Ragnard Rock Festival 2015 : jour 3

Le 13 septembre 2015 posté par Bloodybarbie
Live report : Bloodybarbie

Nous voilà déjà au troisième et dernier jour de ce super petit festival. La tristesse emplit déjà mon cœur. Mais pour l’instant, c’est Carpe Diem, j’ai une bonne journée pleine d’excellents groupes qui m’attend, surtout les deux grosses têtes d’affiche du jour : l’inédit Nokturnal Mortum et Enslaved.

 

Cerevisia :

C’est avec joie et enthousiasme que je vois pour la deuxième fois un de mes groupes de folk metal favoris et parmi les meilleurs de la scène française du genre (aux côtés de Nightcreepers, Drakwald, HiminBjorg, Nydvind et Drenaï). Les Marseillais ont su démontrer de quoi ils sont capables, et ce dès leur excellent et premier album qui leur a valu une place sur la petite scène du Cernunnos Pagan Fest en février 2015. Et encore mieux, une bonne demi-heure sur une Odin aujourd’hui, ainsi que l’honneur d’ouvrir pour Ensiferum sur quelques dates française en 2015 ! J’ai donc eu le plaisir de réécouter la même setlist qu’à Paris, mais avec un son mille fois meilleur et surtout une assurance des membres qui ont gagné en confiance et trouvent plus d’aisance à communiquer avec le public et l’exciter ! Bravo !

Il est difficile ne pas succomber au charme et au travail mélodique des guitares et orchestrations des morceaux comme « Heroïc Charge », « The Walker » ou encore « Summon The Nightbringer », aux fortes inspirations de Finntroll ou Korpiklaani. Quant à « Diviciacos », il puise toute sa force dans cette puissance des chœurs, le genre de morceau qui se range dans la catégorie ‘épic metal’. Les indispensables soli n’y manquent pas et figurent dans chaque morceau.
Le clavier, cet instrument magique, remplacera de nombreux autres, comme le violon dans l’excellent « The Ancient Gods » ou l’accordéon dans « Summon The Nightbringer ».
Malheureusement « Drumonix » ne fait toujours pas partie de la setlist malgré ma demande claire dans mon précédent live report. Pourtant c’est un des meilleurs de l’album, d’ailleurs c’est mon préféré par-dessus tous ! Pas grave, j’ai eu mon deuxième titre favori, « Sword’s Dance »… Qu’est-ce que je l’aime celui-là, encore plus en live ! 

À savoir que le groupe cherche désespérément un batteur, si vous nous lisez, que vous êtes intéressés ou que vous connaissez des personnes éventuellement intéressées, contactez Cerevisia au plus tôt !

Setlist Cerevisia :
-The Walker
-The Ancient Gods
-Diviciacos
-Sword’s Dance
-Flight of the Crows
-Heroic Charges
-Summon the Nighbringer

Aktarum :

La Belgique n’a pas été oubliée et elle est représentée dans ce festival par un de leurs meilleurs produits, autre que la bonne bière, le folk metal. Et c’est Aktarum qui vient, tout comme Cerevisia, nous exposer son seul album à ce jour, le génialissime et excellent « Gang Of Troll » (2010) ainsi que quelques extraits de leur précédent EP « Game Of Troll » (2014). Voilà un groupe qui a su apporter un brin de fraicheur au Folk Metal, se rapprochant le plus du style de Finntroll.
Comme vous l’aurez compris, c’est sur la thématique de l’univers des trolls que tournent leurs textes et mélodies joyeuses. Une setlist aux titres et textes drôlement bien trouvés avec des jeux de mots sympas et des mélodies aussi fantastiques que leur univers.

Je ne connaissais absolument rien de ce groupe ni de son existence avant ce jour, et quelle sacrée découverte ! Je retiendrai « Rock’N’Troll », « Gang Of Troll », un moment tranquille d’évasion dans la forêt avec « Troll in the forest » interprété principalement par les chœurs. Le keytariste TrollOur a un rôle aussi important que le guitariste (voire plus) puisque 50% des compositions sont établies par cet instrument magique : le keytar (clavier portatif).
Le seul hic, c’est qu’on n’entendait pas le chanteur au début, mais l’ingé son a rectifié le tir.

