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Dirkschneider 26
(Metalfreak)

Faire la queue n’a jamais été mon activité préférée, même pour un concert.
Faire la queue sous un temps dégueulasse, avec le froid qui va avec, ça l’est encore moins.
Malgré tout, se faire trois heures de TGV pour aller voir une telle affiche, ça en valait la peine.
Mince, Raven quoi ! Qui plus est qui ouvre pour un (Udo) Dirkschneider nous revisitant les albums d’Accept lors d’une tournée qui ne désemplit pas, c’est juste du bonheur.
Il ne fallait pas arriver en retard (suivez mon regard !) : l’estrade qui servait de pit photo était déjà remplie de gens souriants (oui, enfin, pour la plupart…) et on n’a pas attendu longtemps avant que Raven nous balance ses premiers cris et premiers riffs dans une bonne humeur générale.

Raven 18 (Copier)
Restant sur un excellent souvenir de leur prestation Lyonnaise en septembre 2015, revoir Raven en live est toujours un plaisir sans bornes : comme d’habitude, ça sautille, ça riffe, ça sourit tout le temps, ça montre que c’est (très) content d’être sur scène, ça interactive avec le public régulièrement, ça part de partout, ça multiplie les poses et les grimaces…
Bref, Raven live, ça déménage.

Raven 15 (Copier)
Depuis leur création il y a 43 ans de ça, le groupe, toujours emmené par  les frères Gallagher (Mark à la guitare et aux grimaces, John au chant et à la basse), accompagnés depuis 1988 par le batteur Joe Hasselvander, n’a de cesse de nous envoyer leur NWOBHM speedé, sautillant et empreint d’une bonne  humeur communicative.
« Seulement » trois petits quarts d’heure de furie lors desquelles le groupe n’a pas cherché le superflu, allant directement à l’essentiel, nous gratifiant quand même de solo dont l’expressif Mark a le secret, Raven a multiplié ses hymnes, y allant même de son petit hommage à Malcolm Young lors d’un passage très remarqué d’ « It’s a long way to the top (if you wanna rock ‘n’ roll) ».
Pour le reste de la setlist, on a eu droit, à part un explosif « Destroy all monsters » tiré du dernier album en date, à un catalogue de ce que Raven nous proposait au début des années 80 avec des toujours impeccables  « All for one », « Hung drawn and quartered », « Rock until you drop », « On and on », « Break the chain » et « Crash bang wallop » pour un set intense qu’il aurait été dommage de louper (un ange passe)…

Raven 09 (Copier)

En guise de chauffeur de public, Raven a  été au top, mais le vrai héros de la soirée allait arriver : Udo Dirkschneider, à mon sens LE chanteur d’Accept – les avis divergent au sein même de notre équipe, lire la suite) même si Tornillo tient excellemment bien la baraque, se faisait attendre mais  allait nous offrir un set purement merveilleux que Bloodybarbie va vous raconter en détail…

Setlist Raven :

Destroy all monsters
All for one
Hung, drawn and quartered
Rock until you drop
On and on
Break the chain / It’s a long way to the top (if you wanna rock ‘n’ roll) / Symptom of the universe
Crash bang wallop

(Bloodybarbie)
Pour bien finir l’année, rien de mieux qu’une bonne soirée heavy métal et encore mieux si c’est l’ex chanteur d’Accept, le légendaire maître Udo Dirkschneider qui nous offre un pseudo concert d’Accept avec des titres inédits qu’on ne risque pas d’avoir pas à des concerts d’Accept nouvelle formule, et ça c’est bien !

Pour rappel, Accept a été formé en 1970 et il y a eu quelques chanteurs avant Udo mais qui ne sont pas restés suffisamment longtemps pour qu’on s’en souvienne. Udo, lui, a construit avec le grand guitariste Wolf Haufmann la renommée d’Accept et ce jusqu’en 1996.

Dirkschneider 10 (Copier)

C’est avec “The beast inside” que le chanteur fait son entrée sur scène, accompagné  de très jeunes musiciens : son portrait craché (son fils) : Sven derrière les fûts, Bill Hudson de Circle II Circle qui met bien en évidence son beau torse  musclé et se met en avant et en valeur durant tout le concert  (ça énerve les mecs) comme un musicien assoiffé de groupies mais dommage que le public est 99% masculin. A côté, le très sympathique et le modeste Andrey Smirnov et enfin le bassiste en blanc Fifty Wienhold. A noter que ce sont c’est le même line-up que U.D.O.

Ça s’enchaîne avec une setlist qui pioche dans chaque album ou il était encore avec Accept, donc jusqu’à « Predator » (1996) compris. Je vous laisse mater la setlist bien consistante et appétissante ci-dessous, exécutée à la perfection et accompagné d’un public à fond dedans, qui connaissait tous les morceaux comme si c’était des tubes. J’ai particulièrement pris mon pied lors de sublime ballade, la meilleure de tous les temps et tous les genres: « Amamos la vida« , j’en avais des frissons !

Le show se termine avec l’exceptionnel « Russian Roulette » où Andrey se mit à côté d’Udo, en premier plan et chantait en silence avec les lèvres et la main, dispensée de la guitare (normal qu’il kiffe ce titre, il est russe). Je ne suis pas la seule qui préfère spécialement ce titre aux riffs de guitares très particuliers. A partir de ce morceau, il reste en avant la scène et le frimeur (Bill) se faisait discret.
Dirkschneider 25 (Copier)
Un petit solo de guitare, un rappel avec quelques tubes bien sûr : « Princess of the dawn« , « Metal heart« , « Balls to the wall » et « Fast as a Shark« . Pris par le temps, ce dernier a été accéléré  (l’ironie du morceau) et les trois autres raccourcis.

Cela dit Dirkschneider, avec tout le respect et l’estime que j’ai pour lui, reste moins intéressant que Mark Tornillo, qui lui anime bien les concerts, est moins froid et a la bougeotte sur scène alors qu’Udo reste immobile comme un clou. Mais c’est un grand plaisir d’avoir un set d’Accept différent du Accept officiel. En tout cas, ce fut un excellent et mémorable concert !

Dirkschneider 28 (Copier)

Setlist Dirkschneider :

The beast inside
Aiming high
Bulletproof
Midnight mover
Slaves to metal
Another second to be
Protectors of terror
London leatherboys
Fight  it back
Can’t stand the night
Amamos la vida
Stone evil
Breaker
Hard attack
Love child
Objection overruled
X-T-C
Russian roulette

Rappel :
Princess of the dawn
Metal heart
Fast as a shark
Balls to the wall

Un grand, un immense merci à Roger Wessier et Base Prod pour cette soirée de pur plaisir !

Dirkschneider 01 (Copier)

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