Lonewolf (Jens)

Le 20 mars 2012 posté par Metalfreak

Première question classique chez nous : peux-tu présenter le groupe de sa genèse à aujourd’hui ?

Le groupe est né en 1992, des cendres d’un groupe appelé WALPURGIS NIGHT – Groupe à la WARLOCK/RUNNING WILD/METALLICA avec chant féminin – formé par le batteur originel Renaud et moi-même.
Après avoir vu que WALPURGIS NIGHT ne menait a rien pour cause d’incessants changements de line-up, notamment au chant (nous avons bien dû essayer 4 ou 5 chanteuses – dont une était bien restée six mois et avec laquelle nous avions déjà deux compos, dont une était « Walpurgis Night » qui se retrouvera sur la 2eme démo de LONEWOLF, « The Calling« ), nous avons fondé LONEWOLF.
Pour LONEWOLF, nous avons ensuite essayé deux ou trois chanteurs, mais rien ne collait/marchait. Vu qu’avec Renaud nous voulions faire du concret et qu’il était hors de question d’avoir un 2eme WALPURGIS NIGHT, je me suis retrouvé derrière le micro et nous avons sortis « The dark throne« , notre premiere maquette cette même année 1992.
Ce n’est pas une vraie démo a proprement parler, car pas envoyée aux fanzines, mais uniquement destinée a nous trouver des concerts et vendue dans un seul magasin sur Grenoble, histoire de montrer qu’un nouveau groupe s’était formé.
Notre première vraie démo, « The calling« , sort en 1994. Très très amateur et mal jouée, néanmoins des titres que j’aime encore aujourd’hui et qui a posé les bases du LONEWOLF d’aujourd’hui et qui nous a apporté nos premières chroniques internationales. Il faut se remettre dans le contexte, a l’époque le pur heavy était mort, le grunge ravageait tout (sic!) et le death metal montait en puissance. Quelque part ça nous a aidé, malgré la piètre qualité de la démo, certains étaient contents qu’il y avait toujours des défenseurs du heavy à la RUNNING WILD, STORMWITCH ou GRAVE DIGGER.
En 1995 suis notre 1er 45T, « Holy evil« , l’une de mes grandes fiertés avec ce groupe et surtout le début de notre histoire d’amour avec la Grèce où ce 45T a eu un accueil incroyable. En 1996 c’est le split suite a la signature d’un mauvais contrat avec des connards comme on en a trop dans le milieu – comme des bleus qu’on était bien sur a l’époque, presque adolescents encore -… donc de cette période je retiendrais « Holy evil« .
LONEWOLF revient en 2001 avec le 1er album, « March into the arena » qui fera de nous le premier groupe français a jouer en Grèce, puis suivront « Unholy Paradise » en 2004 et notre deuxième 45T « Hellenic warriors » (hommage a nos amis grecs) en 2005. Une période de pause créative et plusieurs beaux festivals européens avant qu’en 2008 nous ne revenions avec « Made in hell« . Il nous fallait aussi prendre du temps afin d’enfin avoir une production et un son digne de ce nom. Grâce au mix et mastering d’Eike Freese (DARK AGE) en Allemagne, ce fut chose faite, et cet album fut l’un des plus gros pas en avant dans notre carrière, nous permettant de partager des affiches européennes avec des groupes prestigieux et amenant également notre collaboration « officielle » avec Bart Gabriel, qui est toujours notre manager/producteur aujourd’hui et qui est vraiment le cinquième membre du groupe.
« The dark crusade » suivra en 2009, avec un mix et mastering réalisés par Andy LaRocque ainsi que Majk Moti (Ex-RUNNING WILD), Jan Bünning (PARAGON) et Marta Gabriel (CRYSTAL VIPER) en tant qu’invités, et une meilleure distribution/promotion cet album sera le « plus gros succès » du groupe.
Et outre les festivals européens, il nous permet de faire notre première tournée européenne en mars 2011, en compagnie des allemands d’IRON FATE et DRAGONSFIRE.
Après de nouveaux changements de line-up (dont j’ai volontairement tu la constance dans cette réponse car sinon je n’en finissais plus…), nous revenons cette année avec « Army of the damned« , forts comme jamais, avec le label NAPALM Records derrière nous.

