Hellfest 2012 : Vendredi

Le 5 juillet 2012 posté par Son

Au Hellfest, ca commence réellement le Jeudi après midi à la Metal Corner. Au programme, des animations, le bar, des vidéos, et surtout des concerts. Et de qualité s’il vous plait ! Au programme de ce jeudi soir, un groupe cover de Led Zep et un groupe reprenant les grands classiques. Quoi de mieux pour se degourdir les oreilles avant une journée qui s’annonce riche en dark autant dans le ciel que sur les scènes ; une journée placée sous le signe du black metal avec des invités de marque et ponctuée par du très lourd : Lynyrd Skynyrd, Megadeth, ou encore King Diamond…

DU COTE DE LA VALLEY…

(Coup de coeur) C’est la grosse découverte du vendredi pour moi. Avec Thou (Drone doom US), il n’y a pas de compromis. Habillés très sobres façon punk de la Côte Est, les ricains envoient une musique tantôt très soft et tantôt très puissante, dans une progression qui se fait ressentir à chaque morceau. Peu de monde présent, ce qui a rendu ce concert extremement intimiste, et c’est tant mieux ! Le drone, ca se vit, ca se ressent, et ca se greffe sur tout le corps. Une expérience intense que je vous conseille vivement ! (Son)

Je ne connaissais pas beaucoup Orange Goblin et leur Stoner/Sludge mais on m’avait fortement conseillé d’aller les voir. Première constatation, vu l’affluence sous la Valley les anglais semblent très attendus, la tente étant même trop juste pour accueillir les gens qui veulent assister au concert… Orange Goblin sera ma première fessée du week end … Un son énorme un concert très puissant qui prend au tripes… En bref un groupe à revoir au plus vite avec un set un peu plus long pas eu le temps de profiter assez du groupe pendant ses 45 min… (Mike BZH)

(Coup de coeur) cela fait des années que je voulais les voir… et ils sont là ! Orange goblin, groupe culte de la scène stoner, passé par différentes phases, du pyché doom au stoner punk, a de nouveau posé son séant anglais sur les terres clissonaises (3 ans après) pour nous balancer ce qu’il sait faire de mieux en matière de son chaud et culbutant. Un live enorme pour les amateurs qui n’est pas sans rappeler parfois des réminiscences motorheadienne, un chanteur extrêmement communicatif avec le public, public qui justement le lui rend bien par une ambiance de folie. Avec Orange Goblin, c’est l’assurance de passer un bon moment ! (Son)

Gros, gros regret que de n’avoir pu assister au show complet de Colour Haze (Metal psyché). Un gros coup de coeur en perspective pour ces allemands qui ont joué dans une tente surblindée, sans doute du fait des rumeurs qui ont circulé sur ce groupe dès l’arrivée au fest. Colour Haze, c’est un etrange voyage dans le passé, le présent, et le futur, dans une atmosphere bien particuliere et surtout bien à eux. Un stoner psyché instrumental surfant sur la vague 70′, un son unique, Colour Haze a montré ce soir la au Hellfest qu’il était bien ancré dans cette culture underground européenne qui réserve décidément beaucoup de surprise. (Son)

EN PASSANT PAR LA SCENE ALTAR…

Alors la, Unexpect (Metal Avant gardiste, Canada) qui passe au Hellfest, s’il y a bien un concert à ne pas louper, c’est celui la ! Certes, leur musique est difficilement accessible, et il faut s’accrocher fermement pour ne pas tomber dans les abysses des rythmes incohérents et des milliards de mélodies proposées. Mais quand vous êtes entré dans leur univers… quel pied ! Pour leur premier Hellfest, les québécois ont assuré un très gros show, emmené par des musiciens toujours aussi charismatiques et toujours aussi déjantés, avec une énergie à réveiller les ancêtres qui reposent sous nos pieds. Ne bénéficiant pas d’un super son, nos cousins ont toutefois réalisé une super prestation qui ne laissera personne indifférent. (Son)


Galerie complète ici.