Ils ont créé, par la magie de leur musique festive et dansante, une ambiance de malade : la foule était au sommet de son excitation, même s’il était trop tôt pour être bourré. Le circle pit qui a été généré n’avait rien de conventionnel : les gens dansaient dedans au lieu de s’entre-tuer (la danse des trolls peut-être) !
Il y a même eu un rappel (le seul du festival d’ailleurs) et le groupe reviendra sur scène pour ce dernier morceau explosif : « Trollfest » (à ne pas confondre avec le groupe Trollfest).
En attendant impatiemment leur nouvel album en cours, ce « Gang Of Troll » et « Game Of Troll » animeront parfaitement vos parties de jeu de rôle comme Donjon et Dragon. 

Setlist Aktarum :
-Opening game
-Game of trolls
-Rock n troll
-Light up the torches
-Gang of trolls
-Troll in the forest
-Trollforever
-Imperial troll
-Enchanted forest
-Trolls will be back
-Trollfest (rappel)

 

Fortunato : 

Après le folk, un autre style de metal, telle est la politique du festival. On enchaîne avec ce groupe lyonnais que j’ai eu l’occasion de croiser au Headbang Contest 2012 et dont j’ai eu également l’occasion de voir les membres presque à tous les concerts Heavy Metal de Lyon. Je ne cache pas mon engouement et mon admiration pour ce groupe, un des rares de la scène metal française à s’essayer à du Néo-classique/Heavy Metal de la sorte (si vous en connaissez d’autres, je suis preneuse). De plus, le frontman et fondateur du groupe, Markus, ressemble comme deux goûtes d’eau à Kai Hansen (Gamma Ray et ex Helloween) avec une énergie et une voix aussi superbe que la sienne, c’est incroyable !

Fortunato est un side project Néo-classique de ce cher Markus, leader de son ancien groupe MZ (formé en 1999) qui a splitté après 7 albums. La bande nous présente fièrement son premier et nouvel album sorti il y a deux mois : « Restless Fire » qui constituera 80% de sa setlist, hormis l’excellent « Flavour The Other » de leur précédent EP « Liberty » (2012) (qui est un clin d’oreille à Sonata Arctica). Une setlist bien différente que celle que j’ai pu entendre lors du concert où j’avais découvert ce bijou. 

Fortunato nous livre du Heavy Metal de très haut niveau avec des soli de malade et une sacrée voix Heavy de Markus. Le quatuor a su trouver une petite ficelle pour ne pas retomber dans les mille et une répétitions qu’on trouve actuellement dans ce genre qui atteint presque sa limite de saturation. Le groupe a une passion pour les balades et d’ailleurs il nous en joue une au violon qui remplacera la guitare sur le temps d’un pont, puisque le guitariste, Brice, maîtrise aussi bien son instrument que le violon. Markus prend le temps de présenter chacun des membres : Stephane Laurens à la guitare rythmique, Brice Cerullo à la lead guitare et son frère Jimmy Cerullo à la batterie.

Enfin, une belle reprise, « Warrior » de Riot, que les connaisseurs prennent plaisir à chanter, clôturera avec beauté cette demi-heure de pur plaisir, animée par les soins de Fortunato.
J’ai bien aimé la phrase par laquelle ils quittent la scène : “On s’appelle Fortunato et on vous dit à bientôt”.
Dommage, il n’y avait pas beaucoup de monde lors de cette partie, ils ne savent pas ce qu’ils ont raté ! Je regrette également qu’ils n’aient pas joué l’excellent et orientalisant « Dream Of Better World » au violon.
Je l’ai toujours dit et pensé, les lyonnais ont tout pour grimper au sommet de la scène metal française. Encore bravo, en leur souhaitant bonne continuation et au plaisir de les revoir encore et encore.

Setlist Fortunato :
-Resurrection
-Faster than light
-Flavor of the others
-Asleep in silence
-Fall under my blows
-Warrior (Riot cover)

Agressor :

Sincèrement, j’en avais ma claque et ma dose de Thrash pour ce fest, car je suis venue pour écouter du Folk/Viking et ses variantes, donc il me fallait encore supporter un autre groupe de Thrash. Autant j’étais contente d’en avoir eu une petite dose la veille, mais encore aujourd’hui, ça va être dur !
Originaire d’Antibes, Agressor est l’un des piliers du Thrash de la scène française, œuvrant dans le style depuis 1986. Agressor a assuré des tournées avec de grands groupes comme Sinister, Wargasm, Morbid Angel, Obituary, Pestilence et Biohazard, et même Cradle Of Filth.
Ils nous délivrent du bon Thrash bien pêchu alterné avec d’autres morceaux de Death aux nuances Black parfois, et même une interlude Folk. J’étais tellement saturée que je ne pouvais malheureusement pas apprécier leurs œuvres à leur juste valeur, dommage qu’ils n’étaient pas programmés pour la veille.

