Sylak 2018 – Jour 2

Le 29 septembre 2018 posté par Metalfreak

Report + photos : Metalfreak

Ambiance Sylak 2018 - 106 (Copier)

Jour 2 : grande scène, demi groupe et jets d’eau.

 

On ne va pas parler de la courte nuit : couchés 3h du matin pour se relever à 9h et les températures ont eu du mal  à passer en dessous de 28° dans la banlieue Lyonnaise…
Bref, la tête dans le cul mais néanmoins motivés, volontaires et enthousiastes qu’on retourne sur le site après un rapide petit déjeuner…
Et il ne fallait pas arriver en retard pour se prendre du décibel enragé.

Je l’ai toujours répété : le hardcore n’est pas ma came.
Mais quand il est joué avec une telle énergie et autant d’authenticité, on ne peut qu’adhérer : bon sang, Kamizol-K est aussi agréable à écouter que sa chanteuse à regarder !
Une trop courte demi-heure, finalement, et l’envie de les revoir sur une scène certes moins grande mais dans une salle plus intimiste sera bienvenu.
Le rendez-vous est pris !

SC - 07 Kamizol-K 23 (Copier)

Tiens, encore une fois In Arkadia : mais cette fois ci avec la dernière sur scène avec Mirfin : et il faut dire que le groupe, qui joue déjà violemment d’habitude, nous a foutu la surmultipliée, Alix réussissant même à se mettre le visage en sang après un choc qui en aurait sonné d’autres.
Comme au Lions Metal Festival en juin, In Arkadia a prouvé qu’ils n’avaient rien à envier à bon nombre de formations en matière de brutalité et on leur souhaite de trouver un digne remplaçant à Mirfin qui va bien nous manquer.
A suivre !

SC - 08 In Arkadia 01 (Copier)

Comme à l’accoutumée, un Sylak sans son groupe à cornemuses n’est pas un Sylak : Pipes & Pints nous a tricoté un petit set festif tout comme il faut, avec une bonhommie et une énergie communicative qui a fait coller la banane à tout le monde, et encore une fois avec son lot de slams divers, et un porteur de kilt qui a terminé son passage la tête en bas, lui mettant à l’air tout ce qui se trouvait son son kilt … à l’envers pour le coup !
Des fois, on n’a pas tous nos réflexes pour shooter au bon endroit. Tant pis pour vous Mesdames… voire Messieurs…

SC - 09 Pipes & Pints 10 (Copier)

Des soucis d’avion et c’est un Origin amputé de moitié qui décide de monter malgré tout sur scène : Paul Ryan (guitares) et John Longstreth (batterie) se sont donc retrouvés tout seuls à faire un show pour le moins attendu par les fans qui se sont malgré tout retrouvés satisfaits par la furie du demi line up.
Je n’ai jamais vu ce groupe en live mais vu l’énergie, la technique et la férocité du set, on n’ose imaginer ce que ça aurait pu donner avec une formation complète.
Un grand bravo pour le professionnalisme et le respect des deux artistes pour avoir tenu à se produire malgré tout, le tout sous l’indulgence d’un public réceptif du début à la fin.
Je connais bien des groupes qui auraient annulé purement et simplement.
Bravo et merci Messieurs !

SC - 10 Origin 07 (Copier)

Retour une nouvelle fois au hardcore, dans sa version la plus old school cette fois ci, avec les vétérans d’Integrity qui auront mis le public à l’envers.
Entre la chaleur ambiante – proche de 40° à l’ombre – et la rage du groupe, les lances à eau n’étaient pas de trop pour remettre les idées en place de tout le monde : les Belges n’ont pas mis longtemps à mettre le feu dans le pit de façon aussi intègre qu’implacable !

SC - 11 Integrity 05 (Copier)

Troisième fois que j’ai le plaisir de les voir avec un concert incroyable à l’Ampérage de Grenoble en 2008 et une prestation que j’avais trouvé mitigée sur l’Altar du Hellfest en 2016. Entombed A.D., toujours emmené par l’increvable Lars Goran Petrov, a été cette fois-ci juste … impressionnant.
Trois quarts d’heure furieuses pendant lesquelles les anciens death metalleux – dont un bassiste Tobias Cristiansson issu de Grave et ex-Dismember, ça donne une idée du pédigrée – nous ont envoyé une bonne charge de décibels old school comme il se doit avec entre autre des « Stranger aeons », « Living dead », « Revel in flesh » et surtout un « Left hand path » unanimement salués.
Une leçon de death metal, qu’on vous dit !

