Witches, interview

Le 10 mars 2014 posté par Metalfreak

Groupe culte s’il en est, Witches est de retour. Première femme à chanter de façon gutturale en France, Sibylle Colin-Tocquaine revient sur les prémices de son groupe, et sur son avenir.

Entretien-vérité lors duquel rien ne sera épargné !

Par Metalfreak

 

Metalfreak : On va commencer fort : tu es la sœur cadette d’Alex Colin-Tocquaine, leader légendaire du groupe culte Agressor. Lequel des deux a plongé l’autre dans le bain du metal ?
Sibylle Colin-Tocquaine : Ni l’un ni l’autre, c’est notre mère ! Eh oui ! Je dirai que ma mère était plutôt Rolling Stones que Beatles, elle préférait la musique des méchants que des gentils garçons !
Elle a acheté « If you want blood » juste pour la pochette. Un jour, mon frère l’a trouvé dans la collection de vinyles de ma mère, l’a mis sur sa platine et est tombé dans la marmite du metal pour ne plus en ressortir. Moi c’est un peu pareil, je me suis mise rapidement au rock, à 10 ans j’étais déjà à fond avec Bruce Springsteen. Et c’est en 1982, quand mes parents m’ont emmenée voir Scorpions (tournée « Blackout« , donc la meilleure période ;-) ) que je suis tombée dedans définitivement !
Ensuite c’est allé crescendo, mais rapidement vers des groupes de plus en plus speed : Metallica, Sepultura, Voivod, Slayer, Coroner, pour ne citer qu’eux…

MFK : Il semblerait que, très vite, toi et Alex aviez des amis un peu partout en Europe – voire dans le monde – acteurs de la scène thrash : comment vous, à Antibes, aviez-vous réussi à vous faire un parterre de potes aussi larges ? Je pense à Voivod, Destruction, entre autres…
SCT : Avec nos groupes respectifs, il y a eu tout un tas de fanzines qui ont parlés de nous, notre nom a circulé rapidement. Donc il y a eu des personnes qui se sont retrouvés à passer des vacances dans le sud de la France et qui passaient nous voir au passage, là je parle de groupes français plus particulièrement, mais aussi étrangers comme les norvégiens de Mayhem, qui étaient accompagnés de Metalion, Chroniqueur de Slayer Magazine.
Pour ce qui est de ceux que tu cites comme Voivod, Destruction, ou même Kreator, Coroner et j’en passe, il suffisait de pouvoir entrer en backstage et discuter avec eux, ou alors quand tu vas en vacances dans leur pays, de pouvoir te faire inviter à une de leurs fiestas !
Ensuite les connexions sont faites, il n’y a plus qu’à les entretenir !

MFK : La plupart des adolescents, quand ils veulent monter un groupe, voudraient ressembler à une de leur idole : quelles étaient les tiennes et quelles ont été tes premières influences ?
SCT : Je n’ai jamais mis sur un piédestal qui que ce soit. Pas de vénération la plus totale d’une personne en particulier. J’adorais Metallica (les 3 premiers albums) mais ce n’est pas pour cela que j’ai aimé tout ce qu’ils ont fait juste parce que c’était eux !
Mais ils m’ont certainement influencée, tout comme les groupes que j’ai cités précédemment, forcément !

MFK : En 1986, tu fondes Witches, un groupe sensé être composé à 100% de filles mais on voit régulièrement Alex dans le line up sur les demos… Pas facile de trouver des filles pour faire du death/thrash, surtout dans les années 80 ?
SCT : En fait, Alex, même s’il n’a été considéré que comme un « intérimaire » (il faut rappeler (ou pas) qu’il est guitariste/chanteur et non pas batteur !), a été LE batteur de Witches de 1986 à 1990.
Au départ, il a joué de la batterie avec nous pour nous aider à commencer le groupe. Car jouer sans batterie, ce n’est pas vraiment possible !
Nous avons essayé toutes nos copines à la batterie. Vu que nous débutions toutes, nous n’avions pas besoin de trouver une personne qui avait un super niveau.
Dès qu’on voyait une fille avec un T.Shirt de Metallica ou Motörhead dans la rue, on lui demandait si ça ne la brancherait pas de jouer de la batterie avec nous, c’est pour dire !
Malheureusement, il fallait non pas seulement une fille mais surtout une âme de musicienne, et comme tu le dis à l’époque, trouver une fille qui écoutait Metallica n’était pas facile, mais trouver une musicienne même débutante c’était quasiment impossible. Sur cela, on ajoutait le fait que c’était une batteuse qu’on voulait et en plus pour faire du speed…