 

Din Brad :
Parce qu’il faut bien manger pour tenir, mon estomac a tiré la sonnette d’alarme lors du passage de Din Brad et j’en ai profité pour assister à une reconstitution de combat viking au village viking. Je ne pourrai donc pas en témoigner.

 

The Moon And The Nightspirit :

C’est avec grand plaisir que je revois les Hongrois, déjà vus au Cernunnos Pagan Fest 2015 et qui m’avait fait un de ces effets ! Si le Thrash, le Death ou le Folk peuvent agir comme du viagra (un excitant quoi), ce groupe a tout l’effet contraire. C’est la séance relaxation, méditation et détente absolue avec du pur folk traditionnel. Les gros instruments de bourrin ne sont pas au rendez-vous, remplacés par quelques instruments de percussion (toms, tambourins ou bongos), une basse et la belle Agnès qui alternera violon et chant très doux. Le cofondateur du groupe, Mihály, l’accompagnera occasionnellement au chant masculin et tiendra les arènes de l’indispensable guitare folk.
Le public est très sage, certains fans sont en complète transe et se mettent à danser très bizarrement, voire à chanter.
Un show magnifique, comme d’habitude ! On n’en attendait pas moins du groupe !

 

Himinbjorg :

J’attendais impatiemment ce combo dirigé principalement par le pilier fondateur du “groupe”, ce cher Zahhah que je mourais d’envie de voir sur scène et surtout d’écouter la version live de leur tout nouvel album « Wyrd » (2015). D’ailleurs, une grande partie du set pioche dans ce nouveau chef d’œuvre comme l’excellent « The Sword Of Dignity ». Le soleil brille pour eux, conférant des lumières naturelles à leur scène, en parfaite symbiose avec leur musique (bon, ça ne devait pas être marrant pour les musiciens car ils avaient le soleil en plein dans la gueule).
Zahhah n’oublie pas de remercier Christan de l’avoir invité à jouer chez lui, puisqu’il (Zahhah) est né de l’autre côté de la montagne, en Franche Comté.

Un invité spécial est présent pour ce show, en la personne du multi-instrumentiste prodige, le gascon Baptiste Labenne (aka Boisson Divine), qui a contribué à « Wyrd ». Il se joint donc à eux pour y jouer de la cornemuse landaise comme dans cette petite merveille qu’est « The World of Men without Virtue » et « The Circle of Warriors ». Il n’est pas toujours présent sur scène mais aura également joué de la guitare occasionnellement dans « Initiation », ce morceau aux blasts effrénés, du pur Black Metal.
Voilà, nous aurons vécu une bonne demi-heure de mélodies envahissantes et mélancoliques, de chant black aigu de Zahhah, du Himinbjorg en toute splendeur. Le son était tout simplement excellent ! Le public semblait en complète transe dans cette musique, il faut dire qu’elle fait bien son boulot !
Le sacré combo termine ce sublime show avec une reprise d’une de ses influences, Impaled Nazarene : « The Horny and the Horned ».
Je reprocherais une chose à Himinbjorg, d’être toujours aussi parfait….Un énorme merci aux musiciens pour ce show inoubliable et sensationnel ! 

