Darke Complex – Point Oblivion

Le 29 mai 2017 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Vincente Void : ?
• Okage : ?
• Moth Tracy : ?
• Lynden Rook : ?

Style:

Alternative Crossover Electro Hip hop Metal

Date de sortie:

21 Octobre 2016

Label:

Spinefarm Records

 
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

 
« J’dépose mon flot sur le papier/J’suis comme dans l’eau mais j’ai pas pied »… Sur ces quelques mots tous de mon cru – azy, contrepète, cousin ! – que j’ouvrirai cette chronique sur Point Oblivion de Darke Complex.

 
Pourquoi une punchline me direz-vous ? Maaaaaais parce que c’est de bon aloi, mamène, quand les influences sont départagées de façon notable et équilibrée entre metal et hip-hop ! Et comme je ne voudrais pas entrer dans les lieux communs sans m’essuyer les pieds d’abord, autant le faire dans les formes, dans le fond…

Après un premier EP Widow paru l’an passé, le quatuor de Houston, Texas, propose un premier album au crossover tellement bien senti et assumé que le groupe se permet d’intercaler des pistes typiquement rap US entre des pistes metal, c’est-à-dire plutôt Nu/Neo Metal tant on se replonge dans les fin 90’s-début 2K’s de Limp Bizkit, KoRn, Deftones, Nickelback et surtout Linkin Park (la dernière piste, « Erase », rappelle tellement « Numb » avec sa rythmique de batterie qu’on pourrait en poser les paroles du refrain dessus), voire Slipknot sur « Nothing within » qui mixe de l’électro hip-hop et du gros son metal, ou encore Breaking Benjamin dans les mignonnes petites cadences picardes. Et tant qu’à faire, le groupe prévoit même les « na na naaaa » pour faire chanter son public (pourquoi se prendre la tête avec des paroles ?) quand il ne place pas carrément des pistes totalement hip-hop US à te faire rouler fenêtres ouvertes dans un terter sans passer pour un élément importun – enfin si, surtout si vous avez des cheveux jusqu’au boule et un perf’, mais moins – dans deux pistes dédiées que sont « Detox » et « Cold blooded » qui aèrent l’ambiance, tout en l’assombrissant. On peut résolument parler de Metal « alternatif ».

Par conséquent, sorti du fait que « même si j’écris de mon style haut en couleurs / le noir est celle qui partage le mieux mon humeur » (TM moi), tout puriste du Metal – en gros fan de Metal qui envoie la purée – sois-je, cet album multiculturel est malgré tout fort plaisant sans être complaisant. Comme pour tout album crossover, on pourra dire qu’ils n’ont pas inventé la poudre davantage que la compression ou le loop, mais réussir à « faire cohabiter tout le monde sous le même toit/relève de la gageure des rois » (TM aussi, je tiens à mes royalties).

Un album réussi qui nécessite de ne pas resté enfermé dans son carcan et de se laisser happer par la dynamique rebondie du hip-hop (sans pour autant s’efforcer à se mettre dans le game et gagner en streetcred’).

« A écouter en écrivant une prose/car c’est d’ta vie dont tu disposes » ! (TM encore, faut pas déconner)

Tracklist:

1. Dead to me (3:45)
2. Nothing within (2:28)
3. One of us (3:21)
4. Abandoned (3:09)
5. Detox (3:36)
6. Marking Targets (3:13)
7. Void (3:01)
8. Memory Museum (3:28)
9. Wounds (3:15)
10. Cold blooded (3:38)
11. Out of Options (3:00)
12. Erase (2:53)

Facebook: https://www.facebook.com/pg/darkecomplex/
Site officiel: http://www.darkecomplex.com/
Spotify: https://open.spotify.com/album/20Zx1qUFf0FIkXdR6co4It
Youtube: https://www.youtube.com/darkecomplex

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