Avec un retard cependant excusé par divers emplois du temps professionnels prenants, voilà le petit reportage que vous propose les deux reporters Celtikwar et Gwenn dans le cadre de la couverture de la deuxième édition du Motocultor Fest à Theix cette fois, en Bretagne. Un petit bar à côté même se nomme le Theix’As, ça nous a fait sourire. Cette année, après un Hellfest bien chargé, nous avons décidé de placer ce festival sous le signe de la détente et c’est avec plaisir que nous avons profité comme il se doit d’un soleil qui se fait parfois trop rare dans la région. Inutile d’avouer les coups de soleil cuisants dont on a été affublés sur le retour et les jours suivants.

Que dire pour introduire l’écrit de notre cher Celtik… Déjà, j’ai apprécié comme beaucoup de metalleux présents, l’a taille du festival et la manière dont il a été organisé. Tout d’un grand, comme on dit. « A taille humaine! » comme l’affirment certains avec de grands sourires! Il est vrai qu’avec un camping global, une aire de parking, un site avec de belles scènes dotées d’un son plus que très correct, la présence du bar et de la restauration à côté des scènes et accessibles à tout moment, le Motocultor cette année a été un festival de rêve.

Les photos ne sont pas nombreuses, il n’y avait qu’un groupe que je devais prendre absolument dans le cadre d’un autre projet, et les photographes étaient nombreux dans la fosse rendue ainsi souvent difficilement accessible. Cependant, je vous fait profiter de quelques souvenirs tout de même qui viendront appuyer le reportage, et ainsi l’ambiance du festival.

Enfin et pour terminer mon introduction, certaines rumeurs courent: Il n’y aurait peut-être pas de prochaine édition, à cause justement du nombre de metalleux présents. Tant d’installations d’une telle qualité requierent comme nous le savons tous, argent et main d’oeuvre. A nous de nous battre à notre niveau pour conserver l’esprit Metal dans ses manifestations même familiales ou plus intimistes que les énormes festivals. En effet, ça change un peu et le plaisir d’y assister d’en est pas moindre.

Merci à l’organisation!

Gwenn, qui laisse la parole à son collègue de suite.

Un festival sans prétention en Bretagne histoire de clôturer royalement l’été cela vous dit?

Une affiche qui laisse présager beaucoup de bonnes choses, surtout pour ceux qui aiment les surprises… Des grosses pointures en têtes d’affiche avec des formations comme Marduk, Hatebreed, Aborted ou encore New Model Army. Pour le reste beaucoup de formations quand même, tous styles confondus.

On se remémore l’année dernière avec la présence de Destruction , Sodom, Nightmare, pas vraiment le même style mais des formations qui n’ont plus aucune preuve à faire histoire de terminer la soirée en toute beauté.

Comment cela va-t’il se passer cette année, le beau temps sera-t’ il là, la bière sera-t’ elle toujours aussi bonne? Voila tant de questions qui tracassent le festivalier à l’approche de la date de départ.

La journée du vendredi commence par une frayeur, on apprend que les pirates de SwashBuckle viennent d’annuler leur présence apparemment pour des soucis mécaniques, dommage.
La journée commence alors pour nous avec Zubrowska formation toulousaine de deathcore, un peu excessif pour un début, le réveil des oreilles est assez violent. C’est alors aux nantais de Hellscrack de faire bouger la Supositor Stage, et ils s’en sortent à merveille, un hard rock brut de décoffrage sorti tout droit d’un garage et qui suinte encore l’huile de la harley et le jack daniels. Première chose étonnante, la batteur et le guitariste se partagent les chants, assez dur à faire quand on cogne sur un sauvage sur ses tambours… En tout cas le bon hard rock donne une pêche d’enfer au public qui ne demande qu’à sauter sur place et secouer sa tête, mais quand vient le moment de clore le set, voici deux titres qui viennent nous motoculter le coin de la gueule un « Too Drunk Too Fuck » de Holy Moses et the « Ace Of Spade ».
S’en suit alors l’obligatoire passage à la buvette, car après tant d’émotions pas le choix, il faut se réhydrater. C’est alors au tour de Betraying The Martyrs de prendre les devants sur la Dave Mustage, du Grindcore qui m’a fait mousser ma bière sans que je bouge le moindre petit doigt.