MFK : Dans un milieu pour le moins machiste à l’époque (ça semble être un peu moins le cas désormais… quoique), ça n’a pas été trop dur de te faire ta place au niveau de la scène extrême ?
SCT : Disons que c’est vrai qu’il a fallu (surement) que nous montrions ce que nous savions faire deux fois plus que si nous avions été des mecs, mais franchement, nous avons été bien accueillies assez rapidement.
Je pense que j’aurais eu plus de problème si j’avais voulu intégrer un groupe de mecs. Car le rapport musicienne/musiciens n’aurait pas été le même.
Mais là, à part les traditionnels « à poil ! » ou « elles jouent bien pour des filles » … eh bien faut savoir passer à travers.
Quand les mecs criaient « à poil ! », on envoyait Alex ;-)

MFK : Qu’est-ce que ça fait d’être la première française à chanter en guttural ?
Qu’est-ce qui t’a poussé à adopter ce genre de chant ?
SCT : J’ai dû être en effet la première fille à chanter comme cela avec Isa, la bassiste de l’époque.
Étant assez timide de nature, je n’ai pas osé chanter tout de suite et avec Isa, nous nous sommes motivées toutes les 2 en commençant à chanter en même temps, on se répartissait les morceaux et comme ça ni l’une ni l’autre n’était mise en avant plus que l’autre.
Chant guttural, growls etc… n’étaient pas des termes qu’on employait à ce moment-là pour ce type de chant. Mon chant « crade » comme je disais (et ça fait toujours marrer certaines personnes encore maintenant), est venu naturellement. C’était plus simple et finalement j’aurais été incapable de chanter avec une voix claire et une ligne mélodique… et de toute manière ce n’est pas ce qui me plaisait de faire !
Et je dois dire qu’en plus, chanter comme ça pour une fille, c’était un peu pour choquer encore plus !

MFK : On te compare très souvent à Sabina Classen, il est vrai que vos timbres sont très similaires. Vous avez même partagé la scène sur un titre… Une influence quand tu as débuté comme j’ai pu l’entendre quelquefois ?
SCT : J’ai connu Holy Moses avec leur second album, « Finished with the dogs » qui est sorti en 1987, Witches ayant débuté en 86, ce n’est donc pas Sabina qui m’a influencée pour commencer à chanter comme cela.
Je suis effectivement montée sur scène avec eux pour « Current of death » (car c’est mon morceau fétiche !) en 1990 lors de leur passage en France (2 concerts : Toulouse et Bordeaux) et nous avons sympathisé. Je suis depuis remonté plusieurs fois sur scène avec eux pour le même morceau et aussi « Too drunk to fuck ».
En fait, dès qu’elle passe sur Paris, c’est une occasion de se revoir ! J’aime beaucoup son timbre de voix si particulier !

MFK : Entre 1988 et 1993, Witches a sorti 4 demos (« Silly symphony », « Agressive soap », « Lost of precious » et « Wind of time ») : tu as eu des difficultés à faire signer Witches ou c’est un choix délibéré ?
SCT : Déjà il faut recadrer cela par rapport à l’époque.
De nos jours, un groupe qui se monte, pense tout de suite à enregistrer un « CD ». Je trouve cela déplorable… tout le monde veut faire sa rock star sans avoir prouvé ce dont il est capable. Effectivement tu peux avoir de bons musiciens, plus que ce qu’il n’y avait à l’époque. Mais bon…
Par exemple, notre première démo, nous ne l’avons enregistrée que parce que beaucoup de gens, français et étrangers, nous le demandaient depuis pas mal de mois ! Ça ne nous était pas venu à l’idée d’enregistrer des morceaux pour pouvoir ensuite les vendre !Le groupe a débuté en 86 et nous avons enregistré en 88, donc près de 1 an ½ après. C’est un passage obligé pour faire murir des morceaux et voir si ça plait en concert. Pourquoi se précipiter à enregistrer un album ?
D’autre part, concernant Witches, il y a eu 2 époques : l’époque 86-90 dans le sud de la France où nous essayions d’être entièrement féminin. Et la 2e époque, quand j’ai déménagé sur Paris, uniquement pour la musique où, là, j’ai préféré trouver des musiciens et ne pas me focaliser sur uniquement le fait qu’elles devaient être des filles.
Pour la 1ère époque, il y a eu 2 demos, pareil pour la 2e.