SC - 12 Entombed A.D. 20 (Copier)

Et par quoi qu’on va continuer ?
Du hardcore dis donc !
Comeback Kid monte sur scène pour nous délivrer à nouveau un hardcore old school sur lequel je n’ai pas été assez réceptif – chaleur, soif, faim, foutre le boxon avec les copains… – pour en dire des tonnes…
Je sais juste que ça a suffisamment déménagé pour qu’on s’improvise une séance pogo au carré VIP avec quelques amis tout aussi déjantés que moi !!!
Fallait bien se ressourcer un brin avant un très attendu Kadavar.

SC - 13 Comeback Kid 14 (Copier)

Comme tout quarantenaire quasi quinqua qui se respecte, je n’avais pas l’intention de louper le bond en arrière d’un Kadavar qui puise son son directement des années 70.
Et le retour en arrière a été particulièrement rafraichissant, d’autant plus que le soleil commençait à décliner, nous donnant la sensation de respirer un minimum…
Un show hypnotique sur lequel la majorité du public s’est montré réceptif – avec toujours quelques slammers n’ayant visiblement pas l’intention de laisser les muscles des agents de sécurité se refroidir un tant soit peu – avec ce trio allemand qui s’est révélé être autant de teutons flingueurs.
Comme quoi il n’y a pas besoin d’être issu du hardcore ou du death metal pour avoir la puissance de feu d’un croiseur et les flingues de concours…

SC - 14 Kadavar 10 (Copier)

Le constat sera le même pour Bloodbath emmené par un Nick Holmes toujours aussi rigolard au point qu’on cherche encore à quel moment il allait se fendre d’un fou-rire dont il a le secret…
Musicalement, ça dépote toujours autant, confirmant tout le bien de ce que j’ai pu en penser lors de leur passage à Clisson en 2015.
Une setlist tiré de tous les albums du groupe et notamment du dernier album en date « Grand morbid funeral » avec « Let the stillborn come to me », « Anne » et « Beyond cremation », avec quelques titres plus anciens comme « Iesous », « Bathe in blood », « So you die » ou « Like fire ».
Malgré tout, c’eût été bien sympathique d’entendre un titre du prochain album « The arrow of Satan is drawn » à paraître en octobre en avant-première, mais on ne va pas chipoter

SC - 15 Bloodbath 02 (Copier)

Hatebreed est un groupe que j’avais un peu écouté à la hâte jusque-là, ne m’y étant pas vraiment intéressé plus que ça !
Et putain c’était un tort : ils m’ont littéralement scotché.
En plus, ils ont mis la sauce : un pur tabassage en règle d’une intensité féroce (ou d’une férocité intense, au choix) pendant une grosse heure lors de laquelle les titres uppercut se sont enchaînés les uns aux autres.
Inutile de préciser que les dommages collatéraux ont été nombreux tellement la fosse s’est retrouvée dans un mouvement furieux et incessant.
Et du coup, pillage du merch’ pour une séance de rattrapage à la maison…

SC - 16 Hatebreed 10 (Copier)

At The Gates : enfin !
Groupe pour le moins culte qui nous avait collé quatre albums du même tonneau entre 1992 et 1995 avant qu’il ne se sépare pour se reformer dix ans plus tard…
Un des pères fondateurs du son made in Göteborg nous a offert une heure de death metal mélodique de très haut niveau, sans la moindre faiblesse, et avec un charisme impeccable.
Malgré la fatigue, assister à l’intégralité du show a été un pur régal, et finalement je n’ai pas regretté de les avoir zappés au Hellfest pour mieux les apprécier au Sylak.
Belle épreuve de force, qui ne leur enlèvera surement pas leur statut de valeur sure du genre.
Énorme !

SC - 17 At The Gates 14 (Copier)

Et pour la galerie qui va bien, c’est ce qui suit…

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