Line-up sur cet Album
Jörg M. Knittel – Guitares / Claudio A. Enzler – Chant / Roberto Palacios – Basse / Jonas Khalil – Guitares / Mario Henning – Batterie. Guests : Michael Schweitzer – Chant sur 6 / Dave Ingram – Chant sur 5.
Style:
Death metalDate de sortie:
07 novembre 2025Label:
Massacre RecordsNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10
Fans de death qui vous agrippe le cervelet du premier coup, voici My Darkest Hate.
Arrivés sur la scène en 1998, ils ont sorti leurs quatre premiers albums entre 2001 et 2006. Ensuite, arrive « Anger Temple » en 2016 et puis… une décennie plus tard, ils réapparaissent avec « Rust and Bones », un nouveau méfait tout beau tout frais. Le genre de groupe avec une carrière en « pointillés », le seul membre original étant le guitariste Jörg M. Knittel, pour le reste du line up, il y a eu, vous vous en doutez, beaucoup de mouvements.
D’emblée ce qui frappe, c’est leur son genre « du gros rouge qui tache », à commencer par la voix de Claudio Enzler, un peu dans la veine d’un bûcheron très en colère. Et puis leur musique n’est pas faite pour les « midinettes ». « Rust », le morceau qui débute ce bal, se prend en pleine tête, compact, genre poutre de bois brut ; de plus son refrain heavy, basé sur trois-quatre accords simples, te fouille les tripes de suite sans plus te lâcher.
Riff thrashy à la sauce Legion Of The Damned quand déboule « Vengeance My Brother », morceau lui aussi possédant un refrain taillé dans le même bois que sur le titre précédent. Bref, il y a un côté heavy dans leur metal mort, tel ce « Deceiver », composition simple, guerrière… Mais pas que !
Prenez « Sinister Warfare », au tempo lent, distillant une ambiance mortifère, porté par un riffing serpentin et répétitif s’engouffrant ensuite dans du metal mort pur old shool avant de muter en mode « thrashy ». Ils varient le menu. Pour la petite histoire, on trouve en guest dans ce titre, un certain Dave Ingram de Benediction !
Blast beat et growl acide pour » Flammenland » » à grands coups de rythmiques sous tension. Martèlement de blast beat à l’écoute de « When the Abyss Opens », voire une vraie couleur death mélodique sur la composition de fin, à savoir « Our Legion, Our Pride ».
Il est clair, que ce ne sont pas de supers techniciens, ce qui n’est d’ailleurs pas leur propos. Seulement voilà : tout est bien en place, carré, réfléchi.
Comme quoi nul besoin d’en faire des tonnes pour marquer l’auditeur. Leur metal mort est d’une redoutable efficacité, malgré ses décharges « de gros sel » !
Bref, les amateurs d’un death à la Obituary devraient y trouver leur gamelle, avec un très léger soupçon dans l’état d’esprit de certains titres, d’un Debauchery.
Vous mordez l’esprit.
Perso, j’adore ce genre de démarche !
Tracklist :
Rust (3:17)
Vengeance My Brother (4:21)
Deceiver (3:07)
Sinister Warfare (3:50)
He Who Never Sleeps (4:22)
Flammenland (3:40)
King of Slaves (3:28)
From Ruins I Rise (4:12)
When the Abyss Opens (3:09)
Our Legion, Our Pride (4:47)
















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