Phazm

Le 9 janvier 2007 posté par LittleGirlWithAGun

Interviewer : Jérôme Litzler

Propos recueillis avant le concert de Phazm lors de leur passage à Jarny le 20 janvier 2007.

Il y a de ces groupes qu’on se doit de suivre au plus près. Phazm en fait partie. Nous avons profité d’un concert en tête d’affiche à Jarny le 20 janvier dernier pour nous entretenir avec le groupe lorrain. Celui-ci s’est sympathiquement prêté et avec le sourire au jeu des questions / réponses, au compte goutte certes, mais au final tout le groupe était réuni avant un concert intense qui précède une tournée européenne…

Jérôme Litzler : Bonne année à toi ! Alors ? Tu as bien fêté ?
Pierrick (chant, guitare) : Merci. Ouais. J’étais dans la montagne avec des bikers.

JL : Arrosé donc !
P : Ouais, c’était violent !

JL : Rassasié pour cette année très chargée en perspective ?
P : C’est clair. Beaucoup de concerts, et derrière il va y avoir Scarve qui va s’y mettre. Je remplace aussi un gratteux dans Agressor. Il y a vraiment pleins de trucs qui vont se passer.

JL : Commençons par le début. Peux tu revenir sur la naissance de Phazm ?
P : Je suis arrivé à Nancy en 2003, pour faire l’école de musique, la MAI. J’y ai appri la guitare et quand je suis sorti de là, Scarve cherchait justement un chanteur, donc j’ai rejoint le groupe et je suis resté sur Nancy. A ce moment, j’avais déjà le souhait de faire ce groupe, Phazm. Mais avec Scarve il y a eu pleins de choses ; des sorties d’albums, des enregistrements, des tournées et autres. J’ai donc mis ça de côté en attendant le bon moment pour le faire. J’ai commencé avec Dirk et Fab de Scarve. Pourquoi aller chercher loin quand t’as de bons musiciens sous la main ? On n’a pas fait de démo, ni de concert, rien et on est directement parti au Danemark pour enregistrer notre premier album. Par chance on a signé avec Osmose, parce que sans label j’aurai dû débourser une belle somme. Hate at First Seed est donc sorti, suite à quoi nous avons fait une tournée avec Impaled Nazarene et Yrkoon en Europe. On s’est ensuite séparé de Dirk qui considérait plus Phazm comme un projet, ce qui n’était pas du tout mon cas et celui des autres. Phazm est un vrai groupe, et pas un side project des mecs de Scarve. En plus maintenant il habite à Los Angeles, il tourne avec Soilwork, donc ça ne serait de toute façon plus possible. On l’a remplacé par Cédric, qui est aussi batteur dans un groupe qui s’appelle Solekhan. On a ensuite fait un nouvel album, Death’n Roll. Et maintenant c’est parti pour de bon : on a beaucoup de dates, une tournée et tout…

JL : Comment s’était passé l’enregistrement de votre album au Danemark ?
P : Bah, tu sais, là-bas ça ressemble à rien. C’est désert. On était là-bas pendant l’hiver, et on était à 300 mètres de la mer.

JL : En hiver, en même temps…
P : C’était génial. L’eau était gelée, on entendait crisser, et y avait des corbeaux en plus. Ca donnait une bonne petite ambiance. La seule personne vivante dans les alentours était un énorme gros redneck danois. Mais vraiment énorme ! Il gueulait tout le temps parce qu’on faisait du bruit, sachant qu’on enregistrait aussi l’album de nuit. On n’a vraiment aucune compagnie, pas de divertissement, ce qui fait qu’on était à fond sur notre enregistrement. Et puis le producteur, lui, il disait rien. Il était juste là pour tourner les boutons. Si tu lui demandais « Qu’est-ce que t’en penses ? On devrait faire quoi ? Quel arrangement ? », il répondait « Comme vous voulez ». Ca ne m’a pas plu du tout. Surtout que le son était chouette, mais il ressemble à celui de tout le monde. C’est pour ça qu’on n’est pas retourné chez lui. Une bonne production, mais je n’étais pas satisfait.

JL : Parlons du nouvel album à présent. Un mot sur la pochette très sympathique ?
P : C’est mon tattoueur qui l’a faite.

