Primal Fear (Matt Sinner), Hellfest 2010

Le 20 octobre 2010 posté par Gwenn

Gwenn : Bonjour, Matt, je suis ravie de te rencontrer, je suis Primal Fear depuis pas mal d’années et ce n’est pas la première fois que j’ai l’occasion de vous voir sur scène. Autant Gammaray que Primal Fear, ces deux groupes ont fait partie de mes classiques en matière de Heavy metal ! Comment vas-tu, arrivé il y a peu, à ce qu’on me dit…

Matt : Oui, nous venons d’arriver tout droit des Etats-Unis, pas plus tard qu’hier. Aujourd’hui c’est un peu difficile à cause du décalage horaire, on est un peu décalés, c’est vrai, mais tout s’est très bien passé dans l’ensemble.

Gwenn : Comment ça se passe pour vous cet été ?

Matt : Beaucoup de concerts et surtout une tournée Européenne qui débute en Septembre, donc on a tendance à bien choisir nos dates pour l’été, c’est évident. Vous allez être gavés de Primal Fear, sinon (Rires).

Gwenn : Que penses tu de l’affiche du Hellfest, cette année, et du festival en lui-même ?

Matt : Je pense que c’est un évènement surprenant, complet et bourré de groupes d’horizons variés. L’organisation est au top, les gens sont très accueillants et nous sommes très fiers de jouer ici.

Gwenn : Par rapport au dernier opus (le Live), qu’est ce qui change, musicalement parlant, comparé à 16.6, qu’est ce qui évolue dans votre manière de partager votre musique avec le public?

Matt : Alors concernant cette sortie du Live, cela s’explique simplement par le fait que 16.6 a été très bien accueilli par le public, et on s’est dit que pour contenter réellement les gens, il nous fallait sortir quelque chose de concret qui nous représente réellement, donc un Live. La difficulté ici et d’aller au-delà de la composition musicale, et de la mettre en valeur par de l’image, le DVD. Beaucoup de choses à gérer ici et là, c’est un travail difficile à réaliser. Au final, je crois que ce Live est réellement représentatif de Primal Fear en 2010.

Gwenn : Concernant Ralph on sent quelque chose de l’ordre d’une liberté retrouvée, avec Primal Fear quand on compare ses prestations avec celles de Gammaray, qu’est ce que tu en penses ?

Matt : Je pense qu’avec Gammaray, Ralph était juste un chanteur. Avec Primal Fear il est réellement mis en valeur en tant que personne. Vu que c’est son groupe, il a toutes les responsabilités qui vont avec, mais aussi la sensibilité et c’est ce que tu sens. Je ne vais pas chercher mille et une raisons mais ce qui est sûr, c’est que Primal Fear a enregistré huit albums, Gammaray, trois. Donc on a deux choses complètement différentes et au final incomparables.

Gwenn : Comment tu te sens après le show d’aujourd’hui, personnellement j’ai bien accroché !

Matt : Au départ c’était vraiment foireux. On a eu quelques soucis techniques ennuyeux, ce qui arrive souvent quand beaucoup de groupes jouent sur la même scène. Si le temps accordé pour faire les changements techniques est insuffisant on peut se retrouver vite en galère. Donc le premier morceau a été terrible mais tout s’est arrangé par la suite.

Gwenn : En tout cas pour un festival français relativement nouveau, vous étiez attendus et ça fait partie de l’évolution de la scène Heavy en France… car comparée à l’Allemagne, l’histoire du Heavy ne se dessine pas avec les mêmes crayons…

Matt : L’important, et c’est ce qui arrive au Hellfest, c’est de marquer le festival par cette variété de groupes qui fait que chacun trouvera son compte et s’ouvrira mieux au reste. J’ai été très impressionné de voir la réaction du public à notre show. On peut s’assoir et se reposer maintenant sans se dire qu’on a mal assuré.

Gwenn : Qu’est ce que tu voudrais dire aux jeunes groupes de Heavy qui se montent actuellement ?

Matt : La chose primordiale, ce sont les chansons. Les compositions sont toujours la clef de la réussite. Tenter d’aller trop vite n’est pas du tout un conseil. Vouloir de suite enregistrer, jouer sur de grosses scènes. Tu pourras toujours trouver le temps de bosser sur le Live ou ton image mais il faut pour ça avoir des morceaux qui tiennent la route, c’est la base de tout. Ce n’est pas chose facile, car il faut faire des choix et ne pas toucher à tout en même temps. Cela peut donner des situations comme le fait de sortir trois albums avant d’arriver à être bons, et après ces trois albums la production lâche alors que tu t’apprêtes à sortir une tuerie, par exemple.

Gwenn : Je n’y vois que de bons conseils et surtout, avant de te remercier, Matt, je vous souhaite un été plein de belles choses, j’espère vous revoir très bientôt sur scène !

Matt : Je peux déjà te dire que nous serons de retour très bientôt dans le coin, probablement au courant du mois d’Octobre !

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