 

AVEC UN ARRET SOUS LA TEMPLE (Special « Temple »report par Gwenn)

La Gwennouille et ses quelques invités vous convie à partager ses aventures burlesques autour du temple de l’extrême…

Hellfest 2012, édition inoubliable encore une fois. Les années précédentes, j’avais coutume de « surfer » entre toutes les scènes, ça n’a pas été le cas cette année, il a fallu sélectionner. Ce modeste petit reportage écrit accompagne une galerie de quelques clichés pris sous la Temple Stage, celle qui accueille cette année bon nombre de grosses formations extrêmes. On a été gâtés. Du black metal en veux-tu en voilà, et entre quelques groupes français déjà bien connus de la scène comme Belenos, Merrimack ou encore Aosoth, les fans du genre auront la chance de se régaler les yeux et les oreilles avec des pointures norvégiennes comme Taake ou Satyricon, qui tous deux nous auront fait des prestations de toute beauté. Notons aussi que mon petit écrit sur ce Hellfest restera subjectif. Mon travail photos sur place ne m’a pas permise d’assister à la totalité des sets « shootés », question d’organisation. Ceci dit j’ai eu une belle idée de ce qui « marque » ou non.

Seule incartade cette année, malgré la fatigue, l’un de mes collègues m’encourage à faire un tour dans la Valley découvrir Sunn O))) Dimanche soir. Belle expérience couplée d’un coup de bol, nous avons pu avoir quelques images en contre-jour, plongées dans la moiteur d’une fumée bleue.

Découverte Jeudi soir du nouveau site du Hellfest. Ayant fait la route avec notre groupe local favori, Pestiferum, force est de constater que c’est « dans la bonne humeur » que nous arrivons à monter notre campement après déjà avoir fait le sport de la semaine, à savoir aller de la voiture au camping munis de kilos de victuailles et de matériel « dodo ». La soirée est festive et sans accroc si ce n’est que le vol du contenu de mon portefeuille dans ma tente. Je cherche encore ce jour, ça a été bel et bien piqué. Bref. Passée la crise de nerfs, relativisons, le sac photo est toujours plein et en forme.
Sans attendre le lendemain et sur un sol encore boueux, je me dirige vers la Temple Stage… enfin, non sans passer par les immenses Mainstages envahies déjà par les matinaux (midi), l’espace restauration, l’espace Vip où je retrouve la sécurité toujours adorable et souriante (et les hamacs déjà pris).

Ne pas rater Merrimack, formation française excellentissime, tout à fait dans mes goûts personnels à savoir, du black metal brut et toute l’imagerie qui va avec. Tout ! L’énergie, le jeu de scène, les attitudes et une musique sortie des tréfonds infernaux les plus représentatifs du style. Mon Hellfest commence donc avec un coup de cœur. La France a de beaux jours devant elle rien qu’avec un tel groupe et c’est sans attendre d’ailleurs que je m’attèle à la chronique du dernier opus.

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Belenos ensuite, nous étions nombreux à les attendre. Excellent en effet de les voir évoluer sur une scène d’une telle taille. Voilà qui me rappelle ma Bretagne profonde et ces sons cuivrés, intensifs, incisifs. Un coup de cœur pour beaucoup d’entre nous et un plaisir visible de nous faire partager leur musique de manière simple, sans fioriture. J’en sors encore conquise. Mick et Son, qui n’étaient pas loin nous dirons :

Pour se réveiller quoi de mieux que le Black Metal de Belenos … Pour commencer le son est déjà nickel sous la Temple et les membres de Belenos sont au taquet pour nous présenter leur œuvre, un excellent Black Metal teinté d’influences celtiques, ce qui donne une dimension très particulière à l’ambiance… Bref idéal pour se plonger ds 3 jours de métal et le public,déjà bien présent, semble lui aussi conquis … C’est parti pour trois jours de folie. (Mike BZH)

Jolie découverte qu’est Belenos, groupe de black français qui a la rude tâche de passer à la pause déjeuner. C’est frais, c’est arythmique, c’est très ambiant et on arrive à ressentir différentes émotions à l’écoute de leur musique. Pari réussi au vu du monde qui est finalement venu les voir. Les groupes français se faisant rares sur les grosses scènes du Hellfest cette année, Belenos ainsi que ses compatriotes ont du coup bénéficié d’une bonne visibilité. (Son)

