Qantice

Le 23 décembre 2011 posté par celtikwar

Jeune formation française, Qantice s’apprête à sortir son nouvel album, Soilchronicles en profite pour un bilan de leur premier moment de carrière, et un retour en arrière sur le premier album

Bonjour je suis Celtikwar du webzine Soilchronicles et je vous remercie d’avance pour le temps accordé.

1. Je vous laisse présenter le groupe par vos propres mots pour nos lecteurs…

Qantice est un groupe de metal symphonique progressif avec chant masculin, dans la lignée de Angra, Rhapsody, Kamelot, pour ne citer que les principaux.

Notre premier album, The Cosmocinesy, est sorti en 2009. L’histoire qu’il raconte est aussi développée dans un roman dont la publication est imminente.

2. Comment définiriez-vous votre musique ainsi que l’ambiance qui règne à votre concert ?

Notre musique est avant tout mélodique et imagée. A la manière des Rhapsody ou Fairyland, elle décrit les péripéties d’une saga épique, mais un peu plus tournée vers la science fiction, dans notre cas.

On y trouve aussi des similitudes avec la construction des musiques de films, basée sur de nombreux changements d’humeur dans l’orchestration.

En concert, les fans viennent refaire le voyage à nos côtés, avec cette chaleur et cette implication typiques du heavy mélodique : les grands airs sont repris en chœur par la foule, et l’humeur est bon enfant.

3. Etant un groupe évoluant dans la scène française, quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées et quels sont les conseils que vous donneriez à des jeunes souhaitant se lancer dans l’aventure du groupe de Metal ?

Je vais commencer par un conseil : multiplier son réseau de connaissances car c’est la clef qui ouvre la plupart des opportunités. Un organisateur aura toujours tendance à privilégier des musiciens avec qui il a déjà travaillé, ou au minimum sympathisé, plutôt qu’un groupe sorti de nulle part, aussi élogieuses que soient les critiques de son album. Qantice s’est un peu trouvé dans cette position à ses débuts, mais tout doucement, nous faisons notre petit nid dans la « french metal sphere », somme toute, sans grande difficulté.

Un autre aspect qu’il me semble important de souligner, même si c’est moins un conseil qu’un simple constat, c’est qu’il faut s’attendre à ne rien gagner, voire à perdre un peu d’argent dans les premiers temps, notamment si les membres sont dispersés un peu partout en France, car les frais sont lourds et il est assez ardu de joindre les deux bouts ; mais rien n’est insurmontable pour qui est réellement motivé…

4. Quel est pour vous le meilleur moyen de se faire connaitre du public ?

Internet, sans hésitation: c’est un média gratuit, et avec de la patience, de l’acharnement, et une bonne matière promotionnelle (graphismes/mp3/videos…), on peut réellement toucher beaucoup de monde.

Pour le premier album, j’ai passé beaucoup de temps sur myspace, et ça a permis de toucher un public ainsi que des radios et podcast de partout dans le monde.

Youtube et Facebook sont également des plateformes cruciales aujourd’hui…

5. Quel est pour vous votre meilleur concert, celui qui vous tient le plus à cœur et pourquoi?

Le premier, tout simplement. C’était en octobre 2010, à Saint Ouen (93) et ce fut un vrai moment magique que de voir tous ces fans se déplacer pour des morceaux qu’ils connaissaient par cœur ! Certains ont même traversé une partie de la France spécialement pour l’occasion… Autant dire que nous ne nous attendions pas à un tel enthousiasme, perdus que nous étions dans nos inévitables petits problèmes techniques et l’angoisse de faire des pains. (sourire)

6. Quel est le groupe avec lequel vous rêveriez de partir en tournée?

Il m’est impossible de n’en citer qu’un ! Angra, Kamelot, Adagio, André Matos, Iron Maiden, Helloween, Gamma Ray…

7. Avez vous de nouvelles compositions en attente ou un album à venir, une news capable d’ébranler la scène métallique française?

Nous sommes en pleine préparation du second album. Au moment où je réponds, l’écriture est pratiquement terminée, et trois morceaux ont déjà leur ligne de basse enregistrée.

En parallèle se profile la sortie du roman dont j’ai parlé en introduction : « Qantice – La Cosmocinésie », aux éditions Argemmios.

8. Je vous laisse conclure

Je vais opter pour une conclusion peu originale mais sincère : merci à tous ceux qui soutiennent activement le métal en France, et Qantice en particulier. A vous tous, vous constituez une force qui nous donne envie de continuer malgré les obstacles.

