’était pas que du spectacle : j’ai pu discuter en toute sympathie pendant un long moment avec le chanteur de tout, de rien et surtout de musique.
Bref, la soirée parfaite. Mais, au Brin de Zinc, comment pouvait-il en être autrement ?

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