Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10

Il y a plusieurs façons d’appréhender le black metal quand on est français.
Il y a peu, j’ai fait la chronique du groupe Abduction et de leur album « Toutes Blessent, la Dernière Tue ». Leur chant en français, leur démarche musicale, contribuent à dispenser une musique « éclairée », poétique, romantique.
Et me voilà face au nouveau méfait du groupe français Anthropovore, vous savez, ce combo composé de deux énergumènes, Stéphane Prados (guitares) et Simon Perrin (guitares, basse et chant) qui chantent, eux aussi, dans la langue de Molière, mais qui jouent, eux, d’un black plutôt old school, légèrement teinté de death, violent, mauvais comme une tique qui éructe sa haine de l’humanité.

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 8,5/10 

C’est à Linda a Velha, à quelques encablures de Lisbonne, que Trinta & Um a vu le jour dans le milieu des nineties ! Il faut peu de temps aux keupons hardcoreux portugais pour se faire un nom dans le milieu, la qualité de leur hardcore n’ayant d’égal que l’énergie qu’ils déploient sur les planches à chacune de leurs apparitions. Malheureusement, le groupe se sépare pendant plusieurs années et revient en 2108 à la faveur d’un hommage rendu à Sérgio Curto, bassiste chez Simbiose, qui a cassé sa pipe. De fil en aiguille, Trinta & Um reprend du poil de la bête et sort, 19 ans après « Terceiro Assalto », leur dernier opus, un quatrième album intitulé « Granada no charco », qui fait l’effet d’une bombe dans le milieu punk hardcore !

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 6,5/10

Décidément, Palaye Royale ne cesse de nous surprendre ces derniers temps ! Après avoir sorti en décembre un EP cinq titres dont vous trouverez la chronique dans votre webzine préféré, ils récidivent dès la mi-janvier en sortant « Songs for Sadness », lui aussi un EP cinq titres ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que le trio américano-canadien montre la volonté d’occuper le terrain, ce qui ravira les nombreux fans faisant partie du conseil royal qui réunit les plus fervents.

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 7/10

Les frères américano-canadiens qui composent le trio de Palaye Royale sortent leur quatrième EP intitulé « Sextape » fin 2023, à peine une année après leur quatrième album. Groupe qui ne s’enferme pas dans un seul registre, Palaye Royale balaie large en surfant sur une musique avant tout moderne, qui touche à toutes les subdivisions que le rock peut nourrir au fil du temps, tantôt hard, parfois glam et quelques fois indépendant et même fashion, n’ayant pas peur des mots !

Intervieweuse : Musta
Interviewés : Lis et Ivi
Photos : Musta et Metalfreak

Le duo Denuit composé de Lis et Ivi a fait la première partie du concert de Silly Boy Blue le 16 février dernier. J’ai profité de cette occasion pour proposer au groupe une interview qu’ils ont de suite accepté. J’ai passé un agréable moment en leur compagnie et vais vous partager cela.

Photos + report : Musta
Je vous préviens d’entrée : ce live report aura pour sujet un groupe qui sort des sentiers battus. En effet, j’étais vendredi dernier au concert de Silly Boy Blue. Soyons honnête : musicalement, on est très loin du metal. Toutefois, j’ai décidé de m’y rendre afin de soutenir la première partie qui n’est autre que le groupe de nightwave montpelliérain Denuit. Le public est évidemment différent de celui dont nous sommes habitués sur ce webzine : un
public hétérogène comprenant des âges divers et variés mais quasiment pas de metalleux ce soir. Les Montpelliérains se sont toutefois déplacés massivement, la salle Victoire 2 est bien remplie même si elle n’est pas sold out.

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 8,5/10

Eitrin est le fruit de l’association de plusieurs âmes qui errent dans d’illustres combos qui nous secouent la pulpe depuis moult années, voire décennies pour certains, Blut Aus Nord, Mutterlein et Throane, rien que ça ! Ils sortent un album éponyme, leur premier, qui vient célébrer les vingt ans de Debemur Morti Productions, label de qualité qui ne cesse de dénicher des pépites underground !

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

“Euh, quoi d’neuf, rocker ?”, disait le petit lapin en (c)rockant sa carotte.
Il ne faut pas être très fin observateur pour se rendre compte que chacune des cinq artistes qui composent Cobra Spell aurait eu sa place en page centrale du magazine au petit lapin rose cher à Hugh Hefner… d’où la mention du Bugs Bunny lagomorphe mentionné en introduction.
En plus, quand on écoute les lyrics et qu’on visualise les clips de ce groupe Néerlandais désormais 100% féminin, il y a de quoi faire rougir les scénaristes de films à caractère affectueux !

Note du SoilChroniqueur (Le Marquis Arthur) : 9,5/10

Une symphonie incroyable, l’ultime ode, que dis-je, la quête de la mélodie légendaire ! Une belle surprise que de découvrir ce groupe suédois de talent ! Forts de deux albums, ils nous proposent ce nouvel EP tout à fait fascinant.

Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 7,5/10

Originaire de Floride, Hellfrost est un combo qui a vu le jour en 2000 et qui cultive un metal plutôt brut de fonderie, dénué d’une technicité polluante, qui vide souvent de sa substance l’essence même de ce qu’est le metal affublé du qualificatif d’old school !