Passons maintenant au track by track de votre album, avec si vous le voulez bien un descriptif de chacune de vos chansons, des anecdotes, le feeling que vous ressentez en les jouant, vos sentiments, vos regrets, vos fiertés… Enfin tout ce que vous voudrez bien nous dire dessus.

01. Budding From The Mist 1’47

Une introduction instrumentale qui nous place d’emblée en apesanteur dans les nuages au-dessus des terres de Qantice, tandis que se matérialise une copie de sauvegarde d’Alsrick, le héros Mégantrope de notre histoire, d’où ce titre qui signifie « Bourgeonnant de la brume ».

J’offre ma guitare à qui avait deviné ce que racontait ce morceau !! (sourire)

En live, comme sur album, c’est le moment de grâce avant l’ouverture des hostilités, le calme avant la tempête…

02. Head Over Worlds 6’04

Explosion de vie à tous les sens du terme… Sans doute l’une des compos qui a demandé le plus de travail, car je la voulais débordante d’énergie et de surprises, mais sans risquer non plus de perdre l’auditeur. Certains débordements de ce morceau se sont d’ailleurs retrouvés propulsés à la fin de l’album, dans l’instrumental de clôture.

Là encore, la musique est pleine de paysages, d’îles volantes et de créatures fantastiques, mais cette fois, c’est à vitesse hypersonique que tout défile.

Le texte, lui, nous livre les états d’âme de ce héros fraichement ressuscité, et pose la problématique de notre histoire: Syphelia, la planète de son amie Théloée, a disparu.

03. Pirates 6’36

Autre moment de bravoure: le plus ancien morceau de Qantice, le plus imprégné de références celtiques, et le plus chaotique aussi, car il est un petit film d’aventures à lui tout seul, retraçant une grande partie de l’épopée des pirates que doit infiltrer Alsrick pour mener son enquête.

04. Megantrop 5’37

Morceau phare qui, comme son titre l’indique, présente ce qu’est un Mégantrope.

Une mélodie héroïque digne d’un générique de manga, sans doute l’une des plus accrocheuses de l’album.

05. Ocean Eclipse 4’55

Ballade baignée de flûtes et de violons.

En live, c’est aussi un moment de bonheur pour les instrumentistes qui peuvent enfin laisser leurs muscles se reposer !

Dans l’histoire, c’est le chapitre où Alsrick fait la rencontre d’une étrange forme ondoyante : créature envoutée ? nouvel amour ? danger ? (oui, j’avoue: c’est un peu des synonymes, tout ça…)

Vous le saurez au prochain épisode ! Ou pas…

06. The Hero That You Need 6’32

Ne me demandez pas pourquoi, mais plusieurs radios américaines ont eu un coup de cœur pour ce morceau.

Peut-être à cause de son côté groovy / jazz rock, ou encore, de ses riffs un peu plus agressifs que sur le reste de l’album… Ou bien est-ce dû au superbe solo de flûte traversière interprété par Dimitri Halby ? Ou encore, à son thème moelleux façon « La croisière s’amuse » ?

Qantice, c’est vraiment la saga des mystères…

07. Burial Wave 6’25

Moment gothique de l’album pour un moment sombre dans l’histoire : la guerre décrite dans le morceau précédent est soudainement balayée par un raz de marée d’insectes, qui fait des millions de victimes.

Rythmes lourds, chorales lyriques omniprésentes, avec la sublime voix de Carole Alcantara, qui nous avait rejoints sur scène à l’occasion du premier concert.

08. The Question 5’07

C’est le moment de l’histoire où l’énigme de la planète volée va trouver un dénouement pour le héros, sur fond de speed néo-classique plutôt traditionnel, quoique émaillé de quelques curiosités, notamment ce break piano/flûte semblant tout droit sorti du cinéma muet.

Présence d’un solo de guitare remarquable par… sa durée !

09. Best In The Well 5’30

Chanson de retrouvailles; l’autre ballade de l’album, avec quelques breaks celtiques enjoués.

Un morceau sans autre prétention que celle de faire rêver, et le préféré de ma maman ! (sourire)

10. The Least Worst Ending 4’19

Générique de fin, avec le retour de quelques thèmes des chansons précédentes.

Une métrique très tordue, des parties difficiles à jouer, mais il fallait ce feu d’artifice final pour boucler ce premier épisode.

 

 

 

http://qantice.com/mediasfr.html

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