De plus, sache que notre 1er album nous a couté la bagatelle de 60000 francs (français !) et encore ! En passant par un studio en Allemagne dont le prix était au moins 3 fois moins élevé qu’en France, si ce n’est 10 fois moins, si tu comparais avec un grand studio de l’époque et qu’en plus, les ingé son français ne connaissaient rien à la musique que nous jouions…
Donc voila, choix délibéré, mais un peu forcé aussi par le manque d’argent.
En attendant, sortir une démo n’a rien de dévalorisant non plus !

MFK : En 1994 sort le single « Horror museum » et enfin l’album « 3.4.1. ».
Quelles retombées avais-tu eues pour ce premier album ?
Étaient-elles en accord avec tes attentes ?
SCT : Non ce n’est pas exactement ça. Nous avons tout d’abord autoproduit « 3.4.1 », tout de suite après cette 1ère sortie en 94, Boucherie Production (qui nous avait contacté juste avant) nous a « racheté » l’album pour le sortir sous leur label Abathrash en février 95 il me semble et pour les médias, ils ont fait le single.


Il y a eu des côtés positifs, bien sûr, d’avoir signé avec une maison de disques, comme par exemple, nous étions distribués dans tous les grands magasins, nous sommes passés à la TV, nous avons joués à l’Élysée Montmartre. Et à coté de tout cela, nous avons largement festoyé avec les garçons bouchers, tous les groupes signés et leurs invités.
Mais malheureusement, Boucherie n’était pas dans le milieu Metal, même s’il avait déjà Hoax signé chez eux depuis quelques temps. Du coup, le travail de promo n’a pas été fait entièrement comme il se devait et tout ce qui était international n’était pas dans leurs objectifs de travail.
Donc même si cela nous a apporté quelques trucs sympas, cela a surement desservi le groupe.

MFK : En 1997 sort la demo « Mort-né », désormais introuvable…
SCT : En 1997, nous sommes entrés en studio pour enregistrer les nouveaux morceaux que nous avions pour présenter une démo à notre maison de disques.
Malheureusement ou heureusement, cet album n’a pas pu se faire avec eux, nous avons donc décidé de sortir une partie des morceaux en tant que démo pour pouvoir faire notre promotion auprès des radios, des organisateurs de concerts etc… nous avons donc choisi d’appeler cette démo « Mort Né » puisque cela correspondait à l’état du moment de ce futur album !

MFK : En 2007 sort « 7 » : qu’as-tu fait pendant 10 ans ? Tu avais mis de côté la musique ?
SCT : Usée par les changements de line up et la démotivation de tous, j’ai préféré faire un break musical. Cela n’a pas fait exactement 10 ans. En fait nous avons répété, fait des concerts, jusqu’en 1999 et repris en 2006 et donc le temps de remettre tout ça en place avec un nouveau line up (puisque les chemins de 50% du groupe avaient évolués différemment), nous avons décidé d’enregistrer « 7 » en 2007.

MFK : Comment vois-tu ces deux albums avec le recul : si tu devais les réenregistrer (si si, ça se fait parfois, regarde Exodus), qu’y changerais-tu ?
SCT : Eh bien, je ne préfère pas penser à cela, car j’y verrai des défauts alors que je préfère n’en tirer que des choses positives.
Il y a forcément des erreurs que nous essayons de ne plus commettre lors des enregistrements suivants. Mais il faut replacer cela dans le contexte et l’époque.
Ne pas enregistrer au clic par ex, en 94, on s’en moquait totalement ! On enregistrait sur des gros magnétos à bandes (24 pistes), la prise live était obligatoire, pas de « re re » possible, ou très peu s’il y avait un break dans le morceau. Bref, ça passe ou ça casse, un point c’est tout !
C’est rock’n’roll quoi !