Lonewolf est fondé en 1991 mais ne sort son premier album (« March into the arena ») qu’en 2002, suivi de « Unholy paradise » l’année suivante : dès lors, tout s’enchaîne ?

Oui, on peut le dire comme ça, puisqu’on a toujours eu la chance de tomber sur les bonnes personnes suite à chaque changement de line-up (et il y en a eus !) et que nous avons gravis les échelons année après année. Le seul temps mort étant l’année suivant la sortie d »Unholy paradise« , avec lequel nous nous sommes plantés niveau prod/son et ou il y a eu un grand passage de doutes.
Mais l’enthousiasme de Damien, guitariste lead a l’époque est pour beaucoup dans le fait que nous n’avons pas baissé les bras. Bien nous en pris car l’année suivante nous décrochions de gros festivals en Europe, et la machine/motivation était relancée .
Les doutes et les désillusions font partie de la vie d’un groupe ; certains membres partent, d’autres y trouvent une source de motivation et surtout une expérience qui a ensuite amené LONEWOLF à toujours aller de l’avant.

… jusqu’à 2011 où des félicitations s’imposent pour la signature chez Napalm Records : comment avez-vous réussi à intégrer cette grosse écurie ?

Merci beaucoup !
Lorsque nous avons décidé de casser le contrat avec notre précédent label pour cause de closes non respectées, Bart Gabriel est parti avec la pré-prod d »Army of the damned » (qui était enregistrée avant la cassure de contrat) à la recherche d’un nouveau label correspondant a nos ambitions.
C’est ainsi qu’il nous a trouvé le contrat avec NAPALM, le meilleur contrat de tous ceux qu’on lui/nous a proposés. Tu imagines notre motivation à prouver qu’on est pas là par hasard !!!

Ce qui marque à l’écoute de « Army of the damned », c’est un côté beaucoup plus sombre que sur « The dark crusade » avec des influences plutôt marquées qu’on recherchera du côté du black metal : les compositions d’Alex ont du joué vu qu’il a composé pour lui-même ses parties de guitares, suite à son passage à la guitare – il tenait la basse auparavant – à cause du départ de Damien ?

Bien sur.
Alex écoute beaucoup de black metal à coté des « classiques » IRON MAIDEN, GAMMA RAY, BLAZE BAYLEY, etc… mais qui pour moi s’entendaient déjà sur « The dark crusade« , avec par exemple le break de « Words of the witch« , puisque il avait déjà énormément composé pour « The dark crusade« .
Sa patte est plus « présente » encore sur « Army of the damned » car il peut tout simplement mieux se lâcher, puisque il compose désormais pour « lui », pour « son jeu » et non plus en fonction du jeu de Damien. Donc fondamentalement, si sa façon de composer n’a pas changé, c’est juste que que c’est encore plus « personnalisé » – ce qui apporte encore un plus pour « Army of the damned » d’ailleurs -. De plus, le coté « sombre » est accentué par la production de Bart Gabriel, qui lui en écoutant la base des morceaux s’est ensuite directement et ouvertement inspiré de groupes comme DISSECTION ou WATAIN.

Comment en vient-on à convaincre Blaze Bailey à venir pousser une gueulante sur un titre ?

Nous avons partagé deux dates en France et en Belgique avec lui lors du « Tour that would not die« . Le courant est très bien passé et cet homme nous a bluffés par sa rage sur scène, sa façon de voir le business et d’être « metal » tout simplement.
Ensuite lors de la pré-production d' »Army of the damned« , nous trouvions que « The one you never see » avait un petit coté IRON MAIDEN, et l’idée a germé.
Alex est rentré en contact avec sa manageuse, qui est également sa femme, et tout s’est fait le plus simplement du monde. Blaze est venu a Grenoble enregistrer ses parties lors d’un week end mémorable, et tu ne peux imaginer la joie d’avoir partager deux jours avec un mec exceptionnel et de l’avoir en guest sur l’album !
Le voyant en studio, nous avons pu constater ce qu’était un « vrai » professionnel…. on en est loin haha !!!!! Mais nous avons énormément appris en le voyant et de par ses conseils, qui vont nous aider dans le futur.

Passons au track by track :

– « Lonewolf »
Un titre speed en ouverture. Un hommage aux metalleux qui nous ont soutenus, grâce auxquels nous sommes toujours là aujourd’hui. Assez RUNNING WILD dans la manière d’appréhender les riffs.