Petit retour sur le camping histoire de boire une mousse supplémentaire ou deux , ou trois (sic) en fait je sais plus trop vraiment combien… Survient alors le moment de King Lizard venus nous offrir un bonne dose de rock n roll et de fun. Du bon vieux heavy joué par une formation datant de 2002, et pourtant ça sent le Motley, le Twisted, le Judas Priest et le Thin Lizzy, moi je dis « vive la décadence » et fuck off…

Retour forcé à la buvette, comment faire pour ne pas ressentir la soif après un si bon moment? Retour à la réalité avec un Orphaned Land pas désagréable, le chanteur déguisé apparemment en Jesus, j’opterais plutôt pour un grand père en grenouillère blanche mais bon, quoi qu’il en soit l’ambiance est là, le public entonne le refrain, hurle à s’époumoner, on danse on chante on tape des pieds du coup… Bin on a soif.
J’assiste rapidement au concert de 69 Chambers, original et agréable, en live c’est bien mais alors bien mieux qu’en studio. La musique est bien plus thrash dans le fond, plus direct et incisive, en même temps le guitariste vient de Kreator et Coroner, on passe maintenant du coup à une agressivité supplémentaire et soulignée par la douce voix de la chanteuse, elle donne quand même dans le vif à certains passages histoire de ne pas sombrer dans le sobre et le cliché métal féminin sur utilisé de nos jours. On est plus dans une inspiration tirée d’un bon vieux Motorhead époque « Overkill« , et c’est efficace.
Arrive ensuite les Blackeux de Marduk, au bout de 45 min de retard quand même, commencé presque à la fin du set initialement prévus pour au final nous faire un concert qui ne restera pas dans les anales je pense, bien qu’il ait plu à certains (notre photographe Gwenn en fait partie). Enfin moi une guitare qui se débranche trois fois sur un même concert c’est dommage. (En effet, note de Gwenn, un concert avec un son correct, une prestation brève, brutale mais de qualité, mais à la limite de ce qu’on attend d’un groupe de cette envergure. Je m’attendais à me faire motoculter la tronche avec ce seul groupe *Black Metal*, mais je n’ai eu émotionnellement parlant que la première Majuscule. Structure, temps? Dans tous les cas, c’est assez sympa de leur part d’avoir été présents)

Le réveil le samedi est difficile, déjà à cause du soleil qui tape dur dès 9H du matin mélangé aux vapeurs d’alcool dans la tente, on a bobo à la tête. Heureusement que sur le site du camping ils ont une tonnelle qui fait café pour le petit déjeuner, c’est pas beau ça, prenez en de la graine les autres fest… Ensuite bien apéro, il est l’heure il est 10 heure, après tout les concerts commence dans 4 heures donc autant en profiter un peu aussi non?