MFK : Si c’était à refaire, quelles éventuelles erreurs ne commettrais-tu plus ?
SCT : Il y a eu des choix de line-up qui n’ont pas été judicieux. Malheureusement, si c’est une erreur, c’est que cela n’était pas détectable avant !

MFK : La musique de Witches est très complexe, penses-tu que le fait que tes compositions soient difficiles d’accès a pu desservir le groupe, à commencer par trouver un line-up stable ?
SCT : Je n’ai jamais considéré Witches comme « complexe ». Normal, puisque ça vient de moi et que du coup ça me parait « naturel ».
Trouver un line-up stable n’est pas qu’une question de musique. Certes, pour entrer dans un groupe il faut aimer ce qu’on joue, mais après il y a tout un tas de choses qui rentrent en jeu.
Je ne me suis pas fâchée avec tous les anciens membres du groupe, si tu veux tout savoir.
C’est juste que tout le monde n’a pas les mêmes priorités dans la vie, ou tout simplement, les chemins se séparent pour des raisons aussi diverses et variées.

MFK : Witches n’a pas été ton seul groupe, je me rappelle t’avoir photographiée quand tu reprenais du Iron Maiden à Paris…
SCT : Tu veux parler de Women In Iron Form ! Avec ce tribute (entièrement féminin) nous avons joué du Iron Maiden de fin 2010 à début 2012. Et notre dernier concert (que tu as vu) fut effectivement au Divan du Monde à Paris au Paris Metal France Festival n°4 le 8 janvier 2012. Nous nous sommes vraiment bien éclatées à faire tous ces concerts. Nous avons joué notamment en première partie de Blaze Bayley à Arras.
Le groupe s’est arrêté car géographiquement ce n’était pas très simple ! Nous étions 2 de la région Parisienne (Lynda d’Hemoragy et moi), mais Hélène Gr habite vers Rouen et Hélène Dr a été mutée à Chartres… faire des répètes régulières était donc difficile !
Mais peut-être qu’un jour, nous relancerons la machine !


MFK : En 2014, Witches semble revivre, tu as enfin trouvé les musiciens qu’il te fallait ?
Peux-tu nous les présenter ?
SCT : Oui, j’ai mis du temps (un an environ, eh oui il faut ce qu’il faut !) pour trouver les bons. Il fallait notamment trouver de bons musiciens, mais aussi des musiciens motivés et sympathiques ! (et comme tu l’as compris c’est très important pour moi !)
Donc pour cette année 2014, je vous présente :
À la guitare, arrivé très récemment : Lienj (Kaemorph de 1998 à 2003 et Desarticulate depuis 2003).
À la batterie, Jonathan (qui a officié dans Anevrism 1998-2001, Disaster 2001-2010, Absinthe 2002-2006, et Insain 2007-2013).
Et à la basse, Olivier (groupes actuels en plus de Witches : H.Y.S (basse contrebasse) D.C.A (basse), A.O.D (basse), Nuclear Winter (guitare), Screaming for Judas tribute to Judas Priest (basse), War Pigs a tribute to Black Sabbath (basse), Nono Future Et Les Deglingos (basse), Les Bras Cassés (basse, contrebasse). Anciens groupes : Area 51, Sudden Death, Censored, Ultima Forsam, Holy Drop, No Return, Spasm, Let Well Alone).

MFK : Toujours la foi après tant d’années ?
SCT : Il faut obligatoirement avoir la foi en ce que tu joues. Je ne pourrais pas me passer de la musique. Quand j’ai fait un break de quelques années, c’était un break forcé car la démotivation de tous amène quelque fois à un ras le bol total. Mais je n’ai pas pu rester sans rien faire, musicalement parlant. Il fallait que Witches recommence !

