The Old Dead Tree, Magny Les Hameaux.

Le 14 novembre 2009 posté par LittleGirlWithAGun

Une petite heure avant le concert donné par The Old Dead Tree à Magny Les Hameaux, nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec Vincent Danhier, le très sympathique bassiste et membre fondateur du groupe.

Après 11 années passées dans le groupe et étant le dernier membre fondateur avec Manuel, que retires-tu de cette expérience ?

C’est vrai que dis comme ca, 11 années peuvent paraitre beaucoup, cependant on a eu un temps de maturité musicale assez long qui a fait que notre premier album (The Nameless Disease) date seulement de 2003. Notre parcours discographique est donc beaucoup plus récent. On a vraiment voulu prendre notre temps pour trouver une maturité musicale. Je pense que nous sommes pleinement satisfaits de notre parcours jusqu’à maintenant. Nous sommes en perpétuelle évolution musicale et on reste plutôt fiers de nos albums. Je pense d’ailleurs que Water Fields est notre album le plus abouti, le plus mature. D’un point de vue plus commercial, les ventes évoluent de façons positives et quand on sait que depuis 2002, les ventes dites « physique » ont baissé de 50%, on persiste à croire que les choses sont gagnées à ce niveau la. Au final, une grande satisfaction artistique et une satisfaction plus relative au niveau distribution.


Quel est ton parcours personnel ? A quel âge as tu commencé à jouer de la basse et avec quelles influences ?

A la base, j’ai une formation classique et je joue du piano et du hautbois. J’ai commencé au conservatoire à 7 ans. J’ai ensuite joué dans des groupes de reprises puis dans un groupe de Heavy Metal pur avec de grandes envolées et cavalcades (Polaris) et j’ai vraiment joué de la basse avec ce groupe la aux environs de 22 ans, donc assez tard. J’ai ensuite repéré une annonce de The Old Dead Tree dans le studio où on répétait, j’ai alors postulé pour être bassiste quand j’ai notamment vu les influences du groupe (Paradise Lost,Anathema,Katatonia,My Dying Bride)

Quels sont tes bassistes préférés ?

Il y en a beaucoup, j’aime assez l’ancien bassiste d’Anathema pour son approche mélodique de l’instrument, Duncan Patterson qui est un type vraiment sympa, bien évidemment je suis influencé par les « grands noms » tels que Steve Harris, un grand technicien ainsi que Robert Trujillo. Après, j’aime aussi Pascal Mulot, un bassiste de session qui fait dans la diversité. Je pourrais t’en citer beaucoup d’autres.

Quelle est la chanson qui est la plus difficile à jouer pour toi ?

C’est une chanson du premier album qui a une intro assez délicate alors que le reste du titre est enfantin, qui nécessite d’être concentré à fond. Je ne peux pas la jouer debout. C’est Won’t Follow Him, quand je l’ai enregistré, j’ai notamment fais beaucoup de prises.

Quels morceaux aimes-tu reprendre ?

TODT n’a pas repris beaucoup de morceaux et quand on en a repris ce n’était pas réellement du Metal comme la reprise de Bjork sur notre dernière tournée qu’on a vraiment retravaillé et transformé. Sinon forcément, j’aime bien reprendre les grands classiques tels Paradise Lost et My Dying Bride ainsi qu’Anathema

Vous semblez avoir un problème récurrent avec vos batteurs, êtes-vous trop exigeant avec eux ?

(Raphael est alors à coté de nous) Je précise que je ne suis pas la cause du départ de nos batteurs ! (rires) Disons que dans TODT, nous avons instauré une relation rythmique et une dynamique entre le duo Basse/Batterie, ce qui peut être assez « dur » à mettre en place. Avec Raphael ca se passe très bien, notamment car c’est un musicien professionnel. Par exemple Foued qui venait d’un milieu plus « extrême » n’avait pas la même approche. Mais le départ d’un membre est toujours difficile car ce sont des amis. Cependant, on se voit toujours, notamment avec Nico, car je suis le parrain de son fils.

Concernant votre tournée avec Subway To Sally, ca c’est bien passé ?

Sehr Gut ! (rires) Pour te donner une idée, STB (Subway To Sally) en Allemagne est un groupe mainstream, ils viennent d’ailleurs de gagner les victoires de la musique la bas, alors qu’ici ils ne représentent pas grand-chose. C’est un groupe typiquement calibré pour le public Allemand. Les salles étaient tout le temps pleine, les conditions d’accueil étaient supers, nous avons reçu un bon accueil, dés la deuxième date nous avions vendu notre stock de cd ! (rires)

Quels sont les pays où tu aimerais-jouer ?

J’aime énormément l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse mais forcément celui que je place au dessus de tous c’est la Belgique pour des raisons sentimentales car j’ai des origines belges, c’est toujours un plaisir de jouer là-bas.

Avez-vous déjà des idées concernant le nouvel album ?

On ne s’est pas encore penché sur la composition de l’album car on s’est concentré sur la promotion de Waters Fields. Il faudra compter sur l’arrivée de Gilles qui est un fait majeur, je ne dis pas ça car il est là ! (rires), ca va apporter de la nouveauté pour la composition de l’album car avant, il y avait un automatisme de composition entre Manu et Nico. Je pense que ce sera un album assez « ouvert » où l’on prendra des risques.

Peut-on espérer un CD/DVD live prochainement ?

C’est en discussion avec le label.

Comment vois-tu la prochaine décennie pour le groupe ?

Je n’ai pas de doute la dessus, je pense qu’elle nous apportera une satisfaction artistique complète. Après sur le reste, quand on débute on a toujours le rêve de vivre de sa musique, on reste lucide là-dessus car on ne sait pas encore quel sera le modèle économique d’ici 4/5 ans. On sait qu’une partie du public sera toujours ouvert aux supports physiques, à l’univers entourant les albums.

Ton meilleur souvenir avec le groupe ? Le moins bon ?

Il y en a eu beaucoup mais mon meilleur souvenir restera le concert donné pour le départ de Nico, une émotion particulière c’est créée lors de ce concert, la salle était pleine et je pense qu’on a « fêté » dignement le départ de Nico. Concernant mon pire souvenir, l’arrivée de gilles… (Rires) non plus sérieusement, mon pire souvenir c’est bien entendue la disparition de notre ami et batteur Frédéric Guillemot

Un dernier mot pour finir ?

Et bien, je voudrais remercier tous les fans qui ont fait le déplacement lors de cette date en périphérie de Paris ! Merci à tous !

Merci à Nicolas M. et Virginia C. Pour leur aide précieuse lors de cette interview.

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