Setlist Himinbjorg :
-Intro
-The Sword of Dignity
-The World of Men without Virtue
-The Inverted Dimension
-The Circle of Warriors
-Initiation
-Destin de Sang
-Rising
-The Horny and the Horned (Impaled Nazarene cover)

 

Virgin Snatch :

Difficile de se remettre de toutes ces émotions que nous ont fait vivre Himinbjorg. Pourtant on va brutalement passer à autre chose : Virgin Snatch. Sympa le nom ! Tout aussi sympa que leur musique d’ailleurs. J’ignorais tout de ces Polonais avant ce jour et c’est aussi une très bonne découverte. En tout cas la batterie est super classe

On a eu le droit à du Heavy Stoner un peu Rock’N’Roll avec l’excellent « In The Name Of Blood » et son sublime solo de guitare. Mais aussi l’impressionnant « Escape From Tommorrow » par ses tappings en intro, son solo et son jeu de basse qui groove. Ce morceau inoubliable débouche soudainement sur des couplets aussi calmes qu’une balade ou d’autres plus progressifs. Un chef d’œuvre, ce titre !
Comme tout groupe de Heavy Metal, ils nous jouent une petite balade émotive et bien sympa, « Promised Land », que j’ajoute à mon top des balades (mieux que toutes celles que Scorpions a faites). « Devil’s ride » débute tel un titre de Black/Doom Metal dans le mid-tempo aux guitares légèrement sous-accordés. Oui, ce chanteur, impressionnant par son charisme et sa voix, nous livre une autre facette de son chant, plus énervé et plus sombre, alternant clair et hurlé. C’était tout simplement excellent !
Une fois de plus, très bonne découverte, merci Ragnard Rock !
Hélas, on était peu nombreux devant cette scène car les fans préféraient se garder une place au plus près de la barrière pour le grand concert du jour et même de tout le festival : Nokturnal Mortum. Néanmoins, ça n’a pas empêché la création d’un circle pit, bien que peu suivi faute de participants.
Tout d’un coup, la sécurité présente sur cette scène court jusqu’à l’autre côté. Bien que le chanteur ait été perturbé par cette situation, il continue tout de même à chanter. Une baston entre le personnel de la sécurité, quel comble ! J’ignore le détail de l’histoire mais ils se tapaient dessus carrément ! Un scandale de montrer une telle image de gens de la sécurité en public…

Nokturnal Mortum :

A cause des thèmes très controversés qu’abordait le groupe ukrainien Nokturnal Mortum (National Socialist Black Metal) dans ses textes (antisémitisme, fascisme et autres), il n’a pas été le bienvenu, voire interdit, en France un bon moment et son premier concert, prévu il y quelques années, a été annulé par l’appui de différents partis politiques. L’organisation du Ragnard Rock a eu l’audace de les inviter à se produire et à surmonter tous les obstacles pour y arriver. Voilà que l’objectif a été atteint et Noturnal Mortum va donner son tout premier concert en France, c’est inédit et une grosse première !

Il y a eu, bien évidemment, quelques soucis au sein du public : un individu sans un brin de cervelle, qui se baladait avec un drapeau israélien autour de la taille (la même personne qui se baladait complètement nue dans le pit lors du concert de No Return). Suite à ça, un fan de Nokturnal Mortum s’en prend à lui et le tape. La sécurité intervient et sépare les deux…
Cet attardé mental affirme sur les réseaux sociaux qu’il voulait ‘’simplement montrer fièrement ses origines juives’’ (croyez-moi, ce n’est pas le cas, c’est juste un minable provocateur et fouteur de merde). Bref, rien que ça !

Ce sont les membres du groupe même qui se sont occupés de faire leur balance et de préparer leur propre scène, nous avons donc eu le privilège de les voir sans maquillage. Le frontman nous dit tout à la fin “we will come back later”, le temps d’une séance de maquillage.
Avant d’entamer le show, l’organisateur se manifeste sur scène en personne pour tenir un court discours à propos de cette première édition et nous demander que rester « sages » car c’est un premier concert en France, un concert ‘test’ pour Nokturnal Mortum, qui décidera en conséquence, s’il reviendra jouer dans le cadre d’une prochaine tournée.
Voilà que débute enfin ce concert tant attendu. La foule est doublée avec l’apparition de quelques cranes rasés. Les fans sont en complète extase et transe de voir en chair en os leur groupe préféré (Sami, si tu nous lis). C’est bien eux ! Ce n’est pas un rêve, ni une fiction, ils sont réels et sous nos yeux et oreilles, dans leurs déguisements très élégants !