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C’est Solstafir ensuite, que je n’avais jamais vu sur scène, qui me surprend le plus. Le look, certainement. Les musiciens ne manquaient en effet pas d’originalité et c’est une belle surprise. Perfection technique et hétérogénéité des ambiances, on oscille entre diverses inspirations autant païennes que modernes, l’Islande est en forme et ce chapeau, HAHA, ce chapeau ! Surprenant mais pourquoi pas, très beau jeu de scène ! Voici l’avis de Son sur leur prestation :

S’il ne bénéficiait pas déjà d’une aura très positive, Solstafir aurait été mon autre coup de cœur. C’est dans une tente blindée que nous avons assisté au show « Solstafir » : un chant toujours aussi trippant, des arrangements toujours aussi efficaces, et des tubes quasiment joués à la suite. Vous aimez les albums ? Vous retrouvez exactement la même intensité en live. C’est presque indéfinissable, tellement on est emporté sur le moment par ce qui se passe dans nos yeux et nos oreilles. C’est à se demander pourquoi ils jouent seulement à 13h30… (Son)

(galerie Solstafir ici)

Puis Endstille, je crois que c’est le groupe qui m’a le plus surprise. Je connaissais la version studio du dernier album, j’ai dû le chroniquer quelque part dans le courant de l’année dernière (Infektion 1813) et croyez moi, ça n’est qu’avec ce jeu de scène de dingo que toute leur musique prend un sens. Il m’a fallu une dizaine de secondes avant de pouvoir prendre mon premier cliché une fois arrivée dans la fosse, tant ces kangourous corpspaintés bougeaient dans tous les sens. C’était quelque chose ! J’ai deux trois anecdotes assez marrantes à venir dans ce report concernant ce groupe, c’est du croustillant. Bref, au-delà de nous produire un show qui a tué l’assemblée littéralement, les gars d’Enstille sont des personnes adorables. A suivre, et surtout à revoir.

Darkspace ensuite, un groupe que je n’avais jamais vu non plus. On me l’a plusieurs fois conseillé et il est vrai, si c’est une musique que j’ai déjà eu régulièrement dans les oreilles, c’est l’une des formations que je connais le moins aujourd’hui. Mais quel talent ! Les musiciens étaient disposés sur scène comme sur un tableau, droits, immobiles, dignes du 5eme Elément de Besson, voire Star Wars (Merci Yogi). Maquillages très élaborés tournés autour du CorpsePaint mais en plus contemporain. Enormément de charisme, de beauté, d’atmosphère ici et une musique prenante. A revoir également au plus vite.

Jolie découverte prise en court de route, Darkspace (Black ambiant) était sur de nombreuses lèvres toute la matinée. Visiblement intriguant, ce groupe suisse sort effectivement des sentiers battus en proposant un black metal teinté d’éléctro et de sonorités étranges et cosmiques. Ca change du black traditionnel et ca fait du bien ! Et vu l’accueil qui leur fut réservé avec une tente blindée, on peut aisement penser qu’ils ne sont pas près de s’arrêter. (Son)

 

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Pause encore, allers retours en VIP s’assoir un peu, j’en ai déjà plein les pattes mais c’est quand même les norvégiens de Taake qui prennent le drapeau de la scène temple, et là c’est la claque attendue pour tous les amateurs de black metal présents. J’ai entendu parler de ce groupe encore les deux jours suivants. Hoest et sa formation, toujours aussi professionnels, sont ici dans leur élément et jouent avec le public comme un chat joue avec un fil de sac poubelle… regards de killer, ambiance « exorciste », musique affinée, agressive mais plus besoin de vous la présenter… sans compter notre ami Hoest qui apparemment, appréciant la bière du Hellfest, s’en sert d’hydromel de guerre. Un show magnifique dans les règles codifiées d’un black metal… parfait.

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Et hop suite à ça, je rate Moonsorrow. Alors soit j’étais à la tente, soit en VIP avec des collègues ça c’est fort probable, ou alors j’ai pris une telle claque sur Taake que je n’ai pas posé priorité sur Moonsorrow, que j’avais déjà eu l’occasion de voir au Tuska Open Air 2010. Quoiqu’il en soit j’ai eu de bons retours de leurs prestations mais n’hésitez pas à m’en dire plus.