– « Crawling to Hell »
Mid tempo et plus sombre. Nous sommes en 1933 en Allemagne, le nazisme prend le pouvoir…et l’Allemagne entière va ramper jusque dans l’enfer de la guerre que nous connaissons.

– « Army of the damned »
La suite directe de « Crawling to hell » textuellement. Ca parle du simple soldat allemand, juste apres la defaite de Stalingrad. Des desilusions, des questions, de la peur, du froid…de l’enfer vecu par l’armée des damnes: l’armée allemande. L’un des plus lents morceau que nous aillant jamais enregistrés, avec une athmosphere lourde et dramatique et un petit coté « russisant ».

– « Hellbent for metal »
On rappuie sur l’accélérateur.
Un texte pur heavy metal, avec tous les clichés que certains détestent et que nous adorons et revendiquons !!
Cuir, clous, cartouchières sont l’esprit de ce titre.  Deux amis en l’écoutant m’ont dit la même chose : on dirait du très vieux LONEWOLF, presque de l’époque des démos, mais avec le son et l’énergie d’aujourd’hui.

– « Soulreapers »
Mid tempo plus épique qui parle de la secte des témoins de Jéhovah.

– « Celtic heart »
Titre épique un peu plus long avec un esprit celtique, traitant des clans écossais.

– « The last defenders »
Plus lourd et épuré, l’un de mes préférés absolus, me rappelant un peu l’esprit JUDAS PRIEST époque « Defenders of the faith« .
Parle de l’ordre donné par une hiérarchie à un soldat, et qui prime sur tout. Un soldat se retrouvant a 50 contre 1000, si on lui dit de tenir la position, il le fera : il y a quelques cas comme cela a travers l’histoire des guerres, et je trouve que ça a un aspect fascinant.

– « Cold »
Plus teuton dans l’âme a nouveau. Le texte décrit la façon dont tu peux te sentir quand tu as l’impression que le monde autour s’écroule et que toutes les valeurs que tu as s’effritent.

– « The one you never see » (feat. Blaze Bailey)
D’inspiration plus Maidenniene, Blaze s’est investi a fond. Les paroles parlent d’un être, ou d’une chose, ou quoi que ça puisse être, qui régit nos vies, de la vie a la mort.

– « Tally Ho »
Un peu plus rapide, plutôt inspiré allemand a nouveau. Parle des médias et des politiques et leur « je t’aime moi non plus », et comment ils essayent sournoisement de nous mettre de leurs cotés, d’influencer nos idées etc…C’est parfois pitoyable. Il faut savoir « rester soi-même », et fidèle a ses idées, suivre son cœur, même si la masse de moutons voudrait le contraire.

– « One second in eternity »
Très speed, pour bien finir l’album .
Traite de ce moment magique où, après un dur combat personnel, on sait que l’on a gagné. Ce moment qui guérit un peu les blessures et qui amadoue la douleur des cicatrices, et ou tu te dis « c’est bon, je peux passer a autre chose ».

Qui s’est chargé de la pochette ? Peux-tu me la décrire ? As-tu donné des directives pour sa création ?

Un artiste hongrois du nom de Peter Salai.
Sur la pochette, on voit un halo de lumière duquel sort une armée, menée par notre mascotte : un loup.
Notre idée de départ était de voir des soldats de dos, qui s’engouffraient dans un halo de lumière, avec un loup quelque part car nous voulions notre mascotte présente bien sur : voilà la « directive » de départ, tout en précisant que l’artiste avait carte blanche pour en faire ce qu’il voulait – juste garder « l’esprit » de notre idée -.
Et quand nous avons vu l’idée de Peter (très proche du résultat final), nous avons été bluffés. C’était mieux que tout ce que nous aurions pu espérer, et nous somme vraiment fiers de la pochette. Elle fait l’unanimité au sein du groupe, au contraire de « The dark crusade« , dont personnellement j’adore l’aspect 80’s mais où pas tout le monde est d’accord avec moi.

Quel studio ? Quel producteur ? Et pourquoi ?

