Photos + report : Metalfreak

D.R.I. 00

Celle-là, il ne fallait pas la louper.
D.R.I. (Dirty Rotten Imbeciles) qui fête ses quarante ans de carrière, dans la petite cave du Rock ‘n’ Eat, non il ne fallait pas la louper !!!
Il a beau faire une chaleur à assécher une femme fontaine, on y sera, sachant pertinemment que le bordel que ça va être ne va pas faire tomber d’un demi degré la température, bien au contraire. Avant même le début de la soirée, on savait que le groupe allait jouer presque deux heures et que ça serait autant de temps de baston non-stop, que ce soit sur scène ou dans la fosse !

C’est qu’il faisait déjà moite, quand Primal Rage, heureux élus pour ouvrir la soirée, sont montés sur scène pour déverser leur thrash metal bien mâtiné de hardcore devant un parterre de fans déjà conquis. C’est que leur réputation est déjà bien faite, aux Savoyards, et ils ne l’ont pas salie.

Primal Rage 16

Quelle énergie, bordel, ils me faisaient transpirer rien qu’à les photographier. Très pros, très carrés mais surtout ostensiblement heureux d’être là et d’ouvrir pour des légendes comme la bande à Spike Cassidy, il y avait de quoi mettre zizitoudur (comme le dit régulièrement notre Antirouille) à tout thrasher qui se respecte.

Primal Rage 41

Inutile de dire que, dans la fosse, le bordel était déjà bien présent, avec tout ce qu’il faut de pogos et même de slams malgré la hauteur de plafond assez réduite.
Bref, malgré la grande chaleur du soir, Primal Rage a fait monter la température.

D.R.I. 30

C’est sous une température et une pression dignes d’une cocotte-minute que D.R.I. monte sur scène et, dès LA première note, je me prends un demi litre de bière sur la tête, ce qui donnait une idée de l’ambiance. On n’a vraiment pas attendu longtemps avant le premier pogo : même Kylian Mbappé met plus de temps pour coller un pion à Lille, c’est dire !

D.R.I. 31

D.R.I. a joué pas moins de trente titres répartis sur bien deux heures de folie ! Pour un groupe qui n’a pas sorti de nouveau full length depuis 1995 (avec « Full speed ahead »), la cote de sympathie qu’il a est tout ce qu’il y a de plus respectable. Le nom de Spike Cassidy est crié régulièrement même lorsqu’un petit incident technique l’oblige à interrompre le concert pendant quelques minutes. Toujours droit comme un I, Kurt Brecht hurle ses lyrics avec une froideur très stoïque et implacable. Quant au bassiste, Greg Orr (Ex-Attitude Adjustement) arrivé en 2018, il maltraite son instrument comme si sa vie en dépendait !

D.R.I. 18

Le public, lui, secouait toute la salle en non stop et les seuls moments de pause qu’il s’offrait coïncidait avec les rares passages où le groupe ne jouait pas.

D.R.I. 24

Encore une fois, le Rock ‘n’ Eat était ZE place to be ! Dernière date avant un congé mérité pour la salle, et bon anniversaire à D.R.I. ! Bravo et merci pour tout.

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