Je me poste ensuite avec mes deux boîtiers pour assister au show principal du soir de mon point de vue. Je savais quelque part qu’après Satyricon, mes yeux ne pourraient plus enregistrer quoi que ce soit et ça a été le cas puisque je suis rentrée me reposer ensuite, Amon Amarth je les avais vus dans une salle à Toulouse en fin d’année dernière et je connais leur show, bien qu’on m’ait dit qu’il a été excellent sur ce Hellfest (comme d’habitude… Amon Amarth n’est pas le genre de groupe « qui se plante », si vous voulez.). D’ailleurs Mick y était, par contre :

Amon Amarth etait le groupe que j’attendais le plus ce vendredi et ce que je peux dire c’est qu’ils ne m’ont pas déçus du tout … Je crois même que c’est pour moi le meilleur concert du week end … La Temple était pleine pour recevoir les vikings suédois. Le show était d’une puissance hallucinante le groupe semblait plus qu’heureux d’être sur scène … Le public reprenait les chansons du groupe en chœur de « Death In Fire » à « Guardians Of Asgaard » en passant par « Destroyer Of The Universe »… Les jets de flammes et feux d’artifices venant rajouter à la puissance du son… Un très gros moment, Amon Amarth est une des grosses valeurs de la scène et ils le prouvent encore une fois… Bref quand Amon Amarth débarque préparez vous à vous faire botter le c.. . (Mike BZH)

Donc Satyricon. Bon. C’est le seul groupe avec lequel je manque d’objectivité on est d’accord, mais force est de constater que la formation n’est pas mourante loin de là. Après leur pause de trois ans, le dernier album étant sorti en 2008 (the Age of Nero), Satyr et Frost se font cracher dessus par les puristes pour leur changement d’orientation. Tu parles. D’une part, ils font ce qu’ils veulent et vu comment ils le font et avec tant de professionnalisme, il n’y avait rien à dire et d’autre part… sans déconner… vu ce qu’ils ont proposé ce soir… le prochain album en cours d’écriture risque de rester non pas de le « black metal » mais dans du Satyricon.

Calée dans ma file d’attente pour accéder à la fosse (au secours les groupies, mais… poussez pas comme ça !!!), j’assiste à une interprétation d’un morceau de « The Shadowthrone », déjà pour commencer. Une fois dans la fosse, j’ai la chance extraordinaire… de ne pas être appelée à en sortir donc très bien je me régale. Classiques « King » ou « Mother North », c’est aussi « To the Moutains », qu’ils nous interprètent là. En gros, rien à voir avec un show de jour, plus aseptisé comme on a pu le voir en 2008 sur ce même Hellfest. D’ailleurs ce n’était pas Satyr qui me disait en Finlande… « Oui, oui, le Hellfest c’est bien, mais on y jouera plus… tant que c’est de jour ». On comprend pourquoi. Son, en mode convertissage, a également assisté au show :

Je ne pensais pas qu’un jour je dirai que le black metal peut être gai et entrainant… et bien si ! Qui peut balancer une telle energie positive auprès de centaines de fans massés dans la Temple, avec un chanteur qui parle énormément et des musiciens qui officient dans une musique jouissive et et survitaminée ? Qui ? Satyricon bien sur, emmené par son leader charismatique Frost (ou Frosty pour les intimes). Je ne suis pas une psécialiste, mais je pense que notre âme du black metal dans Soil (Gwenn) ne me contredira pas si je dis que si on veut découvrir le black metal en douceur et sans crainte, l’expérience Satyricon est bonne à prendre. (Son)

 

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Tente, retour, repos, mais non sans avoir assisté à quelques morceaux de King Diamond afin de dormir moins bête, show magique pour… le premier musicien à s’être corpsepainté sur la terre du Metal !

