Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Dans un premier temps, je me pose une question : comment se fait-il que je ne reçoive que maintenant un album sorti le 15 janvier… 2020 ?
Ok, on lit vite fait le mail de Against PR et ils nous annoncent qu’un troisième album est en préparation et on comprend que l’envoi de celui-ci est pour une piqure de rappel !
Bon, ok pour la séance de rattrapage mais, encore une fois, pourquoi ne l’ai-je pas reçu il y a un an ? Hein, dis ?

Bon, je pardonne, parce que je me suis pris un pied d’enfer à m’écouter les dix titres de ce Graygarden du duo finlandais Miseria Ultima.
Alors on va se mettre d’accord : ceux qui ne jurent que par les grosses guitares et sont réfractaires aux sons industriels et dancefloor, vous pouvez passer de suite à la chronique suivante ou vous laisser aller à une ouverture d’esprit qui ne fera que vous honorer !
Personnellement, je suis fan d’ EBM, d’industriel et de dark electro depuis… quasiment les débuts, quand au lycée on m’a collé les premiers Front 242, Skinny Puppy, à;GRUMH… et autres The Neon Judgement dans les oreilles !
Pour moi, c’était la parfaite alternative aux sons hard rock et heavy metal de l’époque : en clair, c’était une autre façon pour moi de découvrir un univers tout aussi underground que le metal…

Alors quand tu lis la bio et qu’elle mentionne que le groupe – enfin, le duo – est influencé par des formations comme Hocico, Agonoize, Nachtmahr, Cygnosic, The Kovenant, King Satan, Fear Of Domination, Alien Vampires, Aborym, Aestethic Perfection, Larva, Leaether Strip ou Blutengel qui sont autant de groupes qui agrémentent ma CDthèque, je ne peux que sauter dessus à pieds joints !

Et l’air de rien, s’il y a des groupes qui m’ont pour le moins scotché en live, ce sont bien des Combichrist (Hellfest 2019), Shaârghot (idem), Feindflug, Tyske Ludder, Front Line Assembly, tu penses bien que l’écoute de cet album a été un pur ravissement !

C’est donc dix titres d’une musique très rythmée, définitivement croisée entre de l’ EBM de la deuxième moitié des eighties avec un son dark electro plus moderne très dancefloor, aux touches gothiques avec quelques reminiscences plus dures.
On pourra toujours reprocher un côté homogène à l’ensemble, la dynamique restant toujours très énergique.
Et d’entrée, je me prends une claque : “Stone in the Sky” sonne comme un “Dead Enough for Life” d’ Icon Of Coil, titre auquel je suis particulièrement attaché pour des raisons qui ne regardant que moi. Autant dire que ça part sous les meilleures auspices !
Et le chant, tantôt proche de celui de Richard 23 ou totalement vocodé selon l’humeur, renforce une sensation d’intensité et de puissance.
Oui, l’album est homogène et il est difficile de sortir un titre par rapport à un autre tant ils ont presque une tendance à se ressembler mais cet album, dans son intégralité, est une parfaite invitation à danser sur les pistes lors des soirées electro.
On a bien quelques titres moins rythmés (“Bayonet Of Her Arms”, “Circuit In The Scars”) ou se permettent une intro plus ambiante et mytstérieuse (“Future imperfect”) mais l’ensemble reste bourré d’énergie (positive) du début à la fin !

Du coup, merci à Against PR de m’avoir envoyé cette petite pépite mais pas merci pour ne l’avoir envoyé que maintenant ! En tous cas, pour le prochain, aucun retard ne sera admis : vous êtes prévenus !

Et comme vous avez été bien sage et lu la chronique jusqu’au bout, Inverse Records offre même l’album en entier sur sa page YouTube.

Tracklist :

1. Stone In The Sky (4:00)
2. Remote Warning (5:47)
3. Bayonet Of Her Arms (5:45)
4. Insolence (4:44)
5. Circuit In The Scars (4:32)
6. Future Imperfect (3:37)
7. Let Down (4:06)
8. Inhale The Fire (3:22)
9. Allegiance (4:51)
10. Temple Behind The Shades (4:20)

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