Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Encore une fois, on fait des petites découvertes sympathiques quand on se ballade sur BandCamp : Night Fighter, projet solo d’un certain Graeme “Inkulto” McKinnon – jamais compris pourquoi les mecs qui se prennent un pseudo appellent leur projet sous encore un autre nom, mais bon… – avec un petit CV déjà correct (ex-Venomwolf (live), ex-Assynt, ex-Critical Strike, ex-Göatshit, ex-Panisia), a décidé de rester ancré dans la première moitié des années 80 en nous assénant un Speed Metal typique de cette époque bénie.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

L’avantage d’être désormais un bon quinqua qui se respecte, c’est d’avoir connu pendant notre adolescence l’explosion de la NWOBHM et la sortie de tout un paquet d’albums désormais devenus des classiques du genre.

Alors quand on se retrouve face à une sortie qui nous reprend tous les fondamentaux d’un genre qu’on a cru un temps mort et enterré, on ne peut que verser une petite larmichette nostalgique.

Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8.5/10

Gaerea ,groupe originaire du Portugal, s’était fait remarquer avec son album précédent « Unsettling Whispers » sorti en 2018. Même si le groupe reprend une recette bien connue, à savoir des membres cagoulés naviguant entre le Sludge, le Death et le Black, il n’en reste pas moins intéressant car le dosage des styles leur permet d’apporter une certaine fraîcheur à leur musique, leur évitant de tomber dans la redondance de nombreux groupes évoluant dans ce style.
Season Of Mist ne s’y est pas trompé en signant ce combo.
Avec « Limbo » Gaerea atteint la consécration en nous offrant un album sans concession, violent et mélodique.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Ofermod, c’est typiquement le genre de Black Metal que j’aime : rapide, brutal, obscur, à l’image de cette pochette en noir et blanc inquiétante qui semble vouloir renouer avec la grande époque, celle où les capuches n’avaient pas remplacé les war paints.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

C’est puissant comme un Tupolev Tu-144, c’est aussi costaud qu’une Vodka… Bref, c’est russe !

Blazing Rust est un quintet de Saint-Pétersbourg formé en 2014 et qui nous a déjà sorti une démo éponyme en 2015, un split “Masters of Metal vol. 2” avec Oath of Woe, Warlock (non non, rien à voir avec Dorothy Pesch) et Carriage en 2016, puis un premier album, “Armed to exist”, en 2017 ! C’est après trois années et un changement de bassiste plus tard qu’ils reviennent avec ce “Line of Danger” des plus énergiques !

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Décidément, les parties de château influencent souvent les groupes de Metal pour trouver un nom à leurs groupes : après Citadelle, Châteaux ou autre Castle, Donjon, Forteresse, voilà Meurtrières. Quintette de Lyon formé en 2018, ils arrivent avec leur premier EP éponyme !

Articulé autour du deux membres de Père Lachaise (le guitariste Flo Spector et le bassiste Xavier) d’Olivier Voyou (Chambre froide, Sainte-Marie des Loups), du batteur Thomas et de la chanteuse Fleur, le groupe nous propose un Heavy Metal dont les influences sont à chercher dans les racines du genre !

Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 9/10

Il est enfin là ! Ce que nous pouvons dire avec Oranssi Pazuzu, c’est qu’au fil de leur treize années d’existence, le groupe à réussi à se forger une identité musicale très forte en cassant la plupart des codes classiques du Black Metal. Ils ont mis en avant un style psychédélique qui vous conduit tout droit vers un cauchemar musicale expérimental. Ce n’est pas lors de la première écoute que vous arriverez à apprécier toute la dimension de ce Mestarin Kynsi : il va falloir faire preuve de patience pour comprendre tout l’intérêt de cet opus.

Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 9/10

Helioss… En lisant ce nom, on ne peut s’empêcher de penser au dieu du soleil dans la mythologie grecque : cela tombe parfaitement bien puisqu’à travers ce nouvel opus, le groupe traite des différents états de la lumière.

Avec ce style de musique, il faut que la production soit d’une qualité irréprochable. Ici, c’est le cas : le mix + mastering met en valeur toute l’intensité de cet album et, vu la complexité de celui-ci, la tâche n’a pas dû être des plus aisées.

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8.5/10

En voilà une surprise qu’elle est bonne. Comme quoi les Canadiens savent quand même en découdre et nous montrent bien qu’ils n’ont rien à envier à leurs voisins frontaliers ou d’outre-atlantique !

Iced War est un OVNI venu tout droit du Canada. C’est le groupe de Jo « Steel » Capitalicide, il s’occupe de tous les instruments et aussi du chant. Fait assez rare dans le Heavy Speed on retrouve des one-man-band dans des styles moins musicaux car plus extrêmes. Il fonde son groupe en 2015, et arrive en moins de cinq ans à nous sortir quatre albums ; ce « Defender, Destroyer » est le dernier en date.

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 6,5/10
Un bon U.D.O de derrière les fagots ne fait jamais de mal à personne.
Maître Udo continue avec régularité de nous offrir la possibilité de l’écouter. Cette fois-ci, la machine de guerre U.D.O. s’est associée avec les chœurs de l’armée allemande, the Musikkorps der Bundeswehr, pour un nouvel opus, « We are One » qui devrait faire hurler grand nombre de gens au Wacken.