Le producteur est bien sur Bart Gabriel, comme sur « The dark crusade » et comme sur notre prochain sans aucun doute possible – parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, haha ! Mais surtout que Bart nous connait mieux que quiconque. Il sait ce que nous voulons, ce qui nous va et ce qu’il nous faut.
Nous avons enregistré la base du coté de Grenoble (Le même studio que pour « Made in Hell » et « The dark crusade« ) car cela nous convenais très bien, autant par la proximité que financièrement et humainement, avant de tout envoyer en Pologne pour le mix et mastering final.

Dans quel état d’esprit le groupe a-t-il composé l’ensemble de ces titres ?

Un état d’esprit très « frais », très « motivé » par le nouveau line-up, qui est pour moi, sans manquer de respect à aucun ancien membre, le meilleur que nous ayons jamais eu.
C’est la première fois depuis longtemps que j’ai vraiment senti du sang frais dans le groupe, vraiment un « nouveau vent » dans nos ailes. C’est assez dur à expliquer par des mots en fait, c’est vraiment un truc qui se « sent ». Nous étions excités comme pour un premier album, cette naïveté insouciante qui te fait avancer, mais avec l’expérience d’aujourd’hui en plus bien sur. Tout ça se sent sur l’album je pense.

Contrairement à « The last crusade », on n’a pas de titre qui s’étendent jusqu’à sept, voire dix minutes : une volonté d’épurer les morceaux ?

Pas du tout. C’est simplement qu’on ne s’assoit pas comme ça en se disant « bon, on va composer un morceau de dix minutes », c’est juste que ça vient « comme ça ». Autrement ça deviendrait vite un exercice périlleux où il est facile de se planter.
Rien de pire qu’un morceau de 10 minutes sur lequel tu te fais chier, ou ça sent le « on a voulu faire un morceau long-histoire de l’avoir ». Cette fois, pour « Army of the damned« , il n’y a simplement pas eu de morceau sur lequel nous sommes partis en longueur, on a pas sentis ça.
Il y a effectivement des titres pouvant paraitre plus épurés (à la « Made in hell« ) comme « Hellbent for metal » ou « The last defenders« , mais ils côtoient des titres plus compliqués et recherchés comme « Cold » ou « Celtic heart« .
Ce qui fait que cet album est plus varié que « The dark crusade« , et qu’il y en a autant pour ceux qui préfèrent « Made in hell » que pour ceux qui préfèrent « The dark crusade« .
Nous adorons les deux, je pense que cet album en est une bonne synthèse, même si bien sur en commençant le processus de création, nous ne pensions absolument pas a ça. Ca vient comme ça vient, tant que ça nous plait, nous gardons sans nous soucier si ça rappelle tel ou tel groupe (rires).

* Avec le recul, « The dark crusade » a-t-il eu les retombées que tu espérais ?

Je ne vais pas être langue de bois: je pensais avoir plus de soutien auprès des médias établis français, suite notamment aux premières très bonnes réactions dans des pays comme la Pologne, l’Allemagne ou la Grèce.
Mais bon, il n’en a rien été (à part tout de même une interview dans « Metallian »), et je n’ai jamais couru après non plus : ils veulent, c’est cool… s’ils veulent pas, tant pis.
Pour le reste de l’Europe, oui, on ne pouvait pas espérer beaucoup plus de retombées, le label de l’époque étant assez petit et la distribution bien que meilleure que tout ce que nous ayons jamais eu encore assez frileuse selon les pays.
Avec le recul et ce qu’il nous a apporté, l’album a, compte tenu des circonstances, peut être encore eu plus de retombées positives que je n’aurais espéré, comme par exemple la tournée dont je parlais tout a l’heure.
Si du monde s’investit dans une tournée (annonceurs, partenaires, labels etc), c’est bien que ton nom circule et que « The dark crusade » est parvenu a se faire un nom dans l’underground – sans parler qu’il est réédité en même temps que « Army of the damned » sort, c’est bien que Napalm a eu vent de l’album. Ce sont des businessmen avant tout : s’ils n’avaient pas cru en « The dark crusade« , ils l’auraient laissé ou il est !

Si c’était à refaire, y changerais-tu quelque chose ?