POUR FINIR SUR LES MAINSTAGE

Voilà comment bien démarrer le Fest, Bukowski, du Hard Rock simpliste joué par un jeune groupe Parisien, cinq ans d’existence, deux albums au compteur mais une réputation très honorable, et cela pourquoi  : simplement par la qualité de leurs concerts. Rien de mieux pour avoir la pêche et commencer en beauté cette édition 2012. (Celtikwar)

Celtikwar a pris une énorme baffe. Une découverte (honte à lui), mais vraiment géniale. Lizzy Borden, groupe de Heavy américain évoluant entre Mötley Crüe et Twisted Sister n’est pourtant pas tout jeune, il va bientôt fêter ses trente ans. Les concerts sont de véritables shows. Entrée du groupe sur la bande son de Pirates des Caraïbes, arrivée masquée du chanteur, qui va jouer au milieu du set l’assassinat d’une des danseuses pour aller ensuite jeter du faux sang sur le public. Des danseuses jouant avec des flammes, vraiment très plaisant à regarder. La formation n’hésite pas non plus à reprendre la Marseillaise histoire de faire chanter le public, ou encore à jouer « They only Come Out At Night » de Lordi (l’intro) ou encore une reprise de Lady Gaga, histoire de mettre le feu. Un show vraiment bien assuré. Il était annoncé qu’il s’agissait du premier concert français du groupe, espérons vraiment que ce soit le début d’une longue liste. Lizzy Borden, un nom à retenir. (Celtikwar)

 

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Autre découverte pour le Celte, avec la formation Street Dogs menée par le premier chanteur des Dropkick. Un punk très rafraîchissant qui met de l’ambiance. Circle Pits, Braveheart, de quoi bouger un peu pour se décrasser des bières ingurgitées. En festival c’est un style qui fait toujours son effet. De la musique appréciée par tous. Une bonne mise en bouche pour les Dropkick qui viennent ensuite remettre une couche de Punk. (Celtikwar)

Comment parler de Rock Sudiste sans mentionner Molly Hatchet, formation légendaire existant depuis le début des seventies. Les zicos ont pris de la bouteille (dans tous les sens du terme), mais ont toujours la grande forme et jouent avec beaucoup de plaisir. Une bonne humeur très communicative, Phil McCormack ne cessant de jouer avec son pied de micro, l’envoyant dans tous les sens, Bobby et Dave enchaînant avec brio des parties de guitares hallucinantes. (Celtikwar)

Après la déception de l’album, je voulais quand même voir ce que Unisonic donnait en live. Car Kai Hansen est quand même un personnage. La première chanson l’éponyme « Unisonic » est très puissante un bon titre de Heavy qui claque bien la figure. Michael Kiske donne tout sur ce titre, nous donne tout ce qu’il peut, on l’entendra ensuite beaucoup moins… Les autres titres passent mieux sur scène qu’en studio, mais hormis les reprises de « I Want Out » et « March Of Time » il n’y a pas de quoi casser les pattes à un canard. Pourtant Mr Kiske, à l’ego démesuré regarde de haut, et c’est dommage de prendre de haut les fans, c’est quand même grâce à eux qu’il gagne son pognon! Kai Hansen, par contre, égal à lui même vient, content de jouer, prend son plaisir et essaye de le transmettre, un contraste entre les personnages. (Celtikwar)

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Ayant déjà vu les allemands Heaven Shall Burn se produire sur scène je savais à quoi m’attendre avec leur Metalcore. Aucune surprise donc durant ce concert… Alors certes on peut dire que HSB ne fait pas dans l’originalité mais ce qui est sur c’est que leur son est toujours sans concession et bougrement efficace… HSB arrive toujours à mettre le feu dans le pit et ce qu’on peut dire c’est qu’en sortant d’un tel concert on est bien détendu …  (Mike BZH)

Le Celte assiste de loin à la fin du concert de Gotthard, pause bière oblige. Un set très agréable, pour un Hard Rock plaisant à écouter pour une petite pause repas. Il passe très bien en fond musical. Les musiciens se sont fait plaisir pour le Hellfest et jouent le jeu en balançant des « Top Of The World » et autres « Sister Moon ». (Celtikwar)

TurboNegro : Voilà un groupe de Hard/Heavy bien surprenant. Un chanteur maquillé et à la bedaine tatouée, qui se secoue dans tous les sens. Un guitariste déguisé en marrant. Les textes parlent en majeure partie de sexe avec un humour bien gras. Un bon moment de Rock n Roll cradingue avec ce combo venue de Norvège. (Celtikwar)