Le soleil continue à cogner et de plus en plus fort, il fait très chaud, qui à dit qu’il pleuvait en Bretagne, en tout cas il n’y avait pas beaucoup de cons sur le festival car pas un seul nuage. Bien malheureusement pour des raisons très indépendantes de ma volonté je manque le concert de Rednekk Rampage groupe de glam qui avec son premier Ep All Night Long sorti cette année arrive déjà à faire parler de lui, rien qu’avec trois titres le groupe se fait connaitre. Heol Telwen passe ensuite, un petit groupe français de pagan doté d’un peu plus de dix années d’expérience et seulement un album de publié, bien dommage pour se groupe de musique bretonne arrangée à la sauce Metal.
MC Circulaire ensuite, groupe de Rap aux paroles très gentilles pour la gente féminine, l’association ni putes ni soumises aurait pu venir manifester que cela n’aurait choqué personne. Retour au bon gros Metal qui frappe fort avec The Four Horsemen la groupe de tribute à Metallica qui joue leur musique à la moindre note prête, pas un riff qui bouge, pas une lettre ne manque dans le chant, et c’est bon, tout le public chante et headbangue à souhait, cela fait plusieurs foix que je les vois, et c’est toujours énorme.
On retourne sur le site pour voir la fin de Melechesh, du Black Metal , sombre violent à faire froid dans le dos. Les Hardos anglais de Godsized arrivent ensuite enflammer la Supositor Stage, une bonne dose de rock’n roll bien efficace, une bonne présence sur scène, assez surprenant quand on sait que le groupe n’existe que depuis six ans et n’a sorti qu’un seul album, il faut dire que la tête des musiciens laisse présager qu’ils n’en sont pas à leur premiers méfaits…


Un bon coup de punk aussi avec Buzzcocks, groupe ayant trente années de rock dans les pattes, pas des petits jeunos, et cela se sent sur scène, la présence et l’énergie n’est pas la même, pour nous jouer un musique très anglaise, du Beatles Punk. et vous savez ce que le Rock provoque chez Celtikwar? L’envie de bière du coup hop retour au camping…

Le Dimanche matin commence, il fait toujours aussi chaud et aussi soif du coup. Cette dernière journée commence par un petit tour dans la ville de Theix pour refaire le plein de boisson,un saucisson aussi histoire de dire qu’on a à manger…et c’est reparti pour une journée placée aujourd’hui plus sous le signe de la buvette et détente que du Metal. Le Celte a écouté en buvant pour la plupart du temps. C’est donc de loin qu’il a pu entendre le show de Talian, originairement TalianGorod, jouant dans un Metal Extrême en mélangeant les styles et les plaisirs.
Il s’en suit ensuite un long, mais alors long passage de boisson, et oui avec le soleil çà tape vite, on plus vite fatigué… Le retour sur le site se fera pour La fin de TYR observé de loin et sur deux chansons, un show assez basique mais qui plait beaucoup et fait son petit effet. Le grand moment de la journée sera Marky Ramones Blitzrieg, le dernier Ramones derrière les fûts, et un chanteur qui possède une patate d’enfer, saute partout sur scène et envoie tout ce qu’il peut pour ses fans, chaque chanson débute bien évidement par le traditionnel « One,Two, Three , For » . Pas de pauses entre les titres, le rythme est prenant, mais tous gardent leur professionnalisme et le sourire de Marky fait plaisir à voir. « Hey Ho Let’s Go » ne fait que nous achever pour un set vraiment incroyable, de la bonne humeur de l’envie et du plaisir.


Les dépressifs de Moonsorrow font eux alors plus peur à voir, le teint bien pâle, malgré une chaleur d’enfer, pour un black metal bien sombre et lugubre (*Note de Gwenn j’ai tout vu « de haut », très bon concert, celui qui m’a marquée musicalement parlant, jeu de scène de qualité avec un son à faure frissonner un chameau, c’était génial :lol: *). Les riffs donnent la chair de poule et la batterie sonne comme le Wig A Wag de la charrette de l’Ankou, l’heure de la mort a sonné, du coup le CeltikWar fonce se réfugier à la buvette…

Un Festival qui restera comme celui de l’année dernière gravé dans les anales, que du bonheur, trois jours de pur plaisir. En espérant que l’histoire du Motocultor continue car des journées comme celle là on en redemande encore et encore.

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1 Commentaire sur “[19, 20, 21/08/2011] Theix, Motocultor Festival”

  1. 1

    L’arrêt du festival n’est pas au programme du tout, au final. Ahhh, les on dit… Sans réfléchir je vous dit d’avance… à 2012!!!

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