Live report : Bloodybarbie

Pour bien commencer 2019 avec de bonnes premières résolutions, quoi de mieux que du bon british heavy metal avec le retour du Priest pour une tournée !

judas

 

Disconnected : Stay (dis)Connected

Chez Soil Chronicles, on adore la musique de Disconnected, du très bon Metal moderne qui honore la France, au style se rapprochant de Disturbed, Tremonti et un peu Avenged Sevenfold… Pour en savoir plus, je vous invite à lire cette chronique de leur dernier et excellent album : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/disconnected-whitecolossus

Je ne m’attendais pas du tout à les voir ouvrir pour un groupe comme Judas Priest ! Déjà parce que leur style est très différent des British ; ensuite, mine de rien, Disconnected n’a pas encore suffisamment de notoriété pour mériter cet honneur. Mais ils ont de la chance et du talent alors… pourquoi pas ! Mais le pourquoi du comment, c’est que Judas est en tournée avec Ozzy et, exceptionnellement pour cette date parisienne, il est en tête d’affiche et il fallait trouver un groupe local pour la première partie. Et donc c’est Disconnected qui a eu cette chance !

A la fin du premier morceau, après un “Bonsoir Paris !”, le frontman Ivan crie un message à l’ingé avec la même ferveur qu’un bonsoir mais au lieu d’un « comment ça va ? », c’est « est-ce que je peux avoir un peu plus de grosse caisse et de caisse claire ? » (Message privé à l’ingé son), ça c’est un chanteur bienveillant et attentif !

Comme l’a bien dit Ivan : « on est les enfoirés les plus chanceux de France ». Puis il nous annonce que la prochaine est parfaite pour se briser la nuque : « Blind Faith ». Personnellement je ne trouve pas du tout que c’est un morceau brise-nuque et d’ailleurs le public n’a pas bien répondu à sa demande de nous voir tous bouger la nôtre. De son aveu, ils sont très différents de Judas Priest et il ajoute : « On est un grain de sable et eux, c’est l’océan » puis « ça fait plaisir de voir qu’il n’y a pas que des haineux derrière leur écrans ce soir ». Et oui ce n’est pas pour rien que Disconnected s’appelle ainsi, il y a bien un message clair derrière ce nom précisément choisi ! Ivan est un sacré frontman qui assure très bien son rôle, très communiquant et à son aise (tout comme ses acolytes), il domine la scène par son charisme et sa voix.
Disconnected nous a offert une belle prestation sans faute avec une setlist bien choisie, le son était propre et les musiciens très pro, on sent que ma tournée européenne avec Tremonti les a bien rodés. Un bel avenir bien mérité les attend et ce n’est qu’un début. En leur souhaitant bonne continuation !
Malgré tout, ce contraste musical avec Judas Priest s’est bien fait ressentir car les quelques échos que j’ai eus ne disaient pas du bien de Disconnected. C’est clair qu’il est difficile de se faire accepter par une communauté qui n’est pas ouverte au Metal moderne et qui est restée assez old school Heavy Metal (et même des jeunes, hélas).

Setlist Disconnected:

-Intro
-Living Incomplete
-Blind Faith
-Losing Yourself Again
-For All Our Sakes
-White Colossus

 

 

Judas Priest : Le pêcheur du cuir est de retour

Trois ans après la tournée Redeemer of Souls et leur passage au Zénith, nos chers britanniques sont de retour dans cette même salle !
Et c’est après ces quelques minutes de “War Pig” que le rideau tombe, révélant une scène aux couleurs de la tournée Firepower : le rouge flamme et le jaune or claquant, et un Rob Halford brillant avec, en première apparition du défilé, une veste dorée. Et c’est avec le titre éponyme de leur tout dernier album sorti en 2018, « Firepower », que débute la setlist ; elle se poursuit et le public semble calme et pas très emballé. Puis survient un pic d’excitation dès les premiers riffs de « Turbo Lover », le grand réveil de la foule lorsqu’on la prend par les sentiments !

Ensuite, Rob annonce un titre qu’ils n’ont pas joué depuis longtemps, un titre qui a bien pris la poussière depuis les années 80, « Killing Machine », que suivra l’excellente reprise de Fleetwood Mac, « The Great Manalishi ».

Petite pause où Rob nous donne quelques leçons de chant ridicule pour nous prouver qu’il tient encore la route le papy ! Puis vient ce moment où il fait son show et son entrée sur scène avec sa moto pour interpréter la chanson des bikers « Hell bent for Leather » et finir sur « Painkiller » avant de revenir sur scène et enchaîner sur « The Hellion ».


J’ai bien aimé les images et clips qui défilaient tout au long du concert, notamment « Electric Eye »,  » Metal Gods » avec Rob qui imite la marche des robots et le clip autour des hooligans sur « Breaking the Law », pour finir avec le titre que je déteste, « Living after Midnight ». Je trouve regrettable qu’ils n’aient pas joué les titres les plus tubesque de leur dernier album Firepower comme “Children of the sun”… Je me dis que, parfois, les groupes devraient lancer un vote des fans avant une nouvelle tournée. En tout cas je n’ai pas trouvé que ce concert soit le meilleur des quatre que j’ai pu voir ces cinq dernières années ; celui-ci est un peu mou à mon goût, même s’il n’y a pas eu trop de balades. Peut être que le Priest se ramollit et ça se ressent déjà dans les quelques passages de morceaux que Rob chante plutôt dans les graves que dans ses suraigus (bon, il s’est préservé pour les quelques minutes où il s’est donné corps et âme pour monter haut). D’autres ont eu un avis différent et ont trouvé que c’était leur meilleur concert depuis des années.

Un petit pincement de cœur de ne plus voir Glenn Tipton sur scène suite à son Parkinson mais son remplaçant Andy Sneap assure bien sûr scène. Il reste tout de même plus discret que Richie Faulkner, qui est très à l’aise et n’hésite pas à monter son sex appeal au public (en plus de son talent en tant que guitariste soliste).

Setlist Judas Priest :

-War Pigs (intro)
-Firepower
-Running wild
-Grinder
-Sinner
-The Ripper
-Lightning Strike
-Desert plains
-No surrender
-Turbo Lover
-Killing Machine
-The Green Manalishi (with the Two Prong Crown) cover Fleetwood Mac
-Night Comes Down
-Rising From Ruins
-Freewheel Burning
-You’ve Got Another Thing Comin’
-Hell Bent for Leather
-Painkiller

Encore:
-The Hellion
-Electric eye
-Metal Gods
-Living After Midgnight
-We are the Champions (outro)

 

 

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