Nokturnal Mortum nous a fait un petit présent en nous offrant des morceaux inconnus n’appartenant à aucun album de la discographie. Vous l’avez tous deviné, il s’agit d’extraits de leur nouvel et septième album à paraitre, le dernier “The Voice Of Steel” datant de 2009.
Un connaisseur m’affirme que quelques paroles ‘polémiques’ ont été modifiées par rapport à la version originale, certainement un effet d’autocensure pour ne pas envenimer la situation.
Varggoth exprime, au nom du groupe, leur enthousiasme de jouer ici en France et n’oublie pas de remercier l’orga qui leur a permis d’être présents ce soir. Ils nous promettent de revenir !
Ce qu’on a entendu le plus après la voix du frontman et le synthé omniprésent, c’est la basse ! A se demander parfois si la guitare était vraiment là ! Dommage qu’un détail pareil gâche un peu ce concert.
La setlist est variée, piochant tout aussi bien de leur période folk avec “Weltanschauung” que black métal avec les célèbres “Ukraine”, le planant et atmosphérique “White Tour” avec un jeu de basse terrible mené par les grands soins de Rutnar, 12minutes authentiques !
Le rappel n’a pas fait son effet et les ukrainiens quittent la scène avec “Kolyada”. Cette courte heure est passée beaucoup trop vite et elle aurait dû durer plus longtemps, surtout pour une première !

 

Enslaved :

Voilà la partie la plus compliquée de ce report, celle où il faut parler d’Enslaved et de leur magnifique concert qui clôtura merveilleusement ce Ragnard Rock. Tout comme leur musique, cette prestation m’a littéralement laissée sans mot, mais je vais tenter d’en trouver. 

On l’a bien ressenti, ce vide qui se créa au sein du public juste après Nokturnal Mortum, il est clair que beaucoup sont venus pour eux et d’autres ont dû repartir car il était minuit passé ! Quand ce fut au tour d’Enslaved, beaucoup d’habitants de la région Rhône-Alpes qui étaient bien nombreux avaient de la route à faire et ils ont du, avec grand regrets, rater nos chers norvégiens venus encore plus loin qu’eux (honte à vous !).

L’honneur revient au claviériste de chanter sur ce premier morceau très rentre-dedans « Thurizas Dreaming » après une brève intro. Grutle, le frontman bassiste, nous présente le titre qui suit par sa phrase ‘’The next song is a happy song, when you wake up in the morning, you feel « Death In The Eyes Of Dawn » ce grand chef d’œuvre de black progressif et tranquille pour apaiser les mœurs, un véritable moment de plaisir’’.

Ils ne manquent pas, bien évidemment, de nous interpréter « Building with Fire » (mon préféré de de leur tout dernier album « In Times » mais hélas, c’était un désastre, ma réjouissance retombe si tôt, la basse étaient anormalement trop forte et on n’entendait pas bien le reste des instruments (et en plus je n’avais même pas l’oreille collée à l’ampli de la basse). Juste après, Grutle présente les membres du groupe, notamment le batteur qu’il nomma ‘capitain freetalk’ (ne me demandez pas pourquoi), quadruple champion du monde de la batterie parait-il. Il nous propose un voyage dans le temps, en 1991 avec ce chef d’œuvre que j’attendais tant, cet unique « Runn » avec ses riffs orientaux et son pont planant, quel délice ! Enslaved nous aura sélectionné une sacrée setlist qui résume bien leur parcours musical hétérogène, entre pur black, folk et un peu black doom ou encore le heavy black spécial avec ce fameux « Isa » pour terminer avec du pur black en toute splendeur avec « Convoys The Nothingness » qui mets dans une ambiance lourde et torturée.

Cependant, je n’oublierais pas ces larsens très désagréables presque à la fin de chaque morceau, je me demandais si c’était fait exprès ! Hormis cette gêne, c’était un de mes meilleurs concerts de ce festival, après celui de Primordial et j’aurais tellement souhaité deux grosses heures au lieu d’une, car malgré la fatigue, on ne sent pas le temps passer quand il s’agit de s’emporter par les mélodies de ces fabuleux groupes.

Tout est bien qui se termine bien, rendez-vous l’année prochaine, encore faut-il que l’affiche en vaille la peine bien évidement ! En tout cas ce fut deux jours de joie et de bonne musique (trois jours pour d’autres).

Un grand merci, encore une fois, à l’orga pour ce super festival en petite communauté qui ne pourra que grandir dans l’avenir. En leur souhaitant un bel avenir et que le festival perdure !

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