HeavynessiaH + Predatory Violence + Diamond Head (Colmar, Grillen, 11 juillet 2012)

« Jouer en première partie d’un groupe de légende comme Diamond Head nous a bien motivés pour jouer un set puissant ».
C’est en ces termes dans la langue de Goethe que Andy Machine, guitariste chanteur de Predatory Violence, m’a donné ses premières impressions à la fin de son set.
Il faut dire qu’il n’a pas menti : ce quatuor bavarois, bien influencé par Onslaught, a été pour le moins explosif.
Pour moi, grand fan de thrash devant l’Eternel, l’heure jouée par ce quatuor m’a mis pour le moins sur le cul mais j’y reviendrai plus tard…

Avant eux, HeavynessiaH nous ont proposé trois quart d’heure de heavy mélodique, parfois speed, souvent épique de très bonne facture.
Pour les avoir vus il y a quelques années dans un gymnase transformé en salle de concert pour l’occasion du côté de Masevaux, il faut reconnaître que les progrès sont fantastiques.
Le chant est beaucoup plus catchy et les guitaristes, Guillaume Hesse et un Livio remplaçant Bruno Vlesik blessé à la main pour l’occasion, bien plus précis dans des nouveaux titres, eux-mêmes plus courts et bien plus … rentre-dedans !
Il faut dire que le temps qu’il leur était imparti n’imposait pas les titres longs du premier album mais le set proposé a largement gagné en cohésion par rapport à ce que j’avais entendu il y a quelques années.
L’écoute ultérieure de leur nouvel album a confirmé cette sensation. Bref, HeavynessiaH peut d’enorgueillir d’être un espoir solide dans le milieu heavy metal hexagonal en nous rejouant des titres comme « Last sign », « Glimpse of darkness », « At the end of the day » ou « The beast will cry ».

S’ensuivirent donc les teutons des bien nommés Predatory Violence : les quatre petits jeunes s’en sont donné à cœur joie et ont proposé une heure de ravage intégral avec des titres alternant passage speed et d’autres plus heavy.
Toujours est-il que ces allemands sont à suivre de près tant la qualité de leurs albums comme de leur prestation live est convaincante.
Setlist : « Meet the cure », « Market for death », « Puppet on a string », « All this hate in me », « I am what I am », « Pillige and plunder », « Hate nation », « Mercy shot », « Sleazebags », « P.F.M. ».

 

Les légendes de Diamond Head, groupe légendaire fondé en 1976, ont entre autres particularités d’avoir inspiré bon nombre de groupes qui, à l’instar de Metallica, ont contribué à façonner le statut culte dont bénéficie ce quintette anglais.
Et il faut dire que leur statut n’est pas immérité tant les deux heures de show ont été d’une justesse et d’une précision incroyable.
Proche de leur public, ils ont enchaîné les « hits » et autres morceaux qui ont jalonné leur carrière avec un plaisir non dissimulé !
Le tant attendu « Am I evil » arrivera juste avant un rappel de folie avec un « Helpless » démentiel avant un dernier petit solo de batterie d’un Karl Wilcox obligé de s’arrêter pour raisons de santé.
Du grand art.
Setlist : « Play it loud », « Nothing to lose », « Dead reckoning », « Come alive », « Heaven from hell », « Heat », « Shoot », « It’s electric », « Give it to me », « Sucking my name », « Pray for me », « The prince », « Am I evil », rappel “Helpless »

Un grand merci à Sono Light pour cette soirée.

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