Autre légende présente sur cette édition 2012, Lynyrd Skynyrd. Un groupe mythique venu nous faire une démonstration du talent de ses trois guitaristes. Leur style n’est pas vraiment le shred, mais de la mélodie en veux tu en voilà, des notes toujours propres, un son net. Bien évidement « Free Bird » en live reste un moment d’anthologie. Un concert d’une heure et demi très bien mené, une set list bien choisie, les titres comme « Simple Man » ou encore « Whiskey Rock-A-Roller  » sont peut être de bonne qualité, le public est quand même venue uniquement pour les deux dernières chansons, « Sweet Home Alabama  » et « Free Bird ». (Celtikwar)

Forcement, pas de Hellfest sans voir une grosse tête d’affiche, sinon, ce n’est pas du jeu. Je me suis donc décidée à réserver une partie de ma soirée à Lynyrd Skynyrd. On m’avait bien dit : « Lynyrd en concert ? C’est chiant, on s’ennuie et ce n’est plus comme avant ». Ca, je m’en doutais bien… mais nostalgie, quand tu nous tiens… alors certes, je n’ai pas vibré, certes, le show à l’américaine est lisse, propre et rodé jusqu’à la moelle, certes, les origines n’y sont plus, certes, techniquement parlant ça pose question, mais bon, c’est tout de même Lynyrd Skynyrd. On retrouve donc ce bon gros son sudiste, son chant caractéristique, et ses tubes à gogo qui ravissent le public. Petit frisson tout de même pour la dernière chanson, « Free Bird », qui ne peut laisser insensible (surtout quand la partie des soli est si joliment foirée)… Bref, ça laisse complètement à désirer, mais bon, c’est aussi ça le rock : des trucs incompréhensibles qui font nous font réagir plus ou moins vivement. Au moins, maintenant, je peux dire que j’ai vu un des plus gros groupes de la planète en vrai… (Son)

C’était la curiosité du jour : Dropkick Murphys (Celtic street punk). Je ne m’attarderai pas car notre Celtikwar nous a fait un article spécial sur le sujet, mais juste quelques mots pour dire que a fait du bien à mes petites oreilles : ça change de ce qu’on a l’habitude d’entendre, et le fait que des instruments traditionnels viennent s’ajouter à la fête ne peut que renforcer l’image sympathique dont bénéficie ces garçons. Il y a une super énergie sur scène, ce qui ravie autant les oreilles que les yeux. Petit bémol, le batteur semblait complètement à côté de la plaque, et malheureusement, moi je n’entendais que ça. Mais ce groupe de Boston mérite vraiment qu’on s’y intéresse… (Son)

J’attendais avec impatience de voir les plus irlandais de Boston, Dropkick Murphys, en live étant plus que fan de leur reprise de la chanson « Amazing Grace » … Et là, aucune déception… Il suffit de fermer les yeux et la magie opère on se retrouve dans un bon pub irlandais à boire une bonne Guiness. Rajouter à ça un chanteur fou avec une voix terrible et c’est parti pour une heure de punk celtique… Seul souci sur ce concert peut être un petit problème sur la batterie… Bref un grand moment pour le celte que je suis. Rien que d’y penser j’en ai encore la chaire de poule … (Mike BZH)

Voilà alors le moment de prendre une Guiness et de s’époumoner à hurler les refrains de « The Irish Rover  » ou « I’m Shipping Up To Boston ». Il faut dire qu’ils savent mettre l’ambiance, les Dropkick Murphys, on saute dans tous les sens. Le chanteur occupe toute la largeur de la scène et court sans cesse de gauche à droite. Des cornemuses viennent aussi ajouter une touche de mélodies aux chansons irlandaises punkisées. En plus du plaisir musical, il ne faut pas oublier le visuel avec les belles violonistes, une d’elle viendra même pousser la chansonnette sur un titre, histoire de donner un peu de douceur dans ce monde de brutes. Il fait chaud en tout cas, on danse, on chante, l’ambiance est chaleureuse et festive, la fameuse bière cramée coule à flot… (Celtikwar)

Megadeth est le deuxième groupe du big 4 pour moi cette année après les Metallica au Stade de France … Avec Megadeth on aura le droit à du grand classique comme concert … C’est carré, la set list est classique. Les ayant déjà vu en 2007 aucune surprise sur le concert … Megadeth reste Megadeth … Bref, un assez bon moment malgré le fait que l’ami Dave semblait peu en voix ce soir là… (Mike BZH)

Revoir le Dave fait toujours plaisir. Un set que l’on connait maintenant par cœur, car pas beaucoup de changement avec eux, mais du gros thrash toujours au rendez vous. Le retour de Dave Ellefson fait quand même du bien à la formation, notamment sur les titres de Rust In Peace. Le chant n’était pas aussi puissant que lors des dernières prestations, puissant fort mais un peu moins rageur que ce à quoi on était habitué.  (Celtikwar)

Heu les gars, faut vraiment en parler ? Hein ? Parce que bon, j’ai beau connaître du vocabulaire, je ne sais vraiment pas comment m’exprimer sur ce sujet brûlant…pfff… ce manque de motivation est terriblement lié à l’impression que sur scène, l’envie n’y était pas non plus… un show fade, un chant plus que contestable, un concert long et ennuyeux… mince, je ne pensais pas qu’un jour je pourrai dire ça de Megadeth… malheureusement, le temps passe et n’arrange rien chez Dave Mustaine et les siens… finie la grande époque, fini les années 90 et les affiches monstres qui faisaient saliver mes petits comparses lycéens (un Slayer- Megadeth, à mon époque, c’était le best en la matière). C’est triste, et cela m’a laissé un petit goût amer sur le fest… (Son)

Voilà la grosse tête d’affiche du festival. La légende, le King est de retour. Un mythe est présent ce soir, quelle hâte d’entendre sa voix. L’impatience se fait dans le public. Le rideau se lève sur un décors très théâtral, des barreaux sont mis sur le devant, des pierres, un estrade, formant comme le jardin d’un temple en ruine, le tout est bien évidement mis en évidence par le fameux pentacle rouge et croix lumineuse. Le King arrive alors pour « The Candle » quel plaisir d’entendre cette voix mystique, ces parties aiguës stridentes qui font froid dans le dos. Une ambiance pesante d’horreur s’est installée sur scène. Une danseuse chorégraphe est présente afin de rajouter une couche sur la dimension théâtrale du Show. La voix du King n’a pas changé et l’entendre sur « Up From The Grave » ou « Eye Of The Witch » est un réel bonheur. Quel plaisir d’assister à ce concert. Difficile de combler tous les fans en deux heures, le King a choisi ses chansons de façon à ce qu’elles représentent l’ensemble de sa carrière, ne puisant qu’un ou deux titres de chaque album. La clôture se fait bien évidement avec la suite « The Family Ghost », le fameux « Halloween » et l’incontournable « Black Horsemen ».  Un concert vraiment bien joué, ce retour sur scène est une réussite.  (Celtikwar)

(Coup de cœur) Franchement, après la déception Megadeth, j’étais bien parti pour me coucher. Et puis on m’a dit « mais non, il faut que tu restes et que tu vois King Diamond, tu vas adorer ». Bon. Deux chansons, pas plus je me suis dis… finalement ça duré plus d’une heure et demi. La baffe de malade que je me suis prise… ah oui ça, j’ai bien dormi après. C’était juste énorme : ce n’est plus un simple concert, mais presque une comédie (dramatique) musicale. Un décors de maison ancienne, des performance théâtrales, et surtout, surtout, une voix… Le King n’a pas perdu de sa superbe, bien au contraire, et lorsqu’il a commencé à pleuvoir des cordes, l’émotion était à son paroxysme avec un King extrêmement ému de voir un public fidèle prêt à se sacrifier pour la cause théâtrale. Chaque morceau est une gourmandise à déguster, on attend la suite, on en redemande (deux rappels pour le principe), et quand c’est fini, on est réellement déçu. Dans un concert de King Diamond, on est sur scène, avec le King, on vit ce qu’il vit, on ressent ce qu’il ressent, bref, c’est une aventure humaine très forte qui laisse une trace bien profonde dans notre petit cœur… Quelle magnifique clôture de journée ! (Son)

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