Concert particulier pour moi ce soir du 23 avril : en effet, c’est mon dernier jour en tant que trentenaire. Autant dire que l’état d’esprit était à la fête. Ca n’a pas loupé.

Big Balls ouvre le bal avec un petit florilège de reprises rock/hard rock toujours bien senties : en effet, les roadies de Nightmare assurent de façon tant décomplexée que professionnelle. Entre un petit « Argent trop cher » par ci, un « Live wire » par là, « Rock ‘n’ roll outlaw », « Brown sugar » et j’en passe, la soirée commençait plutôt bien et le public se chauffait petit à petit.

Photos Big Balls ici

Amon Sethis, que j’avais découvert le soir d’Halloween en première partie de Nightmare, a confirmé tout le bien que je pensais d’eux : ce groupe de heavy metal à tendance progressif nous a proposé un set propre, carré, technique, le tout influencé par l’Egypte ancienne. Chaque membre du groupe maîtrise son instrument et le chanteur allie prestance scénique et technique vocale à grand renfort de charisme avec un registre de plus en plus étendu.
Par rapport à la dernière fois, le groupe a trouvé un clavier qui comble complètement les petites lacunes qu’on avait pu déplorer ce soir là. Petite cerise sur le gâteau : la reprise de « Bark at the Moon » du père Ozzy toujours aussi efficace.

Photos de Amon Sethis ici

Dire que bien du monde était venu pour Lonewolf relève de l’euphémisme. Dès les premiers pas de la bande à Jens sur la scène, les acclamations pleuvent : leur set peut commencer. Et en toute honnêteté, malgré un son perfectible, Lonewolf nous a gratifié d’un set d’un speed metal d’une grande efficacité, suivi par un public conquis. Après l’intro de rigueur, « Viktoria » débute un déluge de décibels et les titres s’enchaînent sans temps mort hormis pour quelques interventions d’un Jens visiblement très content d’être là. « March into the arena », « Hellenic warriors », « Warrior priest », « Utopia », « Hail victory », « Made in hell », la reprise de Running Wild « Under Jolly Roger » et « Legacy of the wild » ont été une setlist de qualité pour trois quarts d’heure d’une qualité qu’on redemande.

Photos de Lonewolf ici

Ellipsis et leur psycho metal, que ce soit sur album ou sur scène, ont l’art de nous faire passer de bons moments. Malheureusement desservis par un son laissant trop de basse, ils ont malgré tout remis une couche de feu après pourtant un Lonewolf déchaîné, preuve que le groupe, en live, est une machine désormais parfaitement huilée. Que ce soient les nouveaux titres comme les plus anciens, on reste submergé, malgré l’absence des ambiances que le clavier fournissait, par l’atmosphère pesante de leur musique. Jusqu’à un « Message in the bottle » de Police, qui, bien que parfaitement exécuté et faisant bouger le grande partie du public, arrivait comme un chien dans un jeu de quilles. Mais ce n’est que pour chipoter un brin.

Photos d’Ellipsis ici

Autant le dire de suite, Dark Moor a mis tout le monde d’accord.
Personnellement, je n’avais pas toujours été convaincu par leurs albums, mais côté live, ils m’ont fait mentir. Par plusieurs moments, on s’est retrouvés scotchés par la qualité et la technique de leur prestation live, notamment lors d’un solo de basse qui a mis plusieurs personnes sur le cul dans l’assistance, dont même des bassistes ayant joué juste avant eux…
Une heure et quart plus tard, le groupe finissait un set qui m’avait totalement fait changer d’avis à leur égard : la complicité entre les membres du groupe est telle que le show a été d’une précision ciselée comme un diamant brut.

Photos de Dark Moor ici

Bref, beau cadeau pour mes 40 ans…

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