MFK : Parle-moi des nouvelles compositions : à quoi va-t-on devoir s’attendre ?
Peux-tu déjà me faire une présentation des nouveaux morceaux ?
SCT : Nous n’avons pas encore fini de composer tous les morceaux pour le nouvel album.
J’ai des morceaux assez variés en cours de préparation, mais pour le moment, nous sommes sur des compos qui privilégient la brutalité, le speed et la puissance.

MFK : Si tu devais avoir des guests sur ce troisième album, quel(le)s seraient-ils (elles) ?
SCT : Sur ce point, permet moi de rester discrète !
Certes j’aimerais avoir des guests. Mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! Ou avant de l’avoir fait chanter ;-)

MFK : Je parcours le Facebook de Witches et je vois que l’actualité du groupe s’accélère : il y a même quelques dates annoncées, c’est le moment de faire ta promo là, non ?
SCT : La première date est le Vendredi 18 Avril 2014 :
Nous jouons au warm up à Vernouillet (78) avec :
SIX FEET UNDER [USA]
VREDEHAMMER [NOR]
RAIN SHATTER [MEX]
SIC ZONE [DE]
et BLOOD REIGN
C’est un festival sur 3 jours et il y a aussi AGRESSOR le samedi et M:PIRE OF EVIL (ex VENOM [UK] le dimanche.
Puisque je suis là pour faire la promo, je vais en profiter pour dire que nous avons des entrées à vendre, vous pouvez nous contacter via facebook www.facebook.com/witches.fr ou via notre site internet www.witches.fr
Nous avons besoin de votre soutien !

La deuxième annonce que je ferais, est que nos 2 premières démos « Silly Symphony » et « Agressive Soap » vont sortir sur vinyl quelques temps après, je n’ai pas encore eu la date définitive, mais ce sera avant cet été. Laurent et Emanes Metal Records a été choisi pour faire ce disque car cela lui tenait vraiment à cœur !

MFK : On ne va pas se vieillir plus que nous le sommes (nous avons le même âge) mais tu as commencé la musique à une époque où je découvrais le thrash, donc à une époque où même le CD n’existait pas… alors que dire des mp3… Es-tu comme moi une nostalgique du grattement vinylique ?
Plus généralement, ne penses-tu pas comme moi que le mp3 est l’invention la plus « musiquicide » qui ait été mise dans les médias ?
SCT : Non, non ! je tiens à souligner que tu es plus vieux que moi ! (bon tu l’as cherché celui-là ;-) ) (NdMFK : si on compte en jours, ça fait effectivement un nombre important à trois chiffres)
J’aime les vinyles car au moins on avait un bel objet dans les mains, des pochettes d’une dimension sympathique pour des photos et des paroles et c’est vrai que mettre le diamant sur le sillon et mettre le volume à fond était quelque chose de vraiment bon !
Le CD a cependant des atouts : la place ! (je te laisse imaginer chez toi tous les CDs que tu as mais en format vinyle, tu ne pourrais plus rentrer dans ton salon ! ou alors tu déménages !)
Quant aux MP3 c’est clair qu’au niveau du son, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. Par contre c’est super pour travailler à distance, moins lourd à s’envoyer etc… donc, pour avoir le son, non, je suis d’accord avec toi, mais ça a de bons côtés pour le travail.
De toute manière, les jeunes maintenant écoutent des mp3 sur des ordinateurs, des téléphones etc… bref, un truc limité sur un support de merde, ça ne peut pas avoir la même puissance que nos chaines Hi-Fi avec nos vinyles à fond la caisse pour en faire profiter les voisins !
Ce qui n’est pas bien, c’est qu’effectivement, pour vous, médias, si on vous envoie des mp3, on ne vous envoie pas de la très bonne qualité et si vous voulez vraiment faire votre boulot de critique, vous n’aurez pas tous les atouts en main pour juger ! (Puisqu’en plus vous n’avez pas la pochette).
D’un autre côté, vu le nombre grandissant de webzines, radios etc… il faudrait presser une quantité incroyable de CDs juste pour la promotion, ce qui n’est pas très réalisable !

MFK : Pour terminer, y a-t-il une question que tu aurais voulu que je te pose ?
SCT : Une question ? Non je pense que tu as fait le tour !
Merci à toi ! Et Merci à tous pour votre soutien !

 

 

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