(Kry)Pour ce cru 2007, les organisateurs ont préparé une affiche bien alléchante et de grand choix. En effet, cette année tous les genres sont présents, du hard rock bien moulu au metal folklorique, le festival metal le plus intimiste de France a joué sur la clef de l’éclectisme.
Pour présenter cet événement, deux mots suffisent : humain et agréable. Mettez le tout dans un cadre plutôt charmant (le château de la princesse d’Aremberg) et vous aurez la dixième édition du RaismesFest. Puis assaisonnez avec de grands noms tels Glenn Hughes, Therion ou encore Misanthrope et vous obtiendrez une masse bien contact de chevelus devant la porte du château. Car c’est effectivement ce qu’il arriva le samedi 8 Septembre
.

Une partie de votre humble équipe arriva en début d’après midi pendant S2D2, groupe vainqueur du Jumpin’Raismesfest. Mais hélas, le lancement de tente Quechua ne nous permet pas vraiment de nous attarder sur la prestation des français. Ceci dit, même de loin, le groupe a l’air de balancer une sacrée énergie !

(Omega) Aaaaarh, voilà que montent sur scène mes chouchous, la bande de hard-rockeux australiens, applaudissez-les, Koritni! Après la claque de leur concert parisien en mars dernier au Nouveau Casino, l’envie de les revoir était grande. Et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue! Bon d’accord, l’avis ne sera pas des plus objectifs, mais le groupe a toujours autant la patate, malgré les petits problèmes de voix de Lex, le chanteur (un de leur concert en Hollande avait même été annulé deux jours auparavant). De la bonne musique, une ambiance détonante, voilà qui fait plaisir à voir (et à entendre). Le rock version australienne semble ravir le public, qui acclame comme il se doit la prestation du quintet. En somme, un très très, très bon moment passé à écouter ce groupe, qui ne cessera de m’étonner par son talent. Comme je vous le disais déjà il y a six mois, rock ‘n roll is not dead! Les p’tits gars de Sydney envoient la sauce et réussissent à déchaîner le public, ainsi que votre humble servante, totalement sous l’emprise de la musique. Le concert touche à sa fin, on a pu entendre une chanson inédite, et la sensation que c’était trop court s’atténue à la pensée de les revoir le lendemain en cover des Guns. Comme dirait l’autre, vivement dimanche!(Bodom) Et bien, soit, passons à Black Bomb A. Je ne connaissais que peu le groupe, seulement de réputation, pour ainsi dire. Et quelle fut ma surprise ! Et mauvaise ! Je ne suis pas un auditeur assidu de hardcore, mais à la rigueur quand la musique est bonne, pourquoi pas … Mais là, je dois avouer que je n’ai pas réussi à rentrer dans le trip. Certes, les riffs balancés par le groupe sont biens lourds et biens gras, mais sans doute trop grassement huilés pour moi, me glissant allègrement dessus sans me laisser un gout impérissable. Quant à faire, je vais plutôt aller me chercher un kebab-frites en attendant la fin. Le public présent devant la scène à l’air d’y trouver son compte, le groupe se donne bien également et c’est tant mieux. A part le fait que la musique ne me plaise pas, le véritable point négatif provient selon moi, de son chanteur-clair et de sa voix nasillarde vraiment insupportable, pour le coup. Bref … Ce n’est pas tout ça … Qu’est ce qu’on a après ? Finntroll ? Là, par contre, on va se rapprocher !

(Kry) Après avoir faite l’interview des membres de Lethal Mind et avoir assisté à la séance photo du groupe j’accoure car voici enfin le groupe folklorique que tout le monde connaît et que tout le monde attend. Finntroll, avec ses mélodies enjouées et ses riffs bien lourds, arrivent à enflammer le public du Raismes ! C’est vrai qu’entre Koritni et Pain Of Salvation, le groupe était bien placé pour mettre l’ambiance. Farandoles, chenilles et pogos bons enfants, tout est réuni pour passer un super moment. Et après les pogos violents du hardcore, cela fait du bien ! Même si papa Wilska manque fortement au groupe, le nouveau chanteur assure bien sur scène et a un look beaucoup plus soigné ! Cela permet au moins aux finlandais de gagner des groupies.
Chaque morceau aura eu le droit à son ambiance de folie, de Trollhammaren en passant par Jacktens Tid et quelques morceaux du dernier album.

(Omega) Avant dernier concert de la soirée, avant la méga tête d’affiche, voilà que c’est au tour de Pain of Salvation de jouer sur la grande scène du Raismesfest. Les ayant partiellement ratés au Hellfest en juin dernier, il me tardait de juger en mon âme et conscience de ce que donnait la musique en live. Eh bien, pas mal de choses… Tout d’abord, j’ai été agréablement bercée par la musique du groupe. Y a du niveau, du très bon, même si la voix me semble parfois assez insupportable. Ceci dit, l’émotion est là, et c’est ce qui compte, non?! Le show se déroule presque comme dans un rêve, le soir commence à tomber, l’atmosphère est parfaite. Un grand moment de bonheur pour moi, avec la cerise sur le gâteau, Disco Queen, qui redonne de l’énergie pour enchaîner avec la suite! Mais laissons à présent la place au grand Glenn Hughes, ex-Deep Purple, pour ceux qui ne le sauraient pas encore… GLENN HUGHES en cours …Résultat des courses : pour ce premier jour de festival, une très bonne ambiance et une explosion des entrées dans le château ! Vivement demain que l’on puisse profiter des excellents groupes et du soleil qui nous attendent.

Le temps de faire un petit tour du parc, de regarder les stands et de s’étonner de la présence d’un stand reggae (qui n’a pas du être très vendeur!) et c’est déjà Delain qui débute sur la grande scène. Alors que dire ? A vrai dire, pas grand-chose à part qu’en cd c’est un peu mieux parce qu’il y a des super guests. Il faut avouer que ce groupe a la pèche sur scène mais que cela ne suffit pas à en faire un bon groupe. Leur musique n’a rien d’original et n’a d’autre but que celui de conquérir des fans déjà conquit par un style en expansion. Ils sont dans le vent certes, mais reste musicalement inintéressant, plat et déjà vu. On en vient à regretter To Elysium, c’est pour dire !

Dans un style complétement différent, Sheeduz prend la relève sur la scène découverte ! Trois femmes et trois piles ! Les parisiennes apportent une énergie positive au festival ainsi qu’une bonne bouffée d’air frais ! La courte durée du show de la scène découverte permet aux australiens de Koritni d’entrer sur scène.

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