Oui, après coup, il y a toujours des choses que l’on changerait – et c’est tant mieux -.
Si tu fais l’album parfait, comment faire mieux la fois d’après ?
Je pense qu’un titre comme « Words of the witch » aurait mérité encore plus de travail en amont par exemple. Mais ceci dit, des titres comme « Viktoria » ou « Warrior priest« , je n’y changerais rien, j’en suis très fier comme ça. Et la réédition sur Napalm leur donne une « deuxième jeunesse » !
Je suis très heureux de l’album encore aujourd’hui, et nous le défendrons toujours avec autant d’envie sur scène.

Quels sont les projets de LONEWOLF ? Une tournée en prévision ?

Oui, au mois d’avril, nous prenons la route avec POWERWOLF, MYSTIC PROPHECY et STORMWARRIOR à travers l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Hollande et la Suisse. Tournée qui malheureusement évite la France.
Tant pis, ça sera pour la prochaine fois. Au mois de juin nous faisons trois des Metalfests (deux en Allemagne et un en Autriche), puis en juillet nous enchainons avec le Taunus metal open air, toujours en Allemagne.

Dis voir : RUNNING WILD, qui est une de vos influence assumée et revendiquée, revient : ça doit faire plaisir, non ?

Hoooooooo ouiiiiiiiiii!!! Je suis comme un gosse, surexcité!!!!! Je retrouve mes 16 ans hahaha!

Pour en revenir à RUNNING WILD : malgré tout le talent et le background qu’ils ont, ça ne te saoule pas de constater que LONEWOLF est tout le temps comparé à eux ?

Saoulé, non, car c’est LE groupe qui a changé ma vie musicalement parlant.
Maintenant bien sur, quand on fait « Made in Hell » ou « The dark crusade« , assez differents l’un de l’autre, et que je puisse lire que l’un comme l’autre ne sont influencés QUE de RUNNING WILD… je persiste à dire que si RUNNING WILD est une grande influence, il y a aussi du GRAVE DIGGER, du STORMWITCH, du IRON MAIDEN, du JUDAS PRIEST… c’est un mix de tout ça.
Maintenant, non, honnêtement ça ne me saoule pas. Je n’ai jamais caché mon admiration pour ce groupe, il est forcé qu’il influence mes riffs et mes idées. Et puis je préfère être comparé a RUNNING WILD, groupe unique en son genre pour sa musique et ses idées qui a toujours fait selon SON envie et pas comme certains bien pensants auraient crus être bon, qu’a HELLOWEEN ou METALLICA !!!

Je pense que de revoir ce revival du metal estampillé « old school », avec toute une flopée de groupes de « petits jeunes » reprenant le flambeau du heavy, du speed ou du thrash d’une époque à laquelle bon nombre d’entre eux n’étaient même pas nés, doit faire plaisir à l’indécrottable porteur de la veste à patches que tu es, non ?

Haha, bien sur!!
Je suis ravi de voir les légions grossir leurs rangs . Il y a toujours eu un noyau pur et dur de fans de purs heavy, qui n’est jamais mort contrairement aux conneries qu’on a pu lire.
Et aujourd’hui, c’est tout ce noyau qui peut être fier d’avoir défendu contre vents et marées leurs idées. Le pur heavy aura toujours les fans les plus fidèles qu’ils soient, c’est pour ça qu’il ne mourra jamais.
Ce n’est pas une mode, c’est une façon de vivre, on l’a dans le sang ou on ne l’a pas.

Quels conseils donnerais-tu à justement ces petits groupes qui débutent ?

Toujours suivre son cœur, de se relever plus fort lorsque on tombe lourdement a terre et de persévérer et de ne jamais croire que quelque chose est acquis.

Y a-t-il une question que tu aurais voulu que je te pose ?

Heu, comme ça là, non je vois pas.
J’ai pris plaisir a répondre, je te remercie pour l’intérêt porté au groupe!
J’en profite une fois de plus pour remercier les metalleux français qui nous soutiennent, j’espère en croiser bientôt sur la route!

HELLBENT FOR METAAAAAAL !!


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3 commentaires sur “Lonewolf (Jens)”

  1. 1

    Trop hâte d’avoir le CD mon Jens ! Que vive Lonewolf !

  2. 2

    Mortelle la veste à patch sur la photo !!!!!!
    Bon, celui de Lonewolf , je l’ai aussi !
    sTAY lOUD §§§§§§§

  3. 3

    Excellent cet album !

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