JL : J’ai cru comprendre. C’est inspiré des Noces funèbres. Comment t’es venue l’idée ?
P : En regardant le film (rires). En fait j’ai toujours été passionné de nécrophilie. Ca peut paraître bizarre, mais je me suis toujours posé la question de comment on pouvait réellement être excité par un cadavre. Sache qu’en France quand la prostitution était légale, il y avait donc les maisons closes. Et j’ai retrouvé un menu qui en provenait, avec à l’intérieur la liste des choses : combien la pipe, combien la pipe si elle avale, des trucs du genre. Et à un moment donné tu peux choisir un truc, ça se passe dans une chambre froide, entièrement en marbre, et la pute à l’intérieur feint d’être morte. Et t’as donc des gens qui payaient pour assouvir leurs pulsions nécrophiles. Il a beaucoup plus de nécrophile qu’on ne le pense. Charlemagne était nécrophile ! Une de ses comtesses est morte, et il l’a gardé dans son lit pendant un très long moment. On lui mettait des parfums, des fleurs pour masquer la puanteur. Et il couchait encore avec elle tellement il l’aimait. C’est quelque chose de très romantique la nécrophilie. Perso, ça m’a toujours plus. Donc on a choisi cette pochette plutôt de prendre un truc tout sérieux photoshop et gore, qui fait plus rire que peur.

JL : Puisqu’on parle de sexe. Pourquoi les squelettes de la pochette ont-ils des pénis énormes ?
P : Nan mais… En même temps…

JL : Mais quand même… Aussi grand que le bras ! (rires)
P : Tout le monde me pose cette question (rires). C’est libératif, simplement histoire de mettre quelque chose. Tu remarqueras qu’il y a un squelette qui arrache la jambe d’un autre et qui l’a…(rires)

JL : Parlons un peu de musique à présent. Vous évoluez dans un genre pas très simple à qualifier…
P : Mais si. Mais il faut toujours dire un truc pour vous les journalistes, hein. Donc on a dit que c’était du death’n roll. Parce que d’un côté j’écoute des trucs genre Lynyrd Skynyrd, Molly Hatchet, Blackfoot, et de l’autre du Dark Throne, Mayhem,… J’ai toujours adoré le jeu de guitare des zikos du sud des Etats-Unis, et je m’en suis inspiré. Et en même temps j’écoute du metal extrême. C’est venu comme ça sans forcer. Je me suis simplement dit « Tiens. Ca pourrait marcher. Je vais faire un groupe de Death’n Roll ».

JL : Justement. On y trouve des petits trucs sympas comme des interludes country, ou de l’harmonica.
P : Ben voilà. Pourquoi pas ? Hein ? Tu vois, quand je compose, c’est toujours à la guitare acoustique dans un premier temps. Donc en réalité, les interludes que tu entends sur l’album sont des riffs que tu entends sur d’autres chansons en version metal, et c’était histoire de montrer comment ils sonnent à la base. Et le mec qui joue de l’harmonica, on l’a rencontré en studio et on lui a dit « Vas-y, joue la dessus, ça va être cool ». Donc ça s’est fait à l’arrache. Ce n’était pas du tout prévu au départ, ça s’est fait en studio.

JL : Le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est vraiment saisissant, et permets moi de te dire que je trouve ça vraiment très frais et que ça apporte quelque chose de neuf dans la scène metal actuelle. Etait-ce le but recherché en faisant un tel mélange hybride ?
P : Ouais, si. J’ai jamais compris l’intérêt de faire un groupe traditionnel. Des groupes de death, il y en a un milliard. Ils font la même musique, et ce sont des copies bidons de Cannibal Corpse. Si c’est pas pour amener quelque chose de nouveau, ça sert à quoi? Regarde au début dans le death. Les mecs arrivaient, ils avaient écoutés du trash pendant des années, et ils ont amené quelque chose de nouveau, avec une nouvelle voix et tout. Tout le monde les prenait pour des débiles. Puis il y a eu le black… Et si c’est pour se caler à une tradition particulière, ça ne m’intéresse pas. C’est chiant à en mourrir. Parfois je vais chez des potes et ils ont 15000 fois le même cd. Je comprends pas l’intérêt d’aller en studio et de dépenser de l’argent, si c’est pour faire comme.

JL : Ne penses-tu pas qu’il y a un moment où ça va coincer ? Où on ne pourra plus apporter grand chose ?
P : Je ne pense pas non. Imagines. On revient 500 ans en arrière. Est-ce que tu crois que les mecs pouvaient imaginer ce qu’on fait maintenant ? Je pense que c’est infini. En disant un truc comme ça, tu dois pas être un bon coup ! (rires)

JL : (rires) Ben justement. Je suis ouvert à tout et les groupes qui mélangent différents styles, ça devient de plus en plus une mode. Chaque style déjà prédéfini commence à être bouché. Tu l’as toi même souligner dans le death à l’instant.
P : Oui, mais on peut voir la chose de deux façons. Tu parles d’un mix des genres. Mais tu peux développer ta propre façon de faire des riffs, ce qui t’ammènes à ton propre style. Et c’est ce qui se passe avec Phazm. On est pas là à faire d’un côté un plan death, de l’autre un plan rock. C’est vraiment une seule entité, un seul truc, et les riffs sortent tous seuls. Ce n’est pas, par exemple, comme Carnival in Coal qui mixent les styles mais où ça ressemble plus à un copier-coller.

JL : L’album est sorti il y a quelques mois maintenant. Avec du recul, en es-tu toujours aussi satisfait ?
P : Ah oui, oui.

JL : Et Hate at First Seed un peu moins donc…
P : Un peu moins parce qu’on a commencé… (la porte s’ouvre)…Ah! Salut Max! Réponds à la question! Hate at First Seed t’en es satisfait, mais Antebellum Death’n Roll plus…
Max (basse) : Voilà!
P : C’était un premier album, et c’était un peu bizarre. On a fait ça dans la foulée. On a composé, on s’est retrouvé en studio alors qu’on n’avait jamais joué les morceaux en live, on ne se connaissait pas véritablement et c’était un premier jet. C’est comme la première fois que tu fais l’amour, généralement c’est raté. Il faut le refaire une deuxième fois pour bien montrer qui t’es.
M : Surtout quand tu baises une morte pour la première fois.

JL On a en a déjà vaguement parlé (rires) !
(Cédric rentre dans la pièce)
P : Ce qui est bien aussi dans la nécrophilie c’est le plaisir de la découverte du partenaire. C’est vraiment un échangisme pur parce que quand tu déterres quelqu’un, tu sais pas de quoi il va avoir l’air. A moins que tu ne regardes la date de péremption, tu peux alors t’attendre à ce qu’il y ait plus ou moins de chair.
M : Plus ou moins de vers.
P : Aaahh les sensations que ça doit donner. Imagines !

JL : Nan, je vais éviter! (rires) Vous êtes tous dans le même délire ?
Cédric (batterie) : Ben euh…Ouais.
P : Voilà! On est 3 dans le groupe, on a 3 cadavres. Je crois que c’est clair !

JL : La presse s’est également montrée réceptive et je n’ai pas vu une seule chronique négative à votre sujet.
P : Très sympathique. On a envoyé des menaces aussi. On leur a envoyé des photos de cadavres : « Voilà le mec qui nous a écrit une chronique. Voilà la gueule qu’il a maintenant » (rires).

JL : Vous attendiez vous à un tel engouement ?
P : La question est piège. Parce qui si tu dis oui, on va dire « Ouais, ils se la pètent ». Mais si t’es pas fier de ta musique, si tu ne crois pas en ce que tu fais, ça sert à rien de sortir un album. Donc forcément oui. Si tu dis « Je sors un truc, je sais pas si ça va plaire », ça sert à rien. Moi j’aime les gens qui sont fiers de ce qu’ils font. Et je suis fier de ce que je fais, et non pas « Ecoutes ça, ça va peut-être te plaire ». Non! « Ecoutes ça, ça va te plaire, ça tue ».

JL : Un petit mot sur le dvd qui est livré avec l’album ?
P : Il est cool. On a fait ce qu’on a pu. En fait ça s’est déroulé comme ça : l’album devait sortir un mois plus tard le jour où Hervé, le patron d’Osmose m’appelle et me dit « qu’il faut absolument que vous organisiez un concert dans les jours qui viennent ». On était en juillet, mois pendant lequel c’est bien connu, personne n’est là. Ils sont tous à St-Tropez ou Tahiti. Et nous il fallait qu’on organise, enregistre et filme un concert. On avait à peine une semaine et demie devant nous. Heureusement qu’on a un pote qui tient une boite de nuit rock, l’Envers. Ca s’est passé à une date hyper difficile en plus, le 14 juillet. On a donc enregistré ça, ça s’est bien passé et on est content. Et ça fait un bon petit bonus pour éviter que les gens gravent l’album.

JL : Parlons un peu des concerts. Vous allez bientôt partir en tournée européenne assez importante avec Decapitated et Hate. Excités ? Contents ? Impatients ?
P : Ouais ça va être cool. Bon on est les seuls Français, les autres sont tous Polonais. Ca va parler Polack dans le bus.
M : On apprend le Polonais en ce moment.
P : Ouais ça va le faire. J’ai hâte d’y être.

JL : Vous allez jouer des salles parfois énormes comme le Z7 de Pratteln, qui contient plus de 1500 places.
P : Ah, ben on va se sentir seul alors (rires).
M : On a de bonnes salles. Y a aussi le K17 à Berlin qui est une super salle où on avait déjà joué avec Impaled Nazarene. On a la date à Londres qui a l’air d’être une super salle aussi.

JL : Qu’attendez-vous de cette tournée ?
P : Euh… Des sous, des filles, de l’alcool,…

JL : Des choses un peu moins évidentes peut-être ?
M : De se faire des jams sessions avec les types de Decapitated. Ca pourrait être sympa (rires). Ben qu’est-ce qu’on peut attendre d’une tournée? Des publics réceptifs à ce que tu fais. Des galères aussi, parce que sur 1 mois de tournée, ça m’étonnerait que tout se passe bien de A à Z. On va en sortir bien déchirés mais bien contents de tout ça.

JL : Que diriez-vous aux gens pour leur donner envie de venir vous voir en concert ?
P : Si vous aimez le rock’n’roll et le metal extrême. Si vous aimez voir des groupes qui proposent de nouvelles choses, qui font la fête à chaque fois qu’ils jouent sur scène. Si vous voulez voir des surprises aussi, parce qu’on utilise des choses.
M : Des choses (rires). Des cadavres quoi…
P : Je pense que c’est le groupe idéal pour se bourrer la gueule en concert.

JL : Derrière Anthebellum Death’N Roll, il va être difficile de faire au moins aussi original. Avez-vous déjà pensé à la suite ?
M : Ouais. On va se séparer…
P : …pour se reformer dans 10 ans. Oui j’ai déjà pas mal de riffs. On a des idées, y a encore pleins de trucs à faire. Parce que le rock’n’roll est un style tellement vaste. Entre Elvis, AC/DC et le Psychobilly, y’a un monde.
M : On est parti sur une base metal en voulant arriver à des choses assez larges, et il reste pleins de choses à voir.
P : L’avantage de commencer par un truc original, c’est qu’on ne va pas te dire au bout de 3 albums que c’est toujours pareil. On va continuer sur le même délire, mais avec des petits détails en plus.

JL : Des solos d’accordéon par exemple ?
P : (rires) Ca s’appelle du Death’n Roll quand même, hein!

JL : Votre album semble tomber à point avec une espèce de retour de la scène « black’n’roll » avec notamment Dark Throne ou Satyricon.
P : Ouais mais bon… Nous on bosse. Dark Throne ils torchent 2 riffs punks de merdes et ils se disent black’n’roll. J’aime bien Dark Throne, mais ils n’ont absolument pas revolutionné le black’n’roll.
M : Il y a des trucs cools aussi. Par exemple le projet d’Abbath.
P : Non mais ça c’est très bien. Mais pas des trucs genre Chrome Division. Mais bon… Ca fait 4 ans qu’on est sur le délire. On n’a pas attendu qu’il y ait une nouvelle mode pour commencer à en faire. On est rentré là-dedans parce que c’est notre truc quoi. Comme on dit, on écoute de Elvis au brutal death. Maintenant il s’avère qu’il y a pleins de groupes qui s’enfilent dans la brèche. C’est bien, mais nous on a toujours fait ce qu’on avait envie de faire et si des groupes suivent, c’est cool. Sans prétendre être les précurseurs d’un genre bien sûr. Parce que tout ce qui est black, death, c’est une suite logique du rock’n’roll, nous on est revenu en arrière.

JL : Ce retour à une mode ne risque-t-il pas d’être un fardeau pour vous en quelque sorte ?
P : Nan, parce que les gens savent que c’est nous qui avons tout inventés (rires).
M : Nous sommes les meilleurs. Point barre.

JL : A l’écoute de votre album, on cerne facilement vos influences : Lynyrd Skynyrd, Motörhead, Dark Thrones ou même Pantera. Mais qu’écoutez vous le plus en ce moment ?
P : Ca n’a rien à voir, mais Solitude Aeternus. Le dernier album est terrible. Sinon, je me suis acheté un album pas mal d’un groupe qui débute. C’est euh…ah oui…Reign in Blood de Slayer.
(rires)
M : Moi j’écoute à bloc Kiss of Death de Motörhead.
C : Shining, 1349,… Une période très black quoi, pas très rock’n’roll.

JL : Que pensez vous de la scène metal française ?
P : Je vais te dire un truc… J’écoute un groupe, qu’il soit du Perou ou de Russie. Si le groupe est bon, il est bon. Et en France, comme partout, il y a de bons groupes. Donc les questions sur la scène française, je les zappe.
Les gens à l’étranger ont compris qu’on savait jouer du metal en France. Le public français commence à avoir moins honte de dire « j’écoute des groupes français », parce qu’avant il y avait toujours un peu de jalousie. Ca commence à changer. Et pour ça, il faudrait arrêter de parler de scène française et scène internationale.

JL : Pierrick, on vient d’apprendre que tu allais faire des dates avec Agressor. peux-tu nous en dire plus ?
P : Josh leur gratteux a des problèmes de santé, donc je le remplace. J’ai rencontré Alex quand j’avais 16 ans. Il habitait pas trop loin, mais on s’était jamais capté. J’ai rencontré les Norvégiens de Bloodthorn qui ont fait une tournée avec Agressor. Je suis parti en Norvège, et j’ai recontré Alex là-bas, et depuis on a gardé contact. Je l’ai revu à la MAI quand il donnait des cours et que j’étais élève. Et là il m’a appelé pour faire ça. Alors en ce moment j’apprends les morceaux. Et c’est pas évident du tout parce que c’est vachement technique. J’ai 16 morceaux à apprendre.

JL : Enfin, j’ai fais attention de ne pas mélanger les groupes. Mais je ne peux m’empêcher de demander des nouvelles de Scarve.
P : Le groupe a enregistré son nouvel album qui sortira le 27 mars. On va jouer au Killer fest, Phazm aussi. Et après on a deux dates sur le No Mercy festival à Tilburg et Anvers. Et… scoop. Tu es le premier à le savoir. Ce sera Arno Strobl de Carnival in Coal qui chantera les voix claires.
M : Woah! Même nous on l’apprend maintenant (rires).
P : Ouais, t’es le premier à le savoir. Donc ça va bien marcher.

JL : Donc Scarve n’est pas ?
P : Il n’est pas mort, il est mort vivant.

JL : Phazm est donc ta principale préoccupation en ce moment. N’est-ce pas une manière de faire disparaitre lentement Scarve, vu les difficultés que le groupe connait, avec d’une part le départ de Guillaume (Mnemic), et de l’autre de votre batteur qui est très pris avec Soilwork ?
P : Même si Scarve tourne à plein régime et que l’intégrité de tout le groupe était forte, à comprendre que si tout le monde était resté dans l’équipe et y croyait dur comme fer, j’aurais fais exactement la même chose avec Phazm. Donc ce n’est pas par dépit du tout que je vend Phazm.

JL : Merci beaucoup pour cet entretien. Un dernier mot pour nos lecteurs ?
P : Merci à toi.
M : Venez aux concerts, achetez en préventes parce qu’on a eu des soucis.
P : N’hésitez pas à venir nous voir.

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