Au Coeur du Satan Fest V

Le 11 janvier 2014 posté par celtikwar

 

Live Report… au coeur du Satan Fest V.

Pour cette 5ème édition du Satan Fest, je vous propose un live report un peu spécial.
Je vous invite à plonger avec moi au coeur du festival et à découvrir l’envers du décor. Ce report sera agrémenté de mini interviews réalisées auprès des 6 groupes qui ont partagé l’affiche avec Satan Jokers, sans oublier les membres du quatuor infernal.
Bon live report à tous…

Cergy, 15h00. La majorité des groupes est déjà devant les portes du Pacific Rock à attendre l’ouverture et l’accès aux loges. Entre stress et kilomètres à parcourir, certains sont arrivés nettement à l’avance et patientent en discutant.
Pour ma part, triple casquette oblige, le boulot commence aussi à 15h00 avec les collègues de No Concept chargés de la régie et de l’accueil des groupes.
Le Satan Fest ouvre ses portes officiellement à 17h00 et le premier groupe plongera dans l’arène une demi heure plus tard.
D’ici là, chacun prend ses marques, fait plus ample connaissance avec le lieu et le staff de Renaud Hantson dont l’équipe régie, chargée d’alimenter tout ce beau monde jusque tard dans la soirée. Le passage des consignes par le boss auprès des groupes a lieu rapidement puis c’est le temps des balances de Satan Jokers. Chacun se greffera dessus et profitera du travail effectué en amont. Ambiance festival, c’est du sans filet et il faut tout donner le temps d’un set.
L’heure file et la salle commence à recevoir les premiers fans.
17h30, alors que certains se reposent dans les loges et que d’autres discutent, les normands d’Hellyseum ouvrent le bal de cette longue et prometteuse soirée. Le groupe, composé de Mat (chant), Cyd (guitare), Tanguy (guitare), Fabien (basse) et Phanou (batterie), dont les influences heavy sont bien présentes, nous délivre un set énergique constitué d’anciennes et de nouvelles compos. Avec un réel plaisir partagé sur scène et communicatif avec le public déjà présent, les gars d’Hellyseum donnent le ton et ouvrent la voie à ce qui sera le fil rouge de la soirée : big rock, plaisir et partage.
Les normands se prêteront ensuite, avec bonne humeur et humour, à l’exercice de la mini interview façon syndrome du canapé, et là aussi ils auront le privilège d’ouvrir le bal sans trop de complexes.


C’est au tour des gars d’Highway de prendre la suite à leur compte, sans perdre de temps, pour délivrer la bonne parole du Heavy Rock façon USA. Sans conteste possible, on sent , on ressent et on vibre face à ce groupe qui déploie une énergie intense sur scène et qui fait le spectacle. Que ce soit à travers les riffs de Ben, le rythme imposé par Sam à la basse et Romain à la batterie ou la voix de Benjamin, les influences puisées chez ACDC, Aerosmith ou bien Whitesnake donnent lieu à des compos enivrantes et percutantes. Imperturbables sur scène, ils le seront tout autant pour la mini session interview.


Ils ont à peine le temps de replier le matos que la suite s’annonce.
Après ces deux premiers groupes orientés compos, le public se voit gratifié de 3 Tributes aux origines différentes.
Le premier de ces Tributes nous est offert par Les Toons de Valence, à travers un hommage à Queen. Reprenant le répertoire classique du groupe londonien, Franck (chant, guitare), Yaniss (guitare), Marco (basse) et Julien (batterie) ont la délicate mission de nous faire découvrir leur spectacle hommage qui fait le plaisir du public drômois. Là encore, on sent une débauche d’énergie, d’enthousiasme et d’humour sur scène de la part des Toons qui se fera aussi ressentir lors de leur passage devant la caméra.


Changement de registre, même si cela reste dans le cadre des chanteurs à voix, et direction Mystery pour un Tribute à une des légendes du Hard Rock, le bien nommé Dio.
Ce n’est pas la première apparition du Mystery Tribute to Dio sur la scène du Pacific Rock, et ils savent délivrer un set enthousiaste devant un public de plus en plus nombreux qui ne demande qu’à écouter la parole de Dio. No (guitare), Bruno (basse) ; Boban (chant) et Joe (batterie) ont répondu aux attentes des fans de Mystery et ont permis aux plus jeunes de découvrir qui était Ronnie James Dio.


Le 3ème et dernier Tribute de la soirée est consacré à Europe. Il s’agit de Firebox, à savoir Franck (chant), Yan (guitare), Fabrice (claviers), Fred (basse) et Thierry (batterie). Faire découvrir ou redécouvrir Europe à travers un répertoire mélangeant quelques tubes et beaucoup de morceaux peu connus du grand public est un exercice délicat. Et pourtant, c’est en captant l’essence même du groupe Europe que ce Tribute réussit son pari. Le registre vocal sied à merveille à Franck qui a régalé le public de sa présence. Malgré la fatigue et l’heure tardive, il a su se rendre disponible pour une mini interview que je vous laisse découvrir.


Concernant l’avant dernier groupe de la soirée, c’est un gros morceau façon big rock en perspective pour le public.
Alors qu’ils sont en plein enregistrement de leur prochain album, Kourros (chant), Tristan (guitare), Did (basse) et Chris (batterie) se sont offert une courte pause pour venir participer au Satan Fest. Incry ne laisse pas indifférent avec son rock appuyé, vif et percutant et ses compos en français (chose suffisamment rare pour être soulignée).
Kourros régale le public en permettant de découvrir à ceux qui ne connaissent pas Incry ce qu’il est capable de faire vocalement parlant, et il y a de quoi en laisser plus d’un sur le cul. Tout au long de ce set, il insuffle, avec ses complices, la dose d’énergie nécessaire pour achever de préparer les fans de Satan Jokers pour le clou de la soirée. Sa présence scénique et son charisme ajoutés au lien que tous les membres d’Incry établissent avec le public est un délice.


Répondant à une logique implacable, les 6 groupes font monter la pression et l’enthousiasme du public pour le clou de la soirée : place à Satan Jokers pour le dernier acte.
Renaud Hantson (chant), Pascal Mulot (basse), Michael Zurita (guitare) et Aurel (batterie) arrivent en terrain quasi conquis avec un public dévoué corps et âme. La partie n’est pourtant pas gagnée d’avance et il faut attendre la fin du second titre pour que le public réalise ce qui se passe sur scène et se mette enfin au diapason du quatuor qui a démarré très fort.
Le concert alsacien de la veille n’a en rien émoussé leur énergie, et ils sont, chacun à leur poste, redoutablement efficaces.
Aurel, derrière ses fûts et malgré l’écrasante chaleur imposée par une cage plexi, déploie l’énergie adéquate pour maintenir un rythme endiablé, ce qui contribue grandement à l’impression générale ressentie, à savoir se prendre un 38 tonnes en plein dans la face.
Pascal, son complice de session rythmique, lui répond coup pour coup, avec l’avantage indéniable de pouvoir se déplacer sur scène et d’aller à la rencontre des fans. Lors de son solo, il ne se privera pas de prendre un bain de foule rafraîchissant. Sa technique de jeu est délicieuse à voir comme à entendre.
Michael fait vibrer les cordes de sa guitare plus d’une fois en jouant sur nos émotions. L’alternance des mélodies et des riffs endiablés s’inscrit dans un ensemble qui n’est pas sans rappeler le fonctionnement d’un orchestre. Tout s’enchaîne à une vitesse hallucinante avec une précision chirurgicale. Ca fait mal, très mal et on en redemande forcément.
Leurs sons se choquent, s’entremêlent et s’accordent à merveille, mettant en valeur la voix ensorcelante de Renaud, particulièrement proche et joueur avec le public.

Ces quatre là ont du plaisir à être et jouer ensemble. Cela se ressent tant sur scène que dans les coulisses où l’on sent une réelle complicité.
Le show tire sur sa fin et les dernières forces sont jetées dans la bataille sur le morceau Reine Cocaïne pour un final envoûtant et explosif.

Une fois le concert terminé la pression retombe d’un cran un peu partout dans la salle. C’est le temps des autographes, de partager quelques mousses, de délirer et d’échanger nos premières impressions sur la claque ressentie.

Après une telle soirée les estomacs de certains crient de nouveau famine, à moins que ce soit l’accueil de la régie qui incite à se retrouver avant le départ pour manger encore un des délices à disposition.
Mais avant de pouvoir dire mission accomplie et de quitter les lieux, je me dois de passer à la question les membres de Satan Jokers. Comme on le dit souvent, il est bon de garder le meilleur pour la fin.


3h00, décollage et retour casba avec des images plein la tête et des émotions encore très présentes.

Le prochain Satan Fest aura lieu en 2015 et sera probablement le dernier.
Rendez-vous dans un an.

Un grand merci à l’équipe de No Concept pour la vidéo et le montage (sans oublier la monstrueuse régie), et un grand merci à Renaud Hantson pour avoir permis que ce report particulier puisse se faire dans ces circonstances